• Il y a quelques années, le docteur Bruno Halioua, historien et secrétaire général de l’AMIF, association membre du CRIF, a attiré l’attention des autorités de la région Poitou-Charente sur la tragédie terrible de la famille Metzler.

    Cette famille de onze personnes, originaire de Sarreguemines, s’était réfugiée à Jarnac en 1940. Ils ont tous été arrêtés, transférés à Poitiers puis à Drancy avant d’être déportés à Auschwitz par le convoi n°68 du 13 février 1944 où ils été exterminés

     

    La mairie de Jarnac a décidé d’apposer une plaque commémorative sur le fronton de la demeure des Metzler au 39 de la rue Panel lors d’une émouvante cérémonie qui s’est déroulée le 8 mai 2009 en présence, notamment, du maire de la ville, Jérôme Royer , de Jean-Pierre Denieul, vice-président du Conseil régional et du Professeur Robert Haïat, président de l’AMIF.

     

    Dans son allocution, le professeur Haïat, citant Primo Levi, a rappelé l’importance du devoir de mémoire. Le maire, pour sa part, a appelé à une vigilance extrême contre toute velléité d’antisémitisme dans notre pays.Photo : D.R.

     

    La Famille Metzler, cette famille juive de 11 personnes, originaire de Sarreguemines (Moselle), s’était réfugiée à Jarnac en 1940 et habitait 39, rue Panel. Samuel, 83 ans, né le 15 septembre 1861 à Loupershouse (Moselle) et son épouse Sarah, 74 ans, née le 15 janvier 1870 à Tieffenbach (Bas-Rhin), Berthe, 49 ans, née Hirsch le 17 juillet 1895 à Huningue (Haut-Rhin), Caroline, 44 ans, née le 21 août 1900 à Sarreguemines, Thérèse, 36 ans, née Levy le 13 août 1908 à Nalbach (Allemagne), et ses enfants Suzanne, née le 23 avril 1939 à Sarreguemines, et Bertrand, né le 19 janvier 1941 à Jarnac, Jeanne, 17 ans, née le 9 septembre 1929 à Sarreguemines, Carmen, 16 ans, née le 1er décembre 1928 à Sarreguemines, Germaine, 14 ans, née le 18 février 1930 à Sarreguemines et Gilbert, 11 ans, né le 25 décembre 1933 à Sarreguemines. Ils ont tous été arrêtés parce que Juifs, transférés à Poitiers puis à Drancy avant d’être déportés sans retour vers Auschwitz par le convoi n° 68 du 13 février 1944.

    • Les camps et les lieux d'internement de la Charente

    114/3e CTE 16130 Genté
    127-130e CTE 16100 Cognac
    Camp de la Braconne 16590 Brie
    Camp de Ruelle 16000 Angoulême
    Camp de Saliers à Sillac-les-Alliers 16000 Angoulême
    Frontstalag 184 16000 Angoulême
    La Combe aux Loups 16600 Ruelle-sur-Touvre
    Salle philharmonique 16000 Angoulême

    • Les lieux de sauvetage de la Charente

    École Sainte-Bernadette 16420 Lesterps
    Institut Saint-Cyran 16100 Cognac
    La Mère des Pauvres 16000 Angoulême

    • Les 14 communes du canton (Jarnac)

    Bassac 16120      Houlette 16200      Mérignac 16200      Sigogne 16200
    Chassors 16200      Jarnac 16200      Nercillac 16200      Triac-Lautrait 16200
    Fleurac 16200      Julienne 16200      Réparsac 16200        
    Foussignac 16200      Les Métairies 16200      Sainte-Sévère 16200       

