• Tous nos Héros ne sont pas tombés aux Combats, et Dieu merci.

    Morice Courant (*) (sosa 26), AGP de la Maman de mes 2 derniers enfants, voit le jour le le 26 juillet 1888 à Saint-Bris-des-Bois (17), de François COURANT et Geneviève FAURE

    1TD 1883-1892 vue 1/5

     Il épouse Henriette Téglath Holynda HUORT le 15 avril 1912 à Saint-Sulpice-de-Cognac (16)

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     C'est un petit gabarit de 1,66m, avec un bon niveau intellectuel (**)

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    (**) Mentions concernant le degré d'instruction des soldats :

    • Degré 0 : ne sait ni lire ni écrire
    • Degré 1 : sait lire seulement
    • Degré 2 : sait lire et écrire
    • Degré 3 : possède une instruction primaire plus développée
    • Degré 4 : a obtenu le brevet de l'enseignement primaire
    • Degré 5 : bachelier, licencié, etc. (avec indication de diplôme)
    • Degré X : dont on n'a pas pu vérifier l'instruction (source geneafrance.org)

    De la Classe 1904 (***), appelé le 6 octobre 1909 pour effectuer son Service Militaire, il rejoint le 57e Régiment d'Infanterie à Bordeaux (33).

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    Il passe au 6e RI de Saintes (17) en février 1910

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    Il passe dans la disponibilité de l'Armée Active avec Certificat de bonne conduite le 24 septembre 1911

    Rappelé à l'activité par Décret Présidentiel le 1er aout 1914, il arrive au 6e RI le 3 aout, puis il est dirigé vers le 206e RI le 13 septembre.
    Il combattra à Verdun et sera blessé une 1ere fois le 23 septembre 1916. Évacué vers l'Hôpital Auxiliaire n°201 (Chaumont) du 12 au 21 septembre 1916.
    Retour aux Armées le 16 octobre.

    Parcours d'un Héros Ordinaire

     
    Le Soldat Morice COURANT est assis à gauche sur le banc
    Je suis malheureusement dans l'impossibilité de dater
    et de localiser cette photo du 206e RI

    Blessé une seconde fois le 15 janvier 1918, évacué vers l'Hôpital n°34 de Charolles le 26 janvier, puis vers le Centre de rééducation d'Ossun le 13 mai 1918

    Il est dirigé vers le 154e RI le 28 juillet 1918, puis au 224e RI le 11 aout, il passera 1ere Classe le 7 mars 1919

     

    Mis en congé illimité de démobilsation le 19 jullet 1919, il se retire à Saint-Sulpice-de Cognac (16).
    Affecté au 129e RI pour la Réserve, puis au 57e RI le 1er janvier 1924


    Père de 1 enfant, il passe de la Classe 1908 à la Classe 1906 (Art.58 de la Loi du 1er avril 1923)

    Puis de la Classe 1906 à 1904, suite à la Naissance de son 2e enfant


    Il est définitivement démobilisé le 1er avril 1924

    Campagnes et Décorations


    Il obligera tout de même 1 Officier et 8 Soldats à se rendre

    Diplôme de Verdun
    Pour sa participation aux Combats du 29 février au 3 septembre 1916

    La Médaille Militaire


    (photo montage réalisé avec la Médaille et le Diplôme d'origines)

    Au nom du Président de la République,
    Le Grand Chancelier de l'Ordre National de la Légion d'Honneur a délivré
    le présent Brevet à M COURANT Maurice, Soldat de 1ere classe
    au 51e Régiment d'Infanterie, né le 22 juillet 1888, à Saint-Bris-des-Bois,
    département de la Charente-Inférieure, décoré de la Médaille Militaire par décret du 12 mars 1928.
    Fait à Paris le 28 février 1929

    Parcours d'un Héros Ordinaire

    (*): Né Maurice COURANT, sur les TD de Saint-Bris-des-Bois (17), le 26 juillet 1888, mais prénommé Morice sur son acte de Mariage à Saint-Sulpice-de-Cognac en date du 15 avril 1912 ainsi que sur son acte de Décès et sur sa Sépulture à Courcoury (17) le 24 mai 1983


    Morice et Holinda qui auront eu une belle vie, et deux beaux enfants.


