• Le siège de Savannah est une bataille de la guerre d'indépendance des États-Unis en 1779. Une année auparavant, la ville de Savannah, capitale de la colonie britannique de Géorgie, avait été capturée par le corps expéditionnaire britannique du lieutenant-colonel Archibald Campbell. Le siège en lui-même consiste en une tentative franco-américaine de reprise de Savannah allant du 16 septembre 1779 au 18 octobre 1779. Le 9 octobre 1779, un assaut majeur contre les Britanniques échoue. Pendant l'attaque, le comte polonais Kazimierz Pułaski, combattant pour les États-Unis tombe mortellement blessé. Avec l'échec de l'attaque, le siège échoue, et les Britanniques conservent le contrôle de la Géorgie jusqu'en 1782.

     

    Cette bataille est connue dans l'histoire d'Haïti car une légion de plus de 500 gens de couleur de Saint-Domingue combattirent du côté français. Il est probable qu'Henri Christophe, futur roi de Haïti indépendant ait fait partie de ces troupes. Parmi les combattants, plusieurs officiers blancs devinrent ensuite des figures des réfugiés français de Saint-Domingue en Amérique. (Wikipédia)

    Jean FOURÉ (sosa 956), Menuisier de Marine, né à Saint-Joachim (44) le 9 juillet 1741, fils de Jean FOURÉ et de Madeleine MAHÉ,
    Embarqué sur le
     
    Dauphin Royal, il part combattre au côté des Américains, et tenter de reconquérir Savannah aux mains des Britanniques. Il y laissera la vie en 1779, à l'age de 38 ans, laissant sa femme, Marie AOUSTIN, épousée le 27 novembre 1764 à Saint-Joachim, seule avec leurs 6 enfants.

    Je cherche aujourd'hui des traces de son décès, n'ayant que cette année, 1779, pour référence...

    Le Dauphin RoyalDessin du décor du " dauphin royal " attribué à Pierre Puget

    Le Dauphin Royal est un vaisseau de ligne de la Marine royale française en service de 1738 à 1783. Vaisseau de 2e puis de 3e rang portant successivement 74 puis 70 canons qui précède de quelques années la célèbre classe des « 74 canons ».

    Il participe avec succès aux nombreuses missions d'escorte vers l'Amérique lors de la guerre de Succession d'Autriche. Refondu de 1749 à 1751 à Brest par Jacques-Luc Coulomb, il est réduit à 70 canons, ce qui améliore ses qualités de nautiques et fait de lui un excellent marcheur.

    Au début de la guerre de Sept Ans, le Dauphin Royal effectue plusieurs voyages à destination de Louisbourg, sur l'île Royale, en 1755 et 1757. Il était commandé par le capitaine du Tertre de Montalais dans la flotte de vingt bâtiments de Dubois de La Motte chargée d'escorter en mai 1755 d'importants renforts pour le Canada. Le Dauphin Royal faisait partie des trois vaisseaux de l'escadre ayant gardé toute leur artillerie pour accompagner les dix-sept autres armés en flûte et servant de transport pour les 3 000 hommes de troupes. Le 10 juin 1755, alors qu'il a été séparé de l'escadre par le brouillard en compagnie de deux flûtes, il est attaqué au large de Terre-neuve par les forces de l'amiral Boscawen chargées d'intercepter le convoi. Navire bon marcheur, il échappe cependant à la capture, contrairement aux deux flûtes, l’Alcide et le Lys. En 1758, malgré sa taille, il est déclassé en vaisseau de 3e rang. Il participe ensuite à la bataille des Cardinaux, le 20 novembre 1759, sous les ordres du Chevalier d'Uturbie Fragosse. Fuyant le champ de bataille après l'engagement qui a vu la destruction de l'arrière garde, il parvient à se réfugier à Rochefort.

    Il est refondu à nouveau de 1768 à 1769 à Rochefort par Guillaume Clairain-Deslaurier. Son artillerie se compose alors de 26 canons de 36 livres ; 28 de 18 livres et 16 de 8, soit 70 pièces (l'artillerie des gaillards a été réduite). Pendant la guerre d'indépendance américaine, il est engagé à la bataille d'Ouessant, le 27 juillet 1778. Commandé par le marquis de Nieuil, il fait partie de l'escadre commandée par le comte du Chaffault. En juillet 1779, il participe à la bataille de la Grenade dans les vingt-cinq vaisseaux de l'escadre du comte d'Estaing contre celle de Byron. En décembre de cette même année, il fait partie des sept vaisseaux qui stationnent à la Martinique sous le commandement de La Motte-Picquet. Il ne participe pas au combat devant l'île que soutient La Motte-Picquet contre Hyde-Parker car il est provisoirement désarmé à ce moment-là.