    • Les 25 Justes parmi les Nations de la Charente

    Cécile Audoin  (Genouillac)     Gaston Delaby  (Vouzan)     Jean Péraud  (Angoulême)
    Jean Audoin  (Genouillac)     Georges Delaby  (Vouzan)     Marie Rio  (Javrezac)
    Albert Béraud  (Chabanais)     Madeleine Delaby  (Vouzan)     Agnès Stacke  (Salles-d'Angles)
    Marianne Béraud  (Chabanais)     Jean Javelaud  (Étagnac)     Joseph Stacke  (Salles-d'Angles)
    Liliane Bloch-Morhange  (Manot)     Léontine Javelaud  (Étagnac)     Paul Vacheyroux  (Angoulême)
    Henriette Briand  (Châteaubernard)     Jean Kéruzoré  (La Couronne)     Valentine Vacheyroux  (Angoulême)
    Joseph Briand  (Châteaubernard)     Marie-Élisabeth Lacalle  (Lesterps)     Marie-Louise Vacheyroux Dannequin  (Angoulême)
    Eugénie Cordeau  (Chenon)     Lucie Landré  (Angoulême)     
    Eliette Cordelier  (Angoulême)     Blanche Péraud  (Angoulême)    

    • Maires de Jarnac

    André Royer   (1938-1941) Démis de ses fonctions par le Régime de Vichy le 18 mars 1941, il redevient maire le jour même de la libération de Jarnac en 1944 à la demande de la population.
    Maurice Lacroux   (1941-1944)
    André Royer   (1944-1945)
    François Hine   (1945-1947)
    André Royer   (1947-1956)

    • Familles réfugiées à Jarnac 

    Article non renseigné. Si vous avez connaissance de personnes hébergées, sauvées ou cachées dans la commune, cliquez ci-dessus sur “Compléter” et ajoutez leur nom, prénom, leur date de naissance, les circonstances du sauvetage, si possible.

    • 1 Famille arrêtée (Jarnac)

    02/1944 Famille Metzler - Cette famille juive de 11 personnes, originaire de Sarreguemines (Moselle), s’était réfugiée à Jarnac en 1940 et habitait 39, rue Panel. Samuel, 83 ans, né le 15 septembre 1861 à Loupershouse (Moselle) et son épouse Sarah, 74 ans, née le 15 janvier 1870 à Tieffenbach (Bas-Rhin), Berthe, 49 ans, née Hirsch le 17 juillet 1895 à Huningue (Haut-Rhin), Caroline, 44 ans, née le 21 août 1900 à Sarreguemines, Thérèse, 36 ans, née Levy le 13 août 1908 à Nalbach (Allemagne), et ses enfants Suzanne, née le 23 avril 1939 à Sarreguemines, et Bertrand, né le 19 janvier 1941 à Jarnac, Jeanne, 17 ans, née le 9 septembre 1929 à Sarreguemines, Carmen, 16 ans, née le 1er décembre 1928 à Sarreguemines, Germaine, 14 ans, née le 18 février 1930 à Sarreguemines et Gilbert, 11 ans, né le 25 décembre 1933 à Sarreguemines. Ils ont tous été arrêtés parce que Juifs, transférés à Poitiers puis à Drancy avant d’être déportés sans retour vers Auschwitz par le convoi n° 68 du 13 février 1944.
    Déportation : 13/02/1944   convoi no 68

    • Chronologie

    08/10/1942 - Rafle des Juifs en Charente dans la nuit du 8 au 9 octobre 1942.
    08/05/2009 - Dévoilement d'une plaque en hommage à la famille Metzler, famille juive de 11 personnes, originaire de Sarreguemines (Moselle), réfugiée à Jarnac en 1940 et qui habitait 39, rue Panel. Arrêtés parce que Juifs, ils ont tous été déportés sans retour vers Auschwitz par le convoi n° 68 du 13 février 1944.

    Sources Texte: crif.org, ajpn.org

    Vidéo: affinitesante.tv


  • Wcomme w

     

    En l'absentement de W en mes aïves, j'ai décidé de vous l'aconoistre, je m'en vais donc vous narrois toute l'acuisseté du doublevé.

