• Généalogie Lapinotique
     



    Qui n'a jamais été émerveillé de savoir que son arrière-arrière-grand-père a épousé la fille du préfet de Paris sous Napoléon ?
    En se plongeant ainsi dans son arbre généalogique, on découvre le glorieux passé de sa famille.
    En réalité, il en est de même chez les lapins, à ceci près qu'en généalogie lapinotique, l'échelle de temps est différente. Là où l'Homme compte 18 ans, le lapin compte 18 semaines, ce qui entraîne la cohabitation de plus de 18 générations à la fois, donc une certaine continuité générationnelle (au regard du faible taux de mortalité). Ceci fait que l'arbre généalogique existe matériellement, à l'état vivant.
    Donc, le lapin dispose d'un accès immédiat à l'information généalogique, qu'il peut, de surcroît, modifier à volonté...

    Auteur: Rémi Peyre, site de normale sup.org


  • L'été s'ra chaud, l'été s'ra chaud.

    AD Rene (72) - BMS 1700 - 1722


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    De la chaleur


    "L'an 1707, le vingtième juillet et le jour suivant, il fit une chaleur si grande que non seulement on ne pouvait pas travailler, mais même qu'on ne pouvait presque pas demeurer dehors. Il mourut beaucoup de personnes en plusieurs endroits, qui tombaient morts sans avoir senti aucun mal, ni aucune autre infirmité que celle de l'extrème chaleur; une infinité d'autres furent obligés d'abandonner le travail, les animaux même ne pouvaient travailler, ni supporter la chaleur tant elle était grande. Il ne mourut cependant qu'un homme dans cette paroisse."


    Acte de décès de Pierre GOUPIL

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    "Aujourd'hui vingtième jour de juillet 1707 a été inhumé dans le cimetière de cette église, par nous curé soussigné (Négrier), le corps de Pierre Goupil, lequel décéda le mardi, jour précédent, par l'extrème chaleur qu'il s'enfuit, étant à couper du blé dans la plaine, et tomba mort sans avoir senti auparavant aucune atteinte de maladie. En ce jour-là, la chaleur fut si grande qu'il mourut plusieurs personnes en différents endroits et qu'un très grand nombre se trouva si mal qu'ils furent obligés d'abandonner leur travail."


  • On a rien inventé en matière de politesse

    Registre en ligne de Luitré(35), 1743

    AD BMS Luitré 1743 Vue 2/37

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    Je n'ose traduire, vous le ferez très bien vous même Laughing

  • Un trait (ou une traite) d'humour de la part du Curé
     
    Registre Brignoles (83) - S -  1614



    Jane TAURELLE, fille de Jean TAUREAU!! Laughing

     


  • Un prince sans nom


    Registre en ligne - Brignoles (83), 1607


    L'an 1607 et le 16 avril
    seconde feste de psques
    Marie de Medicis Reyne
    de france et femme de Henry
    de Bourbon quastrième c'est
    accouchée de son fils puisné
    le Duc d'Orleans a esté
    baptisé le ...........................
    et s'appelle ........................