    Holynda, Morice, Maurice Louis et Marie Thérèse COURANT
    (vers 1930)


    Morice COURANT (1888-1983) 94 ans et Henriette Téglath Holynda HUORT (1891-1982) 91 ans
    Avec liens sur leur Fiche Généanet

    (**): Le changement de classe indiqué sur la fiche matricule est postérieur à la guerre. Suite aux lois de 1923 puis de 1928, on gagnait deux classes par enfant. Ainsi, pour un enfant, un homme de la classe 1908 se trouvait appelé en même temps que la classe 1906. Deux enfants, on passait de la classe 1908 à  la classe 1904. (source: combattant.14-18.pagesperso-orange.fr)


  • Mon Beau-Père me fait parvenir une magnifique photo d'école à Courcoury, que je m'empresse de partager avec vous.

    Ainsi que les noms sur la photo:

    N°7 Albert Hilaire Méchain (Oncle de mon Beau Père)
    N°14 et 16, André et Gaston Méchain, Cousins Germains d'Albert
    (tous décédés)

    Par oublie, je n'ai pas la date de naissance de Albert Hilaire, mais Moïse Henry (le Père de mon Beau Père) et Abel Marc, ses frères sont nés respectivement en 1916 et 1918.
    Je donnes une 10e d'année à Gilbert, la photo daterait de vers 1930 à mon avis.
    Je vous reconfirmerais ces dates ultérieurement.


  • Non, non, ce n'est (presque pas) pas parce que je suis né un 6 décembre, et pour faire en sorte que vous ne l'oubliez pas

    Mais j'avais envie ce jour, de vous parler de Saint Nicolas.

     

    Autrefois évêque de la ville de Myra, située en Asie Mineure (Turquie actuelle), Saint Nicolas (270-310) serait décédé apparemment un 6 décembre. Ce serait donc pour cette raison qu'on célèbre la Saint-Nicolas ce jour-là. Reconnu pour sa grande générosité, il devint, au Moyen Âge, le patron des petits enfants puis des écoliers.
    Après la Réforme protestante survenue au XVIe siècle, la fête de Saint Nicolas fut abolie dans certains pays européens. Les Hollandais conservèrent cependant cette ancienne coutume catholique. Ainsi, les petits Néerlandais continuèrent de recevoir la visite de Sinterklaas (saint Nicolas) la nuit du 6 décembre.

     

    Au début du XVIIe siècle, des Hollandais émigrèrent aux États-Unis et fondèrent une colonie appelée New Amsterdam qui, en 1664, devint New York. En quelques décennies, cette coutume néerlandaise de fêter la Saint-Nicolas se répandit aux États-Unis. Pour les Américains, Sinter Klaas devint rapidement Santa Claus.

    Ce donateur attentionné, représenté sous l'aspect d'un vieillard à barbe blanche portant un long manteau à capuchon ou parfois même des habits épiscopaux, demeurait néanmoins un personnage moralisateur. Il récompensait les enfants méritants et punissait les ingrats et les dissipés.

     

    Après plusieurs décennies, la société chrétienne trouva plus approprié que cette "fête des enfants" soit davantage rapprochée de celle de l'Enfant Jésus. Ainsi, dans les familles chrétiennes, saint Nicolas fit désormais sa tournée la nuit du 24 décembre.

    La Saint-Nicolas est une fête principalement tournée vers les enfants, mettant en scène le saint Nicolas de Myre. C'est une tradition vivace dans plusieurs pays européens et quelques régions françaises, qui se déroule le 6 décembre ou le 19 décembre pour l'Église orthodoxe utilisant le calendrier julien

     

    On fête la Saint-Nicolas surtout aux Pays-Bas, en Belgique, au Luxembourg, au nord et nord-est de la France (en Flandre française, dans le nord de la Champagne, les Ardennes, en Franche-Comté, en Alsace où elle est fortement ancrée, et en Lorraine dont Saint Nicolas est le saint patron), en Allemagne, en Autriche, en Croatie, en Hongrie, en Pologne, en République tchèque, en Lituanie, en Roumanie, au Royaume-Uni, en Ukraine en Slovaquie, en Serbie et en Suisse.

     

    Les traditions diffèrent selon les régions. Un trait commun à ces célébrations est la distribution de cadeaux ou friandises aux enfants, qui est parfois substituée par celle du Père Noël.

    Légende:

    La Saint-Nicolas est une fête inspirée d'une personne ayant réellement vécu, Nicolas de Myre, appelé aussi Nicolas de Bari. Né à Patara au sud-ouest de l'actuelle Turquie (à l'époque Asie mineure) entre 250 et 270, il fut le successeur de son oncle, l'évêque de Myre.