    Traduction pour ceussent qui maitrisent peu ou prou notre Vieux François: En l'absence de W dans mes Aïeux, j'ai décider de vous en parler, je vais donc vous conter toutes les subtilités du W.

    Bien que la lettre W eût été utilisée depuis le XVIIe siècle, le W n’était pas encore considéré comme lettre à part entière dans le Dictionnaire de l’Académie française de 1935.

    La W est la 23e lettre et la 18e consonne de l'alphabet latin.

    Notre alphabet n’a d’abord compté que 23 lettres comme l’alphabet latin (le I s’écrivait j en minuscule. La distinction I/J et i/j n’a été officialisée que dans la troisième édition du Dictionnaire de l’Académie (1762). Il en allait de même pour V/u, dont on trouve la trace dans certaines inscriptions au front des monuments publics (REPVBLIQVE) et la distinction V/U, v/u).

     

    Le W est « la dernière venue » selon Grevisse et Goosse, Bon Usage , 13e édition, 1993, § 84, p. 85.

     

    Cette lettre, précisent les mêmes auteurs, servait au Moyen Âge dans les manuscrits picards, wallons et lorrains, ainsi que dans le manuscrits anglo-normands.

     

    « Les premières édition du Dictionnaire de l’Académie [française] ne citaient aucun mot en W-, quoique dans l’usage on eût déjà un double V (imprimé souvent au XVIIe siècle Uv) pour les noms propres, notamment germaniques. En 1798 [5e édition du Dictionnaire de l’Académie] et en 1835 [6e édition], les quelques mots en W- prenaient place à la fin de la section consacrée à V.

    En 1878, les mots en W- furent isolés, mais la lettre était définie ainsi :

    Lettre consonne qui appartient à l’alphabet de plusieurs peuples du Nord et qu’on emploie en français pour écrire un certain nombre de mots empruntés aux langues de ces peuples, mais sans en faire une lettre de plus dans notre alphabet.

    « Le texte de 1935 [8e édition, qui précède la 9e, en cours] est à peu près semblable, sauf que l’on a supprimé le dernier membre de phrase (mais sans en faire... ») tout en continuant à ne pas considérer le W comme une lettre de l’alphabet français. Ces formules négligent le fait que le W sert aussi à transcrire des noms propres appartenant au domaine linguistique français : noms de personnes comme Watteau, Wace, Wilmotte, noms de lieux comme Wavre, Woëvre, de même que des ethniques comme Wallon. »

     

    Le dictionnaire Larousse (1951*) est le premier à déclarer que « W est la 23e lettre de l’alphabet. »

    Par contre, chose curieuse, un Larousse de 1947** ne dit pas explicitement la position de la lettre dans l’alphabet - on y retrouve, pour la définition - en partie - le texte déjà utilisé dans l’édition du dictionnaire encyclopédique Larousse de 1900 (Augé). Mais le V y est cité comme la 22ème lettre et le X comme la vingt-quatrième... à l’utilisateur de 1947, donc la responsabilité de classer le W comme vingt-troisième lettre !

    * Larousse Élémentaire Illustré, dixième édition par Claude et Paul Augé. Dépôt Légal 1948-2e N° 974, un volume.

    ** Nouveau Petit Larousse illustré, dictionnaire encyclopédique, même auteurs, 1947, un volume.


  • Vous, je sais pas, mais moi, ce V m'inspire

     

    Le 15 vendémiaire An 2 (6 octobre 1793)
    Naissance du Calendrier Républicain

     

     

    La commission Romme

    L'organisation du nouveau calendrier a été créée par une commission formée de Gilbert Romme et de Claude Joseph Ferry, qui demandèrent que Charles-François Dupuis leur soit adjoint. Ils associèrent Louis-Bernard Guyton-Morveau, Joseph-Louis Lagrange, Joseph Jérôme Lefrançois de Lalande, Gaspard Monge et Alexandre Guy Pingré à leurs travaux. Gilbert Romme fut le rapporteur de la commission, et c'est à ce titre que la création du calendrier républicain lui est généralement attribuée.