    Il est finalement condamné en 1783, après 43 ans de services et après avoir traversé avec succès les trois grands conflits maritimes du XVIIIe siècle. (wikipédia)

     

    • Franklin et la route vers une guerre généralisée (1778-1779)

     

     

     

     

    Contrairement à la prise de Philadelphie, la défaite des Britanniques lors de la campagne de Saratoga transforma radicalement la guerre. Réalisant que cette défaite anéantit les espoirs de victoire des Britanniques, le premier ministre Lord North dépêcha en Amérique, en février 1778, une nouvelle commission de paix afin de négocier avec le Congrès. Par contre, la Commission Carlisle ne disposa pas du pouvoir de reconnaître l’indépendance américaine, ce qui fit qu’elle fut largement ignorée par le Congrès.

    Entre temps, un autre Américain du nom de Benjamin Franklin, qui vivait à Paris depuis 1776, utilisa la victoire de Saratoga et la possibilité d’un rapprochement anglo-américain dans le but de persuader la France de signer des traités avec les États-Unis. Ce faisant, l’Amérique allait recevoir des fournitures militaires en plus de voir la France s’engager à envoyer des troupes de l’autre côté de l’océan. En 1779, l’Espagne entra également dans le conflit aux côtés de la France et lorsque l’Angleterre déclara la guerre à la Hollande (pour avoir entretenu des relations commerciales avec les États-Unis et la France), la révolution américaine se transforma en un conflit généralisé.


    Peinture de Rob Chapman montrant un soldat britannique blessé à la bataille de Guildford Courthouse (1781).

     

    Les premiers mois de 1778, qui virent d’intenses négociations entre les États-Unis et la France sous l’égide de Franklin, correspondent aussi avec une réorientation de la stratégie britannique, à la lumière de l’expansion mondiale du conflit. Le besoin d’écraser la rébellion devint subordonné à une stratégie visant la protection des possessions britanniques aux Indes et en Méditerranée. Par ailleurs, l’échec du général Howe à vaincre l’armée affaiblie de Washington localisée à Valley Forge (Pennsylvanie) entraîna son rappel puis son remplacement par Sir Henry Clinton. Ce dernier reçut l’ordre d’évacuer Philadelphie et de regrouper ses forces à New York et à Newport (Rhode Island).

     

    Ayant ainsi débuté l’évacuation de Philadelphie en juin 1778, l’armée de Clinton fut prise d’assaut par Washington, dont les troupes beaucoup mieux entraînées et disciplinées émergèrent de Valley Forge pour livrer bataille à Monmouth (28 juin). Celles-ci furent entraînées par un habile général attiré par la cause américaine, le Prussien Friedrich, baron von Steuben. Ce dernier transforma l’Armée Continentale et en fit un instrument de guerre capable d’affronter les réguliers britanniques. Ce furent donc deux armées relativement égales qui s’affrontèrent à Monmouth, malgré que cette bataille ne fut pas concluante, sauf que ce fut au final la cause américaine qui en sortit à nouveau vainqueur. Par exemple, l’échec d’une force franco-américaine visant à prendre Newport en août, une campagne dans laquelle un nouveau régiment d’Afro-Américains du Rhode Island sous les ordres du colonel Christopher Green se distingua, puis un autre revers subi par un contingent franco-américain devant Savannah (Georgie) en octobre, démontra que cette alliance constitua malgré tout un obstacle de taille à la victoire britannique.

    Source: le Blog de Carl Pépin (Historien)

    Quelques pistes pour mes recherches:

     


  • Relevé sur les Affiches d'Angers de février 1780

     


  • C'est la plus vieille mention de "Généalogiste" qu'il m'est été donné de trouver.

    Les Affiches d'Angers de février 1780


  •  

     

                                                             Perdre sa femme, la chercher, la faire insérer
                                                             dans nos Affiches, paroitra quelque chose d'ex-
                                                             traordinaire dans ce siècle: le fait n'en est pas moins
                                                             vrai. Une femme âgée d'environ 33 ans, du lieu
                                                             de Gardanne, nommée Anne Bernard, Epouse
                                                             de François Amalbert, du même lieu, en est
                                                             partie à 11 heure du soir le 19 juillet dernier;
                                                             & depuis, son mari n'en a plus eu de nouvelles,
                                                             quelques recherches qu'il ait faites pour savoir
                                                             ce qu'elle est devenue. Voici le signalement qu'il
                                                             en donne. Cette femme est grande & extrêmement
                                                             maigne: elle a le visage long, de grand yeux
                                                             bleus, le nez aquilain & long, la bouche petite
                                                             & le teint blanc. Son habillement consistoit en un
                                                             jupon de calamandre, bleu & rouge; un man-
                                                             telet fond bleu à fleurs blanches, & un tablier
                                                             à petit cadrille bleu & blanc. Ceux qui l'auront
                                                             trouvée ou qui pourront en donner des nouvelles,
                                                             s'adresseront au Bureau d'Avis à Aix.
                                                                                                                              (Affiches d'Aix)

    Les Affiches d'Angers de Septembre 1779



  • Pays basque : la photo de faux jumeaux qui fait le tour du monde

    Nés à Saint-Sébastien, ces jumeaux dizygotes qui se prennent la main dans leur couveuse sont depuis mardi les bébés les plus connus de la toile

