• 1681 Absolutions d'Hérésie à la pelle

    1681 Absolutions d'Hérésie à la pelle
    La Foi terrassant l’hérésie et la haine, (Pierre Le Gros)

    Relevé sur les AD 79, à Coulonges-sur-l'Autize

    L'année 1681 sur le registre, est remplies uniquement d'Absolutions

    1681 Absolutions d'Hérésie à la pelle
    AD BMS 1681-1718 vue 3/467

    Une autre trouvée en 1682, très explicite:

                                                        Aujourd'hui dix huitième de janvier mil six cent
                                                        quatre vingt deux Je soussigné Ptre Ferrant prieur
                                                        de ce lieu de Coulonge ay donné l'absolution de
                                                        l'hérésie de Luther et Calvin ayant pour ce les
                                                        pouvoir nécessaires de Monseigneur l'Illustrissime
                                                        et Révérendissime Évêque de la Rochelle. ont
                                                        été présent les Soussigné

     

    1681 Absolutions d'Hérésie à la pelle
    AD BMS 1681-1718 vue 12/467

     

    Dans l’Antiquité, le mot hérésie désignait simplement une école de pensée : le jardin d’Épicure était une telle haíresis. Au fil des conciles qui définirent progressivement les dogmes chrétiens durant le premier millénaire de notre ère, la notion d'« hérésie » fut fréquemment opposée à celle d'« orthodoxie ». Elle acquit une valeur péjorative dans l'historiographie des églises trinitaires (catholique ou orthodoxe), et depuis lors, le mot hérésie désigne avant tout une opinion, doctrine ou dogme considéré comme sortant du cadre de ce qui est généralement admis ou tenu pour acquis dans les domaines de la pensée, de la connaissance, de la religion. Selon Michel Serres, on est toujours l'hérétique de quelqu'un : les trinitaires eux-mêmes sont des « hérétiques » aux yeux des chrétiens anté-chalcédoniens qui ont conservé les doctrines d'avant l'année 451.

    Dans un contexte chrétien, et par analogie dans d'autres contextes, l'hérésie qualifie une situation complexe de conflit et de rupture, qui superpose généralement l'hérésie proprement dite (doctrinale : déviance sur le contenu de la foi) et le schisme (disciplinaire : insoumission à l'autorité ecclésiastique légitime). L'hérésie naît d'une divergence entre écoles sur ce qu'est la vérité (formulée par le dogme). Elle se développe à la fois sur le plan intellectuel, par l'opposition irréductible des thèses, et sur le plan communautaire, par l'impossibilité pratique de « vivre en frères » avec les tenants de l'autre école. Enfin, elle s'achève par une situation de rupture sociale paradoxale : de part et d'autre, on reconnaît que la communion entre les parties antagonistes est impossible en pratique, mais resterait nécessaire.

    La foi étant nécessaire au salut, l'orthodoxie est capitale et l'hétérodoxie fait risquer les peines infernales. L'hérésie est le drame des frères ennemis, à la fois frères et ennemis, chacun revendiquant l'héritage authentique du Père. En ceci, elle se distingue radicalement des conflits inter-religieux. (Wikipédia)

    Au XVIIe siècle, cette Hérésie à pour nom le Jénénisme

    Dans un contexte chrétien, et par analogie dans d'autres contextes, l'hérésie qualifie une situation complexe de conflit et de rupture, qui superpose généralement l'hérésie proprement dite (doctrinale : déviance sur le contenu de la foi) et le schisme (disciplinaire : insoumission à l'autorité ecclésiastique légitime). L'hérésie naît d'une divergence entre écoles sur ce qu'est la vérité (formulée par le dogme). Elle se développe à la fois sur le plan intellectuel, par l'opposition irréductible des thèses, et sur le plan communautaire, par l'impossibilité pratique de « vivre en frères » avec les tenants de l'autre école. Enfin, elle s'achève par une situation de rupture sociale paradoxale : de part et d'autre, on reconnaît que la communion entre les parties antagonistes est impossible en pratique, mais resterait nécessaire.

    La foi étant nécessaire au salut, l'orthodoxie est capitale et l'hétérodoxie fait risquer les peines infernales. L'hérésie est le drame des frères ennemis, à la fois frères et ennemis, chacun revendiquant l'héritage authentique du Père. En ceci, elle se distingue radicalement des conflits inter-religieux. (infobretagne.com)

    « Les 200 ans de la Révolution ArgentineEau de Vie - Eau de Mort »