• Mantes Religieuses de Mère en Fille

     

    Je reprends l'expression de mon amie Selma Cayol Croqueuses d'hommes de Mère en Fille, cette femme est une Mangeuse d'Hommes.
    Elle parlait de Louise RUAULT, ma sosa 1999, mariée trois fois.

    Mantes Religieuses de Mère en Fille

    Le premier Mariage, avec Joseph RABANY, ayant très certainement eu lieu à Saint-Germain-de-Longue-Chaume, aucun Registre n'a survécu à la Révolution Française et rien n'est consultable avant 1803.

    Le 18 juin 1754 à Andilly
    avec Mathurin GABILLON

    Union 2: AD BMS 1748-1763 page 49/109
    Le 26 septembre 1757 à Adilly
    avec Mathurin BOSSAY, mon sosa 1998
    Union 3: AD BMS 1748-1763 page 71/109

    *

    Il en est exactement de même pour Marie RABANY, sa Fille, née de son premier Mariage, avec Joseph RABANY, mariée également trois fois.

    Mantes Religieuses de Mère en Fille

    Comme pour sa mère, le premier Mariage, avec René MASSÉ, a très certainement eu lieu à Saint-Germain-de-Longue-Chaume.

    Le 22 août 1774 à Gourgé
    avec François TUQUET

    Union 2: AD BMS 1771-1780 page 39/114
    Le 5 février 1782 à Aubigny
    avec Pierre FRÈRE
    Union 3: AD BMS 1730-1782 page 160/164

  • Mathurin BAUSSAIS (BAUSSAY), mon sosa 1998, est le fils de Pierre et Marie MARCETON (MARCHETON).
    Je recherche activement le Mariage de ces derniers.

    Encore une recherche difficile en Deux-Sèvres

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    Mathurin est né à Gourgé (79200) le 8 octobre 1710


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    Encore une recherche difficile en Deux-Sèvres
    AD BMS 1710-1720 vue 12/111

    Je ne trouve pas de trace du Mariage de ses Parents sur Gourgé.
    Marie MARCETON se remariera le 26 février 1715 à Gourgé, avec François PICHEREAU, elle est dite, Veuve de cette Paroisse.

    Encore une recherche difficile en Deux-SèvresAD BMS 1710-1720 vue 57/111

    J'ai poussé mes recherches sur la Boissière-Thouarsaise (Lageon), juste à côté, car j'ai pas mal d'évènements sur cette Paroisse, en vain, si ce n'est un acte de Baptême d'une Marie BOSSAYS fille de Pierre et de Marie ... le 14 novembre 1705.
    Donc, sans certitude de la filiation, seul le nom du père apparaissant sur l'acte de Baptême, mais avec quand même une forte probabilité.

    Encore une recherche difficile en Deux-Sèvres
    AD BMS 1645-1721 vue 219/264

     

     


  • (*) Comme disait Coluche 

    j'aurais besoin de vos lumière pour déchiffrer la partie Latine de cet Acte de Re-Mariage, de ma sosa 3997.

    Mon Latin, c'est ballot, s'arrêtant à "anus et rectum"...

                                                                          Du vingt sisiesme jour de février mil sept cent quinze
                                                                          après trois publications faites en cette paroisse à trois divers
                                                                          jours de dimanches et après toutes les autres formalités en tel
                                                                          cas requises, après une publication d'un ban à St Bardoux sans
                                                                          qu'il soit venus à sa connaissance aucun empêchement comme
                                                                          il apparait par son certificat en datte du dix huit du présent
                                                                          mois. Signé Brissonet Curé de St Bardoux et Prieur de Château
                                                                          Bourdin. La dispense de deux autres bans ayant été accordée
                                                                          par monsieur Rabereuis viquaire général de monseigneur
                                                                          L'évesque de Poitiers Signé D'alum ...............................
                                                                          ..................................................................................
                                                                          ........................................................... sans qu'il soit venu à
                                                                          notre connaissance aucun empèchement canonique ny civil
                                                                          nous avons reçu à la bénédiction nuptiale François Pichereau
                                                                          veuf de la paroisse de St Bardoux et marie marcheton veuve
                                                                          de cette paroisse ont estés témoins ...

    Mon Latin, c'est ballot, s'arrêtant à "anus et rectum"...


    • Je lance un SOS, je suis complètement perdu dans les Deux-Sèvres avec cette Branche Sosa.

    Perdu en Deux-Sèvres

    François MÉTAIS, mon sosa 1696, épouse Thérèse FOUILLET, ma sosa 1697 en 3e Noce le 19 novembre 1737 à la Peyratte (79).