    Nés à Saint-Sébastien, ces jumeaux dizygotes qui se prennent la main dans leur couveuse sont depuis mardi les bébés les plus connus de la toile (DIARIO VASCO)|| "El Diario Vasco"

    Nés à Saint-Sébastien, ces jumeaux dizygotes qui se prennent la main
    dans leur couveuse sont depuis mardi les bébés les plus connus de la toile (DIARIO VASCO)
     
    Danel et Maria|| Arizmendi, "El Diario Vasco"
     
     
    Danel et Maria
     

    260 000 vues sur Youtube en trois jours. 20 000 "J'aime" sur Facebook en 24 heures. La photo de Danel et María, des faux jumeaux nés à la polyclinique de Saint-Sébastien, a fait le tour du monde depuis que le média guipuzcoan "El Diario Vasco" l'a mise en ligne mardi dernier sur son site. 

    Quelques instants après leur naissance, ces jumeaux dizygotes à peine déposés dans leur berceau se sont instinctivement pris la main. Ce geste spontané, saisi par un infirmier de la maternité, a ému depuis plusieurs jours des centaines de milliers d'internautes ainsi que des médias du monde entier. Le quotidien évoque la Chine, les Emirats Arabes Unis, l'Australie, les Etats-Unis et dit avoir été contacté par des confrères d'Amérique du Sud.

    Les parents racontent au Diario Vasco comment ils sont devenus "les parents des bébés qui ont fait le tour du monde". Le père raconte ainsi avoir reçu un appel d'un cousin habitant en Irlande, lui demandant s'il s'agissait de ses enfants sur la photo.

    Source: Sud Ouest.fr


  • Élections Municipales de 1935

    Rappelons rapidement le contexte : en mai 1935 (c'est alors les 5 et 12 mai que se déroulent en effet les élections municipales), cela fait un peu plus de deux ans que l'Allemagne voisine est sous la domination du parti national socialiste.
    La IIIe République, impliquée dans une grave crise économique et politique (affaire Stavisky) a connu une chaude alerte en février 1934 où les manifestations organisées par les mouvements d'anciens combattants (l'UNC notamment dirigée entre autres par Jean Goy, député du Perreux sur Marne), les ligues et les Croix de Feu du colonel de la Rocque ont failli se terminer par la prise d'assaut du Palais Bourbon.

    On sait aussi que les partis de gauche, comme les syndicats CGT (d'obédience socialiste à l'époque) et CGTU (proche des communistes), ont conduit dès le 6 février la riposte aux mouvements de la droite extra parlementaire, cela se terminant par la fameuse contre manifestation du 12 février sur le cours de Vincennes et la réunion des cortèges constitués par chacune des deux grandes organisations syndicales dans une seule manifestation.

    Ainsi engagée, la démarche de 'Front Populaire' rassemblant l'ensemble des forces de gauche trouvera sa concrétisation dans la célébration du 14 juillet 1935 et le « serment » du Front Populaire, rédigé entre autres par le Cévenol André Chamson et le Breton Jean Guéhenno, bien après la constitution du Comité de Vigilance des Intellectuels Antifascistes en mars 1934, en réaction aux manifestations de février.

    En mai 1935, nous sommes donc en quelque sorte dans l'entre deux.

    La poussée vers l'unité des forces de gauche travaille à la fois le PCF – SFIC, la SFIO et le « vieux «  parti radical, mené par Edouard Herriot, où le mouvement des « Jeunes Turcs » (Mendès France par exemple) travaille dans le sens de l'unité d'action et de programme des partis de gauche.

    Aussi, dans nos élections municipales de 1935, nous avons tous les cas de figure : parfois les candidats et listes de gauche anticipent la logique d'union qui sera particulièrement efficace un an plus tard, presque jour pour jour, lors des législatives, parfois, ce n'est pas le cas...

    Source: politiquemania.com

    Parlons maintenant d'Angers en particulier, voici quasiment au jour le jour le déroulement de cette Élection, vu par le Petit Courrier d'Angers.

     

    • Les Listes en présence

     

    Des propos acerbes et violants durant toutes la Campagne et ce dès les panneaux d'affichage

    • Avant le Scrutin du 5 Mai

       

     

     

     

    • A l'issue du 1er Tour, les 7 et 8 Mai

      

    • Avant le Ballotage du 2e Tour du 12  Mai, les Listes en présence


    M. Bernier est élu maire
    MM. Jacquin, Nau
    Delhomme, Maréchal
    docteur Cocard et Guichard
    sont élus adjoints

    On s'aperçoit que devant une égalité parfaite, quasiment tous sont élus au Bénéfice de l'âge

     

    Les autres Nouveaux Maires

     

    • L'Élections municipales de 1935 aux AD49

     


  • On croit ces perturbations météorologiques récentes, et pourtant déjà en 1935:

    Du vent, de la gelée, de la neige, un froid très vif, et partout des vergers sans fleurs et des récoltes compromises.

     

    Relevé dans le Petit Courrier du 19 mai 1935