    De son vivant, Nicolas de Myre fut le protecteur des enfants, des veuves et des gens faibles. Il fut bienveillant et généreux.

    L'empereur Dioclétien régnant alors sur toute l'Asie mineure poursuivit cruellement les chrétiens, entraînant ainsi l'emprisonnement de saint Nicolas qui fut contraint de vivre, par la suite, un certain temps en exil.

    En 313, l'empereur Constantin rétablit la liberté religieuse, et saint Nicolas put alors reprendre sa place d'évêque.

    Saint Nicolas serait décédé un 6 décembre 343. Il fut enterré à Myre, mais ses ossements furent volés en 1087 par des marchands italiens qui les emportèrent à Bari en Italie. Selon la légende, saint Nicolas aurait ressuscité trois enfants tués par un boucher. Les miracles attribués à saint Nicolas sont si nombreux qu'il est aujourd'hui le saint patron de nombreuses corporations ou groupes tels que les enfants, les navigateurs, les prisonniers, les avocats ou les célibataires.

    Dès le Xe siècle, une relique (une phalange du saint) fut transférée depuis Bari vers le Duché de Lorraine, et il fut édifié au Sud de Nancy une grande basilique dédiée au Saint, à Saint-Nicolas-de-Port. Vénéré et très souvent invoqué il deviendra très rapidement le saint-patron de la Lorraine. Port était une cité célèbre pour ses foires et marché et le culte de Saint-Nicolas se répandit très rapidement au delà des frontières du Duché de Lorraine et notamment d'outre-Rhin où la tradition est également très vive.

    La Saint-Nicolas est également célébrée en Allemagne dès le Xe siècle, et la journée du 6 décembre a été choisie comme le jour de la fête des commerçants, des boulangers et des marins.

    Aujourd'hui, la Saint-Nicolas est fêtée dans un grand nombre de pays d'Europe : la France, l'Allemagne, la Suisse, le Luxembourg, la Belgique, les Pays-Bas, la Russie, la Pologne, l'Autriche et d'autres encore. Dans la nuit du 5 au 6 décembre, le saint passe dans les maisons pour apporter aux enfants sages des friandises : fruits secs, pommes, gâteaux, bonbons, chocolats et surtout de grands pains d'épices représentant le saint évêque. Dans certaines régions, il est accompagné par le Père Fouettard (Zwarte Piet – Père Fouettard ou « Pierre le Noir » textuellement – en néerlandais. Hans Trapp en alsacien) qui, vêtu d'un grand manteau noir avec un grand capuchon et de grosses bottes et portant parfois un fouet et un sac, n'a pas le beau rôle, puisqu'il menace de distribuer des coups de trique aux enfants qui n'ont pas été sages ou de les emporter dans son sac et qui donne, parfois, du charbon, des pommes de terre et des oignons. Le Père Fouettard est également souvent représenté avec des cornes et une queue.

    Une partie des attributs régionaux de saint Nicolas serait inspirée du dieu scandinave Odin. En effet, ce dernier est toujours accompagné de ses deux corbeaux « qui voient tout », et de son cheval Sleipnir, tout comme saint Nicolas est dans certaines régions accompagné de deux Zwarte Pieten et de son cheval.

    Alice Miller a consacré le premier chapitre de son livre La Connaissance interdite à cette fête pour montrer comme les actions du véritable Saint Nicolas ont été détournées par les parents pour en faire une fête punitive, notamment avec l'invention du « Père Fouettard » qui n'a rien à voir avec l'histoire traditionnelle de Saint Nicolas qui, selon la légende, protégeait les pauvres et ne les battait pas.

     

    Saint Nicolas et le Père Fouettard

    Dans les Flandres françaises, le Hainaut français, le Boulonnais, l’Artois, et la Belgique, saint Nicolas défile dans les rues le 6 décembre avec les Géants.

    Le 5 décembre, veille de la fête de saint Nicolas, le patron des enfants, les écoliers nommaient, parmi eux, un évêque. Toute la journée du 6 décembre, l’élu avait le titre et les immunités d’évêque des enfants. En cette qualité, il ordonnait tout ce qui concernait la fête générale des enfants de la ville.

    Afin d’y contribuer à sa manière, l’échevinat lui faisait délivrer deux kannes, soit 6 litres, de vin.

    Ils sont nés un 6 décembre:

    Henri VI d'Angleterre (1421), Louis Joseph Gay-Lussac (1778), Guillaume II des Pays-Bas (1792), Yves Deniaud (1901), Philippe Bouvard (1929), Keke Rosberg (1948), Guy Drut (1950), Bruno Rivet (1960), Claude Chirac (1962), Stéphane Guillon (1963), Martin Hirsch (1963), Estelle Denis (1976), Alberto Contador (1982).