    Charles-Gilbert Romme / Auteur : H. Rousseau.



    Fabre d'Églantine / Auteur : Inconnu.

    Nomenclature

    Les noms des mois et des jours furent conçus par le poète Fabre d'Églantine avec l'aide d'André Thouin, jardinier du Jardin des plantes du Muséum national d’histoire naturelle. Chaque nom de mois rappelle un aspect du climat français (décembre, nivose, la neige) ou des moments importants de la vie paysanne (septembre, vendémiaire, les vendanges). Chaque jour était caractérisé par le nom d'un produit agricole, d'une plante, d'un animal ou d'un outil en lieu et place des noms de saints du calendrier traditionnel. De ce fait, ce calendrier, que ses concepteurs voulaient « universel », était fortement lié à son pays d'origine et au poids économique que représentaient les activités agricoles à l'époque.

    Sources texte: Wikipédia
    Source images: 1789-1799.blogspot

    Voir mon article précédent sur le même sujet


  • Le 25 Avril 1792, Rouget de l'Isle compose Le Chant de guerre pour l'armée du Rhin, précurseur de l'hymne national français La Marseillaise.

     

    Depuis le 20 avril 1792, la France est officiellement en guerre contre l’Autriche qui sera bientôt rejoint par la Prusse. Si la guerre est dans tous les esprits depuis déjà longtemps, elle n’en suscite pas moins de nombreuses craintes d’invasion. Il faut des soldats sous les armes, et il faut les encourager ! A Strasbourg, le maire de Dietrich a l’idée de demander à un jeune capitaine du Génie, musicien à ses heures, de composer un chant patriotique pour les soldats qui se battent dans la région du Rhin.

    Le 25 avril 1792, ce capitaine, Claude Joseph Rouget de Lisle, tombe en arrêt sur une affiche placardée par la Société des Amis de la Constitution. C’est un appel à la mobilisation. Le texte débute par une vibrante injonction patriotique : « Aux armes, citoyens ! ». Le jeune homme tient sa première idée de chant. Le soir même et pendant toute la nuit, il écrit six couplets dont il compose la musique sur son violon. Le lendemain, devant le maire de Dietrich et ses invités, il entonne pour la première fois en public son « Chant de guerre pour l’armée du Rhin ». L’assistance est stupéfaite par le souffle de la composition, en particulier par le refrain qui débute par les mots que Rouget de Lisle a vu sur la fameuse affiche : « Aux armes, citoyens ! »…

    Le succès du chant est immédiat. De bouches à oreilles et sur des tracts imprimés, il se répand un peu partout dans le pays. Jusqu’à atteindre Montpellier, où il tombe entre les mains d’un certain François Mireur, chargé d’accompagner les volontaires de l’Hérault vers le front du nord. Or la route de ces volontaires du sud passe par Marseille qui, elle aussi, est prête à envoyer des volontaires pour défendre la patrie en danger.

    Le 21 juin 1792, Mireur, en tant que délégué de Montpellier, est invité au Club des Amis de la Constitution de Marseille. Le lendemain 22 juin, il est l’hôte d’honneur d’un grand banquet à la fin duquel on lui réclame bien évidemment un discours. Mireur a alors l’idée d’entonner le chant qu’il a amené avec lui. L’effet est immédiat. A la fin du quatrième couplet, les gens surexcités se mettent debout et entonnent le refrain à gorges déployées. Le lendemain même, alors que Mireur repart rejoindre son bataillon de volontaires, deux journalistes marseillais impriment les paroles qui se répandent dans toute la ville.