    De cette union naitront 4 enfants.

    • Alexis MÉTAIS (sosa 848)  marié le 1er mai 1781, Lageon, 79200, Deux-Sèvres, Poitou-Charentes, France, avec Marie Jeanne BAUSSAIS
    •  Anonyme MÉTAIS 1746-1746
    •  Thérèse MÉTAIS 1750-  mariée le 2 pluviôse an II (21 janvier 1794), Gourgé, 79200, Deux-Sèvres, Poitou-Charentes, France, avec Jacques MIOT 1735-1798
    •  Marie MÉTAIS ca 1755-  mariée le 25 janvier 1780, Lageon, 79200, Deux-Sèvres, Poitou-Charentes, France, avec Jean RAOUL

    La seule chose que je soit certain à cette heure-ci, c'est le Baptême et le Décès de l'enfant anonyme, le 23 janvier 1746 à Pougne-Hérisson (AD BMS 1741-1752 page 27/54), et sur l'acte de Mariage de Thérèse, le 2 pluviose de l'An X, à Gourgé (AD M 1793-An X page 6/118), il est précisé, née sur la Commune d'Hérisson.
    J'ai même trouvé sa date de Baptême sur Généanet (14 mai 1750), mais sans trouvé l'acte en question sur le Registre. (j'ai envoyé un message à cette personne, j'attends sa réponse).

    • J'ai épluché les Registre de Pougne, de Hérisson et de Pougne-Hérisson, après 1737 et jusqu'en 1765, sans trouver aucun autre Baptême que celui de l'Anonyme..?
    • Je n'ai pas trouvé non plus, le Décès de François MÉTAIS,( il est déjà décédé le 25 janvier 1780, le jour du Mariage de Marie avec Jacques MIOT).
    • Il épouse Marie SAUGEON en 2e Noce, veuf, le 25 novembre 1728 à la Peyratte (79) - AD BMS 1712-1753 vue 93/289
    • Sa 3e et dernière Femme, Thérèse FOUILLET, est décédée à Lageon (79) le 23 janvier 1781.
    • Je n'ai pas non plus le nom de sa première Femme, (il se remarie Veuf) et donc, je n'ai ni la date, ni le lieu de son 1er Mariage, ni le nom de ses Parents.

    Je suis vraiment très embêté avec cette branche.

    Perdu en Deux-Sèvres


  • Régicide: Du latin regicida, regicidum de même sens, lui-même dérivé de rex, regis (« roi ») avec le suffixe issu du verbe caedere (« tuer »).

    Assassinat ou tentative d’assassinat d’un roi. (Compère et Commère wiktionary.org)

    Tout le monde connait Ravaillac, le plus célèbre des Régicides, qui a assassiné le bon Roy Henry IV, en 1610.
    Mais qui a entendu parlé de Robert-François Damiens, qui a tenté d'assassiné Louis XV, à Versaille, en 1757 ?

    Robert-François Damiens, RégicidePortrait de DAMIENS 


    Je suis tombé sur ces mots du Curé de Lageon (79), au cours de mes recherches.

    Robert-François Damiens, Régicide
    AD BMS 1722-1792 vue 151/306

    Robert-François Damiens, Régicide
    AD BMS 1722-1792 vue 158/306

    Robert François Damiens ou Damier, né le 9 janvier 1715 à La Thieuloye, près d'Arras (Pas-de-Calais) et mort le 28 mars 1757 à Paris, condamné par la Justice pour avoir tenté d'assassiner le roi Louis XV, fut la dernière personne à subir le supplice de l'écartèlement en France, sous l'Ancien Régime.

    • L'attentat:

    Le mercredi 5 janvier 1757, alors que la cour en effectif réduit est au Grand Trianon plus facile à chauffer que Versailles et que la famille royale s'apprête, ironie de l'histoire, à « tirer les rois », Louis XV rend visite à sa fille, Madame Victoire, qui est restée alitée au château de Versailles. Damiens loue épée et chapeau dans une boutique sur la place d'armes devant le château pour se faire passer pour noble, entre au palais de Versailles, parmi les milliers de personnes qui essayent d'obtenir des audiences royales. Vers 18 heures, alors qu'il va regagner son carrosse, Damiens fend la haie des gardes, le chapeau sur la tête, frappe le roi et recule par la trouée qu'il a pratiquée. Louis XV croit d'abord à un coup de poing, puis trouve son côté ensanglanté. Le dauphin et ses compagnons maîtrisent Damiens qu'ils remettent aux gardes alors que le roi s'écrie « Qu'on l'arrête et qu'on ne le tue pas ! ». Le roi retourne à sa chambre et, se croyant moribond, demande un confesseur et l'extrême onction.