    Sources: Wikipédia, culture.gouv.fr naissance-mort.com


  •  Les Actualités françaises du 20 novembre 1963 sur INA.fr

     Au programme : de la boxe, un trésor nazi au fond d’un lac, Le Clézio reçoit le prix Renaudot, la mode des guêtres, bonnet à pompons et autres casquettes Sherlock, le gang des calvaires en Bretagne et bien sûr, l'assassinat de JFK à Dallas

    **


  • C'est la 1ere fois que je vois le nombre d'années de Mariage sur un Acte de Sépulture du XVIIIe

                                                                                Sep              Le vingt cinq mars a été inhumé en le cimetière de
                                                                                de                ce lieu le corps de Jeanne Loizeau décédée d'hier
                                                                                Jeanne        femme de François Supiot et agée d'environ Soixante
                                                                                Loizeau       et dix sept et cinquante trois ans de mariage
                                                                                                    en présence de Louis Jean François Marie Renée
                                                                                                    Supiot ses enfants qui ne savent signer
                                                                                                    F. grolleau Curé de Trémentine


    AD 49/Trémentine/BMS 1762-1770 vue 64/152


  • Relevé sur les AD de Trémentine (49)

                                                                 Dans la présente année 1763 j'ay achetté
                                                                 La Chasuble Blanche à Fleur d'or qui a couté
                                                                 250 #lt (livres tounois ?) une autre Chasuble de toutes couleur pour
                                                                 la chapelle qui a couté 67#lt (livres tounois ?) auci une autre
                                                                 qui coute 24#lt (livres tounois ?) F Grolleau Curé de Trémentine


    AD BMS 1762-1770 vue 30/152

     

                                                                                     Le dix du mois d'aout mil sept cent soixante
                                                                 quatre a été placé en cette Eglise les Fond
                                                                 Baptismaux et le Bénitier de marbre
                                                                 qui m'ont coutés tous placés boisés et ferrés
                                                                 cent cinquante livres. F Grolleau curé
                                                                                                                   de Trémentine


    AD BMS 1762-1770 vue 59/152


  • Guillaume MÉCHAIN est né à Courcoury (17) le 14 novembre 1780 de Guillaume MÉCHAIN, Laboureur, qui deviendra par la suite Farinier de l'Empereur, et de Marie GUINGUENAUD.


     AD BMS 1777-1792 vue 20/90

    Fusillé au 105e régiment d'Infanterie de Ligne, 20e Compagnie, il partira combattre les Prussiens en Bavière pour l'Empereur.

    1806 : Campagne de Prusse et de Pologne

       Mais il décèdera dans ses appartements, à Hambourg, des suites de ses blessures le 26 mars 1806

    Extrait du certificat de décès en date du 30/12/1812:

                                                Ayant reçu de monsieur le souprefet de Sainte L'extrait mortuaire de
                                                guillaume mechin ex fusillé de la vingtieme Compagnie de cent cinquieme régiment
                                                d'infanterie de ligne décédé d'en son logement Le vingt Cinq mars
                                                mil huit cent six des suites du massacre a Hambourg. Suivant l'extrait qui a été
                                                délivré le vingt six mars mil huit cent six par Menginot officier payeur

                                              AD D 1809-1818 vue 32/78

     Renseignements pris, il fût tué lors du massacre de Hambourg le 25 mars 1806, hors le Siège de Hambourg n'a débuté qu'en décembre 1813.

    Les troupes napoléoniennes ont occupé Hambourg à partir de 1806, suite à la chute du St Empire romain germanique et la ville participe au blocus continental instauré par Napoléon.


  • Trouvé sur les AD 17 à Courcoury de 1720

    *

                         Enterrement                                                       Nota
                         de Michelle                                    Le vingt troisième Nov bre mil sept cent vingt est
                           Garnier                                   décédée Michelle Garnier née du troisième may mil
                             Doit à la                                   de la présente année 1720 et a été enterrée dans la nef
                        Fabrique                                   de L'église au bas de la chaire vis à vis l'autel de
                          4 tt                                   notre dame, et sera dù par Jean Garnier son père
                                        six ouvertures de fosses pour de petits enfants.
                                                                         G Lajus p. et Curé


    AD BMS 1713-1742 vue 39/214

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