    Ce second fils d'Henry IV et Marie de Médicis, né le 16 avril 1607 est mort d'une crise d'épilepsie le 17 novembre 1611.
    Certains historiens l'avaient prénommé Nicolas, mais il semble qu'en fait il n'ait jamais eu de nom, en tous cas le curé de Brignoles ne le prénomme pas!
    Malherbe indique que « monsieur d’Orléans a cuidé n’être que Monsieur sans queue, le roi ayant dit aussitôt qu’il fut né qu’il ne voulait point qu’il eût plus de 10 000 Lt de rente en fonds de terre et que, s’il servait bien son frère, il lui donnerait des pensions. Toutefois hier matin, il dit qu’il voyait bien que ce nom de Monsieur d’Orléans était déjà tellement publié au-dehors et au-dedans du royaume, par les dépêches qui avaient été faites, qu’il n’y avait plus d’ordre de le supprimer ; si bien que ce sera Monsieur d’Orléans, mais titulairement et non autrement »
    Le biographe de Marie de Médicis dit que cetenfant est malingre, chétif, « doué d’une tête énorme sur un corps de squelette (...) il (...) traîna, constamment souffrant » et qu'à sa mort « on lui ouvrit le crâne, il avait le cerveau rempli de catarrhes et tout gâté, plein d’eau noire et le cervelet qui s’émiait aux doigts en le maniant ».
    Mais Tristan Lhermitte, qui vécu en la compagnie des enfants de France, raconte:
    « Ce jeune soleil entre nos princes n’avait pas encore atteint un lustre, et donnait de si grandes espérances de ses divines qualités, que c’était une merveille incomparable. Il était extrêmement beau de visage, mais il était encore plus avantagé pour l’esprit et le jugement, et disait presque toujours des choses si raisonnables et si sensées qu’il ravissait en admiration tout ce qui était près de lui.
    (…) je remarquerai seulement ici un trait enfantin de son naturel enclin à la miséricorde. Un soir qu’il avait quelque petite indisposition, sa gouvernante, dame sage et prudente, et qui rendit son nom célèbre par sa vertu, s’avisa de m’envoyer quérir pour le divertir quelques heures avec mes histoires fabuleuses ; (…) j’eu recours aux fables d’Ésope (…) sa santé demandant qu’il demeurât quelque jour en repos, j’eu l’honneur de l’entretenir plusieurs fois (…) Je vins à lui conter une certaine aventure d’un loup et d’un agneau qui buvaient ensemble au courant d’une fontaine ».
    Suit le récit de cette fable bien connue, comment le loup accuse l’agneau d’une certaine faute, « comme l’agneau repartit que cela ne pouvait être lui, puisqu’il était né que depuis deux mois. Là-dessus, ce jeune prince, voyant où tendait la chose, tira vivement ses petits bras hors de son lit, et me cria d’une voix craintive, ayant presque les larmes aux yeux : « A ! petit page, je vois bien que vous allez dire que le loup mangea l’agneau. Je vous prie de dire qu’il ne le mangea pas ». Ce trait de pitié fut exprimé si tendrement et d’une façon si fort agréable qu’il ravit en admiration toutes les personnes qui l’observèrent, et pour moi, j’en fus si sensiblement touché que cette considération me fit changer sur-le-champ la fin de ma fable au gré des sentiments de cette petite merveille. (…)
    Cette divine fleur [ le prince] ne fut pas de ces fleurs qu’on nomme éternelles, ce fut un lis qui ne dura guère de matins. La terre la rendit au Ciel, avant qu’elle l’eût gardé plus d’un lustre. Et l’Europe perdit par sa mort de grandes espérances et de grandes craintes. Les plus excellents médecins furent appelés à sa maladie ; et comme ceux de cette profession ne s’accordent jamais guère en leurs jugements, ils donnèrent différents avis sur la manière de le traiter durant son mal, et ne cessèrent pas leur dispute après qu’il eut cessé de vivre. Cependant ils furent tous contraints d’avouer qu’il y avait quelque mauvais principe en la constitution du corps de ce jeune prince, qui l’empêchait de retenir plus longtemps sa belle âme, qui fit connaître, peu devant que d’aller là-haut, qu’elle était toute lumineuse. Toute la cour en prit le deuil. »


    Source: Vies d'autrefois via Wikipédia, Nicolas de France (wikipédia),

    L'histoire retiendra que

    • Le quatrième enfant d'Henri IV et de Marie de Medicis est né le 16 avril 1607.
    • Il est appelé par son titre, qui est duc d'Orléans.
    • Il n'a pas reçu de prénom.
      Il ne s'appelait pas Nicolas, comme cela est dit parfois par erreur.
      Il n'a pas eu le temps d'être baptisé.
    • Il est mort le 17 novembre 1611.
    • Henri IV et Marie de Medicis ont eu six enfants :
      Louis XIII (1601-43), Elisabeth (1602-44), Christine (1606-63), N... (1607-11), Gaston (1608-60), et Henriette (1609-69).
    • Henri IV s'était marié une première fois avec Marguerite de Valois (1553-1615), surnommée "la reine Margot".
      Ils n'ont eu aucun enfant.
      Le mariage a été annulé par le pape à la demande d'Henri IV et du duc de Toscane.
    • Henri IV a eu huit enfants hors mariage :
      Avec Gabrielle d'Estrées : César, duc de Vendôme (1594-1665), Catherine-Henriette (1596-1663), Alexandre, chevalier de Vendôme (1598-1629)
      Avec Henriette d'Entraigues : Gaston-Henri, duc de Verneuil (1601-1682), Gabrielle-Angélique (1602-1627)
      Avec Jacqueline de Bueil : Antoine, comte de Moret (1607-1632)
      Avec Charlotte des Essarts : Jeanne-Baptiste (1608-1670), Marie-Henriette (1609-1629).

    Source: http://olivier.thill.perso.neuf.fr/bio/nbourbon1.htm


  • Une naissance "mouvementée"
    à Saint Romain d’Urfé (43) le 20 Prairial an II