    Dès le 25 juin, Marseille enrôle. On espère 600 hommes, ils sont finalement 516, mais particulièrement motivés. On leur distribue à chacun un exemplaire du chant amené par Mireur et déjà très populaire dans la ville. Ils décident d’en faire leur chant de marche. Le 3 juillet, le bataillon des « Fédérés » marseillais se met en route, à pied, pour la capitale. Sur tous les chemins, dans chaque hameau, chaque village, chaque ville, ils défilent fièrement en chantant cette chanson patriotique si entraînante. Leur chef, Barbaroux, témoigne dans ses mémoires de l’extraordinaire ferveur et de l’émotion populaire soulevée par ce chant au son duquel les gens n’hésitent pas à se mettre à genoux devant les marseillais.

    Le 29 juillet, le bataillon marseillais entre dans Paris. Et bien évidemment, au son rythmé des tambours de marche, ils entonnent fièrement ce chant qui les accompagne depuis plus d’un mois. Là encore, les parisiens sont complètement électrisés. Au refrain, les marseillais agitent leurs drapeaux, leurs chapeaux et leurs sabres. Le succès populaire est fulgurant. Très vite, alors que les marseillais sont souvent appelés à le chanter au Palais-Royal, le chant se répand comme une traînée de poudre. Sur toutes les places publiques, on peut trouver quelqu’un qui l’interprète et qui l’enseigne à son tour. Les parisiens qui ne l’ont jamais entendu demandent, curieux :  « Mais quel est ce chant ? » A quoi on leur répond invariablement : « Mais c’est l’hymne des marseillais ! ». Le nom est lancé. Le peuple l’adopte immédiatement. C’est ainsi que par le bouche à oreille et la célèbre gouaille populaire parisienne, «  l’hymne des marseillais » va devenir « la Marseillaise ».

    Le 10 août 1792, le désormais célèbre bataillon des marseillais s’illustre dans cette journée insurrectionnelle qui voit la prise des Tuileries et qui consacre la fin de la monarchie constitutionnelle et l’avènement de la République. La Marseillaise, déjà adoptée par le peuple, devient alors un véritable hymne patriotique républicain qui est repris par les soldats sur tous les champs de bataille où le sang coule pour la défense de la patrie. Elle est officiellement déclarée « Chant National » le 14 juillet 1795 et acquiert une renommée européenne.

    Sous le 1er Empire, Napoléon la fait interdire. Bien évidemment, la Restauration qui suit maintient cette interdiction. Pourtant, les paroles et l’air restent solidement ancrés dans les cœurs. Et lors des révolutions de 1830 et 1848, elles réapparaissent sur toutes les lèvres. Sous le second Empire, elle est à nouveau proscrite comme un chant séditieux.

    Rouget de Lisle meurt le 26 juin 1836. Ce fervent patriote aura eu l’honneur de connaître l’essor populaire de sa chanson, mais le royaliste convaincu qu’il était a du trouver quelque peu amer le fait qu’elle soit devenue un hymne républicain.

    Il faut attendre le 14 février 1879, pour que, sous la IIIème République, la Marseillaise soit définitivement proclamée « Hymne national des Français ». La version complète comprend quinze couplets. Mais on n’en retient généralement que six ou sept, et, dans l’usage populaire, c’est seulement le premier couplet et le refrain qui sont chantés.

    Aujourd’hui, l’article II de la Constitution de la Vème République proclame : « La langue de la République est le français. L'emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge. L'hymne national est la Marseillaise. La devise de la République est Liberté, Égalité, Fraternité. Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. »

    Source images Gallica

    Le texte intégral:

    1. Allons enfants de la patrie,
    Le jour de gloire est arrivé !
    Contre nous de la tyrannie,
    {L’étendard sanglant est levé ! (bis)
    Entendez-vous dans les campagnes,
    Mugir ces féroce soldats ?
    Ils viennent jusqu’en dans vos bras
    Egorger vos fils, vos compagnes !

    Aux armes, citoyens !
    Formez vos bataillons !
    Marchons ! Marchons !
    Qu’un sang impur
    Abreuve nos sillons !

    2. Que veut cette horde d’esclaves,
    De traîtres, de rois conjurés ?
    Pour qui ces ignobles entraves,
    {Ces fers dès longtemps préparés ? (bis)
    Français ! pour nous, ah ! quel outrage !
    Quels transports il doit exciter !
    C’est nous qu’on oser méditer
    De rendre à l’antique esclavage !