     

    L'arme du crime est un canif à deux lames rentrantes acheté chez une marchande de quincaillerie, trouvé dans la poche de Damiens. Celle qui a frappé le roi mesure 8,1 cm. La blessure, située du côté droit, se trouve entre les 4e et 5e côtes. Les nombreuses couches de vêtement notamment celles en soie et en velours, nécessaires à cause de l'hiver rigoureux, ont amorti la plus grande force du coup. La Martinière, premier chirurgien, sonde la blessure : aucun organe n'est atteint. Il s'agit donc d'une blessure sans gravité, à moins que la lame n'ait été empoisonnée préalablement, mais le roi restera cloîtré dans sa chambre pendant dix jours : impopulaire depuis une dizaine d'années, il est prêt à changer d’attitude en marquant plus de dévotion, en renonçant à ses maîtresses et en préparant le dauphin à sa succession. Un courtisan se précipite auprès de l'assassin que l'on a traîné jusqu'à la salle des gardes. On l'interroge sur de possibles complicités, l'homme se récrie : « Non, sur mon âme, je jure que non ».

    Damiens, alors que les gardes lui tenaillent les pieds avec des pincettes rougies au feu, s'écrie « Qu'on prenne garde à M. le Dauphin ! » pour faire cesser la torture. Le garde des Sceaux, Machaut d'Arnouville, arrivé peu de temps après, ordonne qu'on mette un gros fagot dans le feu et qu'on l'y jette. Il est interrompu par l'arrivée du grand prévôt de l'hôtel qui prend en charge le prisonnier.

    • L'instruction:

    À Paris, l'agitation est grande. On accuse d'abord les Anglais, ensuite les Jésuites ou les Jansénistes actifs dans les milieux parlementaires. Louis XV déclare tout de suite qu'il pardonne. Il aurait sans doute préféré une peine symbolique pour une blessure bénigne mais ce genre de décision ne lui revenait pas personnellement. Légalement, le crime de Damiens relève de la prévôté de l'Hôtel du roi, chargée de la police dans les résidences royales. Les premiers conseils tenus par le Dauphin évoquent une commission de conseillers d'État et de maîtres des requêtes. Mais des tractations secrètes entre le Parlement de Paris et le roi permettent au premier d'être finalement chargé de l'instruction qu'il mène dans le plus grand secret.

    Le 15 janvier, des lettres patentes ordonnent donc que Damiens soit jugé par la grande chambre du Parlement — au lieu de la Tournelle, salle ordinaire des audiences criminelles. Le chef d'accusation de cette justice d'exception est le régicide. Louis XV précise en préambule :

    « Les sentiments de religion dont nous sommes pénétrés et les mouvements de notre cœur nous portaient à la clémence. Mais nos peuples, à qui notre vie n'appartient pas moins qu'à nous-mêmes, réclament de notre justice la vengeance d'un crime commis contre des jours que nous désirons de conserver pour leur bonheur. »

    • La torture, le procès, la sentence

    Robert-François Damiens, Régicide
    Robert François Damiens devant ses juges.

    Dans la nuit du 17 au 18 janvier, Damiens est transféré de Versailles à la Conciergerie à Paris — là où Ravaillac avait été enfermé. Aucune torture n'est épargnée au malheureux qui est attaché sur son lit par un assemblage inouï de courroies de cuir qui lui tiennent chaque membre et sont retenues par des anneaux scellés au plancher. Mais les deux médecins qui s'assurent de sa santé obtiennent des magistrats qu'il lui soit permis de se déplacer dans sa chambre et de marcher chaque jour.

    Tandis que les magistrats instructeurs entendent le prisonnier dans le plus grand secret et font arrêter tous les proches, tous également mis au secret, le procès s'ouvre à la Grand'chambre le 12 février.

    Dix audiences se passent et Damiens n'est entendu que le 26 mars 1757. Harcelé de questions interro-négatives (« s'il n'est pas vrai qu'il a dit que », ou « s'il n'a pas dit que ») ne lui permettant pas de s'exprimer, il réussit tout de même à dire : « Si je n'étais jamais entré dans les salles du palais, et que je n'eusse servi que des gens d'épée, je ne serais pas ici ».

