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    CPA - Angoulême et ses environs - Le château de la Rochefoucauld (16)

    Le château de La Rochefaucauld a cette particularité d'appartenir et d'être habité par cette même famille depuis presque mille ans.

    Apparue en 1019 avec Foucauld, seigneur de La Roche , la famille de La Rochefoucauld a longtemps été considérée comme une branche des Lusignan , en raison de la similitude de leurs armes . Il semble, en réalité, que Foucauld était un proche parent du vicomte de Limoges, descendant d’un Grand de la cour de Charlemagne. Seules quatre autres familles en France (dont celle des Capétiens) peuvent se prévaloir d’une telle ancienneté.

    L’histoire du château est indissociable de l’histoire de la famille des La Rochefoucauld qui, elle-même, s’inscrit, siècle après siècle, dans la vie politique de son temps. Le château de La Rochefoucauld donne une remarquable illustration de l’imbrication du politique et de l’architecture à travers la vie d’une famille qui a possédé, sans discontinuité le château depuis que Fucaldus a posé la première fortification vers 980. Avec l’histoire de la famille La Rochefoucauld, l’utilisation de l’architecture à des fins sociales et politiques trouve l’une de ses manifestations les plus spectaculaires.

    Le donjon, seul vestige du XIè siècle, présente un côté ostentatoire évident. Il s’agirait déjà d’une construction de prestige destinée à afficher la puissance de Foucauld face au comte d’Angoulême.

    Au XIVè sicèle, la famille est très proche du roi, et cette proximité avec le pouvoir se traduit dans une architecture impressionnante : châtelet, trois tours d’angle et vraisemblablement quatre tours médianes.

    Au XVè siècle, Jean de La Rochefoucauld est sénéchal du Périgord et reçoit en 1467 en tant que vassal le plus important du comté la tutelle de Charles de Valois-Angoulème. Jusqu’en 1473, il est le maître absolu de la région. Cette place politique, Jean la concrétise par une surélévation des tours qui donne un élancement considérable à l’édifice. Le donjon est également surélevé afin de dominer l’ensemble et matérialiser ainsi la puissance du constructeur.

    L’un des moments forts de l’histoire de la famille se situe au XVIè siècle. Le roi François Ier, filleul de François de La Rochefoucauld, érige en 1515 la baronnie en comté. François II de La Rochefoucauld construit, à partir de 1519, avec sa femme Anne de Polignac, la partie la plus spectaculaire du château : les ailes est et sud. La magnificence de cette architecture et de son décor place le château parmi les grandes réalisations de la Renaissance française et témoigne là encore du rang exceptionnel que tient François II à la Cour.

    La dernière construction, celle de l’aile occidentale, se situe au XVIIIè siècle et fait suite à un incendie. Elle illustre, et ce pour la dernière fois dans l’histoire du château, la puissance de la famille.

    La famille s’illustre siècle après siècle par de remarquables personnalités : le cardinal François de La Rochefoucauld, grand aumônier de France, préside le Conseil du roi sous Louis XIII. François VI , opposant à Richelieu , s’impose à la tête de la Fronde des princes, avant de devenir l’un des plus grands écrivains de son époque , auteur en 1664 des célèbres Maximes . La Rochefoucauld d’Anville, membre de l’Académie des sciences, admirateur de la Constitution américaine et ami personnel de Franklin, anime le courant libéral de la noblesse aux états généraux de 1789. Il meurt massacré à Gisors en septembre 1792, quelques jours après ses cousins de La Rochefoucauld-Bayers , évêques, députés du clergé aux états généraux, exécutés à la prison des Carmes et béatifiés. Enfin l’ouverture d’esprit et la philanthropie caractérisent l’œuvre de François-Alexandre de La Rochefoucauld-Liancourt (1747-1827), également député de la noblesse aux états généraux, émigré aux Etats-Unis aux heures les plus sombres : à l’origine de l’école des Arts et Métiers, il est aussi le co-fondateur de la Caisse d’Epargne.(Source: http://www.chateau-la-rochefoucauld.com)


    Généalogie Famille La Rochefoucauld



    Aujourd’hui en France, environ 200 personnes portent ce nom.

    • Dos: divisé
    • Circulé: oui
    • Année: 1906
    • État: Bon
    •   Numéro: 15
    • Éditeur: Édition des Nouvelles Galeries

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  • Pourquoi l'Année commence le 1er Janvier ?

    Relevé dans les Affiches d'Angers de janvier 1783

     

    Le 1er mars, premier jour du calendrier julien

     

          Jules César,         fondateur du calendrier julien 

     

    En 46 avant J.C., Jules César décide de remplacer le calendrier lunaire jusque-là en vigueur par un calendrier solaire, dit "julien" (du nom de l'empereur). Tout comme notre calendrier actuel, il est divisé en 12 mois et 365 jours, une journée supplémentaire étant ajoutée tous les quatre ans (année bissextile). Seule différence : le premier jour de l'année est fixé au 1er mars, mois très important à Rome car associé au dieu de la guerre. Cette répartition a laissé des traces aujourd'hui : nos derniers mois de l'année actuels s'appellent ainsi octobre (de "octo", le huitième), novembre (de "novo" le neuvième) et décembre ( de "decem" le dixième) alors qu'ils sont désormais les dixième, onzième et douzième mois de l'année.