    Refrain.

    3. Quoi ! ces cohortes étrangères
    Feraient la loi dans nos foyers !
    Quoi ! ces phalanges mercenaires
    {Terrasseraient nos fiers guerriers ! (bis)
    Grand Dieu ! par des mains enchaînées
    Nos front sous le joug se ploieraient !
    De vils despotes deviendraient
    Les maîtres de nos destinées !

    Refrain.

    4. Tremblez, tyrans ! et vous perfides,
    L’opprobre de tous les partis.
    Tremblez ! vos projets parricides
    {Vont enfin recevoir leur prix ! (bis)
    Tout est soldat pour vous combattre.
    S’ils tombent, nos jeunes héros,
    La France en produit de nouveaux,
    Contre vous tout prêts à se battre !

    Refrain.

    5. Français, en guerriers magnanimes,
    Portez ou retenez vos coups !
    Epargnez ces tristes victimes,
    {A regret s’armant contre nous. (bis)
    Mais les despotes sanguinaires,
    Mais les complices de Bouillé,
    Tous ces tigres qui, sans pitié,
    Déchirent le sein de leur mère !…

    Refrain.

    6. Amour sacré de la patrie,
    Conduis, soutiens nos bras vengeurs !
    Liberté, liberté chérie,
    {Combats avec tes défenseurs ! (bis)
    Sous nos drapeaux, que la victoire
    Accoure à tes mâles accents !
    Que tes ennemis expirants
    Voient ton triomphe et notre gloire !

    Refrain.

    7. Nous entrerons dans la carrière
    Quand nos aînés n’y seront plus ;
    Nous y trouverons leur poussière
    {Et la trace de leur vertu. (bis)
    Bien moins jaloux de leur survivre
    Que de partager leur cercueil,
    Nous aurons le sublime orgueil
    De les venger ou de les suivre !

    Refrain.

    8. Dieu de Clémence et de Justice
    Vois nos tyrans, juge nos cœurs.
    Que Ta bonté nous soit propice,
    {Défends-nous de ces oppresseurs (bis)
    Tu règnes au ciel et sur la terre
    Et devant Toi tout doit fléchir,
    De ton bras, viens nous soutenir,
    Toi grand Dieu, maître du tonnerre…

    Refrain.

     

    Sources:
    Texte: historiweb.com
    Images: Gallica


  • V comme Vendetta

    Pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt ?

    Voici mon masque perso, mon fond d'écran Twitter (vous pouvez l'agrandir pour le télécharger) et mon avatar Facebook, installés lors de mon coup d'gueule contre la mise en ligne payante des Archives de la Charente.

     

    V pour Vendetta (V for Vendetta) est un film américano-germano-britannique, réalisé par James McTeigue, sorti en 2006, et adapté par les Wachowski du comic V pour Vendetta d'Alan Moore et David Lloyd.

    La véritable identité de V est un mystère : on sait seulement qu'il fut emprisonné dans un camp de concentration pour opposants au régime, où il a subi des expériences médicales qui l'ont transformé. Il réussit un jour à s'échapper de sa cellule numéro 5 (V en chiffres romains), et met vingt ans à élaborer sa vengeance contre tous ses tortionnaires. Il porte un masque de comédie en l'honneur de Guy Fawkes, un combattant de la liberté du XVIIe siècle qu'il veut imiter en sortant le peuple de la léthargie dans laquelle il est plongé depuis l'avènement du gouvernement du Haut Chancelier Sutler. Si V utilise des moyens violents pour arriver à ses fins, il n'en reste pas moins un gentleman érudit, raffiné et romantique.


    Guy Fawkes selon l'artiste britannique George Cruikshank.
    Illustration du roman Guy Fawkes (1840) de William Harrison Ainsworth.

    Guy Fawkes, (prononcer [gaɪ fɔːks]) (13 Avril 1570 au 31 Janvier 1606), aussi connu comme Guido Fawkes, le nom qu'il a adopté en combattant pour les Espagnols aux Pays-Bas, a été membre d'un groupe provincial catholiques anglais qui a planifié le Conspiration des poudres de 1605.

    Fawkes est né et a étudié à York. Son père est mort alors qu'il n'avait que huit ans, sa mère épousa ensuite un catholique récusant. Fawkes se convertit plus tard au catholicisme et quitta la Grande-Bretagne pour le continent, où il a combattu dans la Guerre de Quatre-Vingts Ans aux côté de l'armée catholique espagnole contre les réformateurs protestants néerlandais. Il est resté en Espagne pour solliciter l'appui d'une rébellion catholique en Angleterre, mais en vain. Il a ensuite rencontré Thomas Wintour, un autre militaire anglais sur le continent, avec qui il retourna en Angleterre.

    Wintour a présenté Fawkes à Robert Catesby Fawkes, qui a planifié d'assassiner le roi Jacques I er et restaurer un monarque catholique au trône. Les comploteurs ont obtenu le bail à une crypte sous la Chambre des Lords, et Fawkes a été mis en charge de la poudre à canon, stockés là. Poussées par la réception d'une lettre anonyme, les autorités ont fouillé le palais de Westminster pendant les premières heures du 5 Novembre, et ont trouvé Fawkes qui gardait les explosifs. Au cours des jours suivants, il a été interrogé et torturé, et finalement, il a cédé. Immédiatement avant son exécution, le 31 Janvier, Fawkes a sauté de l'échafaud où il devait être pendu et s'est cassé le cou, évitant ainsi l'agonie de la mutilation qui a suivi.

    Fawkes est devenu synonyme de la Conspiration des Poudres, dont la défaillance a été commémorée en Angleterre depuis le 5 Novembre 1605. Son effigie est traditionnellement brûlée sur un bûcher, souvent accompagnée d'un feu d'artifice.


    La signature de Guy Fawkes immédiatement après la torture
    (on lit « Guido ») et huit jours plus tard.

    Source Wikipédia


  • v comme Vésuve

     

    Le Vésuve est le seul volcan actif de l'Europe continentale.

    Sa nature volcanique fut révélée par Strabon (58 avant J-C, 25 après J-C) ; et c'est en l'étudiant, entre 1766 et 1794, que Lord Hamilton, ambassadeur du roi d'Angleterre à la cours de Naples, jeta les bases de la volcanologie moderne.

    C'est au sommet du Vésuve que fut construit le 1er laboratoire au monde de surveillance volcanique.

    Le Vésuve est sans doute le volcan le plus célèbre du monde ; le plus dangereux également... C'est un volcan actif qui s'est manifesté à plusieurs reprises par le passé, et dont la cheminée volcanique est bouchée. Son réveil pourrait entrainer une explosion cataclysmale avec destruction du sommet, déluge de laves, de pierres, de cendres, tremblements de terre, raz de marée... Deux à trois millions de personnes vivent à ses pieds ; les méthodes actuelles de surveillance permettent de prévoir le pic éruptif 8 à 10 jours à l'avance seulement...  Les autorités savent que l'évacuation totale de la population est impossible en si peu de temps... Les prévisions les plus optimistes évoquent un chiffre de 250 000 morts !

     

     

     

    Éruption du Vésuve, lundi 9 août 1779
    William Hamilton (1730-1803)

    Relevé dans les Affiches d'Angers d'octobre 1779

    vésuve

     

    Lire également:


  • Trouvé sur les AD T 1581-1792 de Lassay-les-Châteaux (53)

    Le six février 1772 on a trouvé dans le haut cimetière
    un cercueil de "mastic" ou il y avoit encore des os
    à un pied et demi avant en terre

    Je cherche à comprendre ?
    Est-ce un terme nécrologique ou juste une erreur d'interprétation ?