    Damiens est condamné pour régicide à « faire amende honorable devant la principale porte de l'église de Paris », où il doit être « mené et conduit dans un tombereau, nu, en chemise, tenant une torche de cire ardente du poids de deux livres », puis, « dans le dit tombereau, à la place de Grève, et sur un échafaud qui y sera dressé, tenaillé aux mamelles, bras, cuisses et gras des jambes, sa main droite tenant en icelle le couteau dont il a commis le dit parricide, brûlée au feu de soufre, et sur les endroits où il sera tenaillé, jeté du plomb fondu, de l'huile bouillante, de la poix résine brûlante, de la cire et soufre fondus et ensuite son corps tiré et démembré à quatre chevaux et ses membres et corps consumés au feu, réduits en cendres et ses cendres jetées au vent ». Une fois la sentence prononcée, Damiens aurait eu cette phrase laconique restée célèbre : « la journée sera rude ».

    Le 28, la sentence est exécutée, dans des conditions particulièrement atroces. Les seize bourreaux venus de toute la France, sans réelle pratique de ce genre de torture, attachent quatre chevaux rétifs conduits par des cavaliers enivrés, probablement pour les besoins de la cause. Le supplice dure deux heures et quart, les bourreaux ayant l'interdiction des juges de couper d’abord les tendons des membres pour faciliter l’arrachement. La mort de Damiens survient seulement à la tombée de la nuit, à l’enlèvement du bras droit, le dernier membre ; une image qui hantera le jeune bourreau Charles-Henri Sanson, alors tout juste âgé de dix-huit ans.

    Une foule immense assiste à ce spectacle, les balcons des maisons de la place de Grève sont loués jusqu'à 100 livres. Alors que des femmes du grand monde croient se faire bien voir du roi en trouvant plaisant le spectacle, la foule gronde car les exécuteurs, horrifiés, n'ont réussi leur œuvre qu'au bout de soixante reprises.

    Après sa mort, sa maison natale est rasée avec interdiction de rebâtir. Sa femme, sa fille et son père sont bannis du royaume, sous peine de mort immédiate en cas de retour, et le reste de sa famille est contraint de changer de nom. Plusieurs branches de la famille ont repris le nom de Damiens pendant la Révolution française.

    Source: Wikipédia

    A quelques litres d'huiles près, la sentence fut la même que pour Ravaillac.

     

     


  • 4 ans de généalogie pour m'apercevoir seulement aujourd'hui que 9 fois sur 10 je lisait comparu devant le nom du Parrain au lieu de Compère, sans remarquer que c'était aussi marqué Commère pour la Marraine, moi qui est toujours pris ça pour un mot vulgaire.

     

    Compère et Commère

    Compère et Commère
    AD 56/Locoal-Mendon
    BMS 1630-1672 vue 214/555

     

     Etymologie: Du latin ecclésiastique commater (« marraine »), de cum et de mater.

    commère /kɔ.mɛʁ/ féminin (équivalent masculin : compère)

    1.  (Vieilli) Marraine d’un enfant, par rapport tant au parrain qu’au père et à la mère de l’enfant.

    2. Femme avec qui on vit ; compagne.
      • Napoléon Bayet s'y est installé tout aussitôt après la guerre ; il y a ramené sa commère, et six enfants lui sont nés : […]. (Jean Rogissart, Passantes d'Octobre, 1958)

    3.  (Familier)  (Péjoratif) Femme bavarde, qui aime jaser, médire d’autrui. — On peut même quelquefois l’appliquer aux hommes.—
      • Mettons dans la même classe les dialecticiens et les sophistes, gens qui font plus de bruit que tous les chaudrons de Dodone, et dont le moins babillard pourrait tenir tête aux vingt plus bavardes commères qu'on puisse trouver sous le ciel. (Érasme, Éloge de la folie, 1509. Traduction de Thibault de Laveaux en 1780)
      • En province,[…], toute fille qui devient amante « fait une faute » ; le terme est significatif. Les commères ne la reçoivent plus. On la fuit. (Pierre Louÿs, Liberté pour l'amour et pour le mariage, 1900, dans Archipel, 1932)
      • […] il accueillit d’un air enjoué et d’une âme égale l’annonce câlinement faite par la Julie d’une paternité future et les sourires des voisins, les cancans des commères et jusqu’aux plaisanteries égrillardes du maire […]. (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)

    4.  (Archaïsme) Appellation familière, entre gens du peuple qui ont des relations fréquentes.
      • L’onde était transparente ainsi qu’aux plus beaux jours ;
        Ma commère la carpe y faisait mille tours
        Avec le brochet son compère.
        (Jean de La a Fontaine, Le Héron)

    5.  (Désuet)  (Familier) Femme qui a de la tête, une femme hardie, que rien ne rebute.
      • Une commère dont la chemise très courte cachait mal les rondeurs, m'accueillit et, me poussant dans une pièce quasiment obscure, me confia d'un air canaille: […]. (Francis Carco, Images cachées, 1929)
      • Cette gamine vicieuse et prétentieuse est la fille d'une grosse commère qui tenait, naguère, une fruiterie dans les environs du Barbès. (Victor Méric, Les compagnons de l'Escopette, 1930, p.198)

    6.  (Théâtre) Les deux personnages principaux d’une revue. → voir compère
    7. (Music-hall) Animatrice d’une revue.