    Saint-Romain-d'Urfé (Loire)
    AD NMD 1793 à 1796 vue 22/110



    Aujourd’hui 20 prairial de l’an II de la République française une et indivisible, à la réquisition du citoyen Claude Philippon agent national de la commune de Romain durphé qui nous a dit que la citoyenne Jeanne Balerain fille cuisinière dans le temps à Benoit Guillot ci-devant curé de la commune de Romain durphé laquelle Jeanne Barlerain fille à jacques Barlerain et à Jacqueline Vallas demeurante actuellement chè son père au lieu de labouré commune de Montmarat ,que la dite Barlerain venant de chès elle allant à la commune de Romain durphé a été rencontrée par differentes femmes de la dite commune dans un pré proche le village de Peurière ,que les femmes s’étant approché d’elle, l’entendant plaindre, l’ont trouvée en travail d’enfant et qu’elle a effectivement accouché sur quoi nous juge de paix du canton de montmarat ci-devant St Just en Chevalet, nous sommes transporté assisté de notre greffier avec le dit philipon au lieu de la Roche commune de romain durphé chè le nommé jean gardette cultivateur où étoit la dite jeanne Barlerain et nous adressant à elle nous lui avons demandé si elle avoit fait une déclaration elle nous a répondu que non et qu’elle étoit sur le point de la faire, mais qu’elle ne croyoit pas ses couches si proches et de suite nous a requis de la recevoir elle nous a en conséquence déclaré quelle étoit enceinte des faits et œuvres de Joseph Bouclon ci-devant prêtre de la commune de romain durphé contre lequel elle fait toutes ses réserves tant pour ses dommages et interêts que pour ceux de son enfant de droit, nous a déclaré de plus quelle entendoit nourrir son enfant, nous lui avons demandé à ce qu’il nous soit représenté ,elle a dit que dans ce moment cy il avoit été déposé chès le citoyen Jean George secrétaire de la commune de Romain durphé et de suite nous avons dépéché auprès de lui, afin que le citoyen georges nous fasse représenter l’enfant , qui de suite s’est rendu à notre invitation avec la citoyenne marguerite muron qui était porteuse de l’enfant, qui ayant été présenté à la mère la reconnu, d’après quoi nous avons reconnu que sétait une fille, les traits assez réguliers, visage rond,beau tein ,nez épaté, bouche moyenne, yeux gris, cheveux noirs ,enveloppée d’un drapeau fil et d’un lange en laine,la tête couverte d’un bonnet d’indienne à petits carreaux la dite jeanne Barlerain a persisté d’après la lecture du présent,dans tout ce qu’il contient et a affirmé ses déclarations sincères et véritables dont et du tout nous avons rédigé le présent procès verbal pour servir et valoir ce que de raison et duquel sera remis copie au citoyen antoine Mairu officier public de la dite commune de Romain durphé et avons signé avec notre greffier et les citoyens George et philipon et le dit jean gardette ayant été sommé de le faire a déclaré ne le savoir ainsi que la citoyenne jeanne Barlerin, fait et rédigé les jour,mois et an que dessus en la maison du sus dit jean gardette et en présence des sus dits dénommes signé à la minutte du rolle philipon,george et messire greffier enregistré à montmarat le vingt prairial deuxieme année Reçu vingt sous signé laulannier,collationné conforme à l’original messire greffier .je officier public ai donné à la fille de jeanne Barlerain le prénom de JULIE .

     


  • Les Drakkars LARSEN (également en vente, n'hésitez pas à vous renseigner )

    5cl (13 cm)

    70cl (30cm environ et la dernière 1,4l 40 cm environ)

     


  • Nos ancêtres les Vikings

     


    Knörr - Navire viking à avirons et voile



    Si l'on admet que neuf français sur dix descendent de Charlemagne, on peut affirmer que tous les Normands ont des ancêtres Vikings et certainement la plupart d'entre nous ont à la fois Charlemagne et Rollon dans leur généalogie !

    Les Vikings, habitants des pays scandinaves (Danemark, Suède et Norvège), manquants de terres cultivables sur leur territoire ont entrepris la colonisation d'autres pays à partir du VIII° siècle. Ce sont des paysans, des chasseurs, des pêcheurs, des artisans et surtout des négociants et parfois des guerriers et des pirates.

    Ils ont créé de nouveaux courants d'échanges commerciaux entre leurs nombreux comptoirs, entre le Nord et l'Occident du VIII° au XI° siècle.
    Les Vikings suédois explorèrent l'est de l'Europe, les Vikings norvégiens le Groenland et l'Amérique du Nord et les Vikings danois l'Allemagne, la France, l'Angleterre, l'Espagne et les côtes méditerranéennes.
    Rollon, à la tête d'une bande dévastatrice de Normands, arrive dans l'estuaire de la Seine et s'y installe durablement.

    En 911, le roi Charles III le Simple, incapable d'obtenir leur départ et pour faire cesser les incursions, signe le Traité de St Clair sur Epte et accorde à Rollon la partie de l'ancienne Neustrie située entre la Bresle, l'Epte et la Dives qui prit le nom de Normandie et lui promit la main de sa fille Gisèle âgée de 4 ans !

    Rollon devient le 1er Duc de Normandie et se convertit au Christianisme.

    Quelques définitions :

    • Odin : Dieu vénéré des Vikings, symbole de sagesse, de bravoure et de fourberie
    • Thor : Fils d'Odin, dieu du Tonnerre et de la Force
    • Walkyries : guerrières et magiciennes assistantes d'Odin
    • Viking : Navigateur scandinave
    • Normands (Hommes du Nord) : Vikings qui donnèrent leur nom à la Normandie
    • Knörr : Navire viking conçu pour la haute mer et le transport de marchandises
    • Drakkar : nom français qui désigne la figure de proue en tête de dragon
    • Futhark : Alphabet runique de 24 signes apparu au III° siècle puis de 16 signes depuis le IX° siècle.
    • Runes : Caractères formant le futhark. Rune veut dire secret en vieux nordique.



    Source: http://jpm14.pagesperso-orange.fr/

     






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