     

    Le nouvel an, une spécificité régionale

     

    En 532, l'Église décide de faire commencer l'année au 1er janvier, mois qui suit immédiatement la naissance du Christ fixée au 25 décembre 753 de l'an de Rome (la fondation de la ville éternelle servant de point de départ au calendrier romain) par le Pape Libère. Pour autant, le 1er janvier n'est pas le premier jour de l'année pour tous. Dans certaines régions de France, c'est Pâques, date anniversaire de la résurrection du Christ, qui fait office de nouvel an. Mais cela pose quelques problèmes : Pâques est une date mobile qui correspond au premier dimanche après la pleine lune de printemps (21 mars). On peut donc se retrouver aussi bien avec des années de longueur variable… ce qui s'avère bien compliqué à l'usage. Dans d'autres pays ou régions, c'est Noël qui est choisi comme début de l'année : ainsi, à Lyon, dans le Poitou, en Normandie ou en Anjou...

     

    De l'Edit de Roussillon au calendrier grégorien

     

    L'Edit de Roussillon impose le 1er janvier comme début de chaque année. 

     

    Le 9 août 1564, par l'Edit de Roussillon, le roi Charles IX impose le 1er janvier comme point de départ obligatoire de chaque année. La mesure prend effet au 1er janvier 1567. En 1582, un nouveau calendrier naît : le calendrier dit grégorien, du nom du pape Grégoire XIII (pape de 1572 à 1582). La structure du calendrier grégorien est analogue à celle du calendrier julien. Le calendrier grégorien donne un temps moyen de l'an de 365,2425 jours. Pour assurer un nombre entier de jours par année et pour correspondre à la réalité solaire, on y ajoute régulièrement (tous les 4 ans en principe) un jour bissextile, le 29 février. Quand les catholiques européens se réveillent le lendemain du jeudi 4 octobre, ils sont en réalité le vendredi 15 octobre selon le nouveau calendrier. L'année 1582 compte dix jours de moins pour rattraper le décalage avec le soleil. Le calendrier julien n'était en effet pas en accord avec l'année solaire, il avançait d'environ 11 minutes. C'est pour rétablir ce décalage que la réforme du Pape est entrée en vigueur.En revanche, pas de modification de la date du nouvel an. C'est ce calendrier qui est toujours en vigueur aujourd'hui.

     

    Le 22 septembre, nouvel an révolutionnaire

     

    Personnification de Pluviose 

     

    Le 22 septembre 1792, la Convention proclame la République. Symbolisant une rupture avec l'ordre ancien, l'élaboration du calendrier républicain demande plus d'un an de débats auxquels participent notamment David, Chénier et Fabre d'Eglantine. Le projet définitif est adopté le 24 octobre 1793 : le début de la nouvelle ère est fixé au 22 septembre 1792 qui devient ainsi le 1er vendémiaire an I. Chaque année commence le jour de l'équinoxe d'automne, moment où la durée du jour est égale à celle de la nuit, ce qui, selon les années, peut correspondre au 22, 23 ou 24 septembre, date qui est fixée par décret. L'année est divisée en douze mois de trente jours, eux-mêmes divisés en trois "décadi " de dix jours (pour supprimer toute référence biblique à la semaine de sept jours), suivis de cinq jours "complémentaires" appelés aussi "sans-culottides". L'année bissextile est appelée "franciade" et le jour rajouté tous les quatre ans, jour de la Révolution.

     

    Retour au 1er janvier

    En 1805, un retour à l'ancien système devient nécessaire : la France doit avoir le même calendrier que le reste de l'Europe. Le 1er janvier 1806 (11 nivôse an XIV) marque ainsi l'abandon du calendrier révolutionnaire pour le calendrier grégorien. Depuis lors, le 1er janvier est resté premier jour de l'année.


    Source: l'internaute.com


  • Relévé sur les Affiches d'Angers de novembre 1782


  • Alors Groquons !
    (Ne cherchez pas ce mot dans le Dictionnaire, je crois que c'est mon Frère qui l'a inventé, pour plaisanter quand il porte un toast avec ses amis)

     

     

    Relevé sur les Affiches d'Angers d'octobre 1782


  • Relevé sur les Affiches d'Angers de septembre 1782

     


  • Casser les pieds de sa sœur, c'est pas bien, mais de là à lui couper la tête ...

    Relevé sur les Affiches d'Angers de septembre 1782

     


  • Wikipédia en donne la définition suivante:

    Payer en monnaie de singe est une expression qui désigne une monnaie qui n’a pas de réelle valeur.

    Il s’agit également du nom de plusieurs œuvres et en particulier de plusieurs en langue anglaise (connue sous l’équivalent Monkey Business)

    Relevé sur les Affiches d'Angers de juillet 1782

     

     


  • Georges Albert Édouard Brutus Gilles de la Tourette, né à Saint-Gervais-les-Trois-Clochers, non loin de Loudun dans la Vienne (86), le 30 octobre 1857 et mort à Lausanne le 26 mai 1904, est un médecin neurologue français. Il a laissé son nom à la maladie de Gilles de la Tourette qui se manifeste par des mouvements anormaux compulsifs (ou tics).

    Même Prénom et Patronyme, même lieu, même Profession, mais 1 siècle plus tôt (certainement son Aiëul).

    Relevé sur les Affiches d'Angers de novembre 1779