    Source: Compère et Commère wiktionary.org

     

     


  • François MIGORET, Curé de Laval, frère de René MIGORET, mon sosa 556,

    François Migoret, Curé de Laval, martyr guillotiné

    François MIGORET à été guillotiné à Laval, pour avoir refusé de prêter serment à la Constitution civile du clergé.

    Le texte de ce serment élaboré par l'Assemblée nationale constituante, le 27 mars 1790, était le suivant :

    « Je jure de veiller avec soin sur les fidèles de la paroisse [ou du diocèse] qui m'est confiée, d'être fidèle à la nation, à la loi et au roi, et de maintenir de tout mon pouvoir la Constitution décrétée par l'Assemblée nationale et acceptée par le roi. »

    Dictionnaire de l'abbé Angot: François MIGORET né le 28 août 1727 à Lassay (53) , tonsuré an Mans le 4 juin 1751, séminariste à Domfront en 1752, et ordonné prêtre en 1753, fut d'abord vicaire d'Oisseau et directeur du petit collège paroissial, jouissant aussi de la chapelle de Loré.
    A Rennes-en-Grenouilles, dont il devint curé en 1777, il appela sa sœur, veuve sans enfants, avec laquelle il se dévoua à tous les intérêts religieux et temporels de ses paroissiens, faisant l'école et un peu la médecine.
    Il avait subi une attaque de paralysie et ses facultés étaient un peu affaiblies.
    On lui fit prêter un serment qu'il rétracta, mais qui lui permit cependant de rester dans sa paroisse jusqu'à Pâques 1792.
    Emprisonné aux Cordeliers, puis à Patience, il écrivit plusieurs lettres à sa famille et à ses paroissiens pour les affermir dans la foi.
    Le 21.1.1794, on le transporta dans une charrette devant la Commission révolutionnaire où il reconnut Volcler, son ancien élève. Il lui reprocha avec énergie son ingratitude , son apostasie et eut comme ses compagnons, le jour même, la grâce et la gloire d'une sainte mort. Pie XII les déclara Bienheureux le 19 mars 1955.

     

    *********

     

    Quatorze prêtres guillotinés à Laval le 21 janvier 1794.

      

    Arrêté du 2 pluviose an II :

    « * JUGEMENT du deux pluviôse l'an second de la République française une et indivisible.

    • Au nom de la République, la commission révolutionnaire, établie dans le département de la Mayenne, par les représentants du peuple, a rendu le jugement suivant:
    • Vu l'interrogatoire de René-Louis Ambroise, prêtre, né et domicilié commune de Laval; de Joseph Pelle, aussi prêtre, né et domicilié de la même commune ; à Augustin-Emmanuel Philippot, prêtre, né à Paris, et ci-devant curé de la commune de la Bazouge-des-Alleux; de Jean-Baptiste Triquerie, ci-devant cordelier, de la commune de Laval; de Jean Turpin du Cormier, né et ci-devant curé de la même commune; de François Migoret, né à Lassay, ci-devant curé de la paroisse de Rennes, district dudit Lassay ; de Julien-François Morin, prêtre, né à Saint-Fraimbault-de-Prières, ci-devant demeurant à St-Vénérand de Laval ; de François Duchesne, prêtre, né dans la commune de Laval, ci-devant chapelain à Saint-Michel, même commune ; de André Duliou, né à Saint-Laurent-des-Mortiers, ci-devant curé do Saint-Fort, district de Château-Gontier ; de Jacques André, né à Saint-Pierre-Ia-Cour, district de Sillé, ci-devant curé de Rouessé-Vassé; de Louis Gastineau, prêtre, né à Loiron, district de Laval, demeurant ci-devant au Port-Brillet ; de Jean-Marie Gallot, prêtre chapelain, né et domicilié de la commune de Laval ; de Julien Moulé prêtre, né au Mans, ci-devant curé de la commune de Saulges ; et de Pierre Thomas, né au Mesnil-Rainfray, ci-devant aumônier de l'hôpital de Chàleau-Gontier.
    • Par lequel il est prouvé que, requis par la loi de prêter le serment exigé des fonctionnaires publics, prêtres, par l'assemblée constituante, et celui de liberté et d'égalité exigé de tous les républicains français, par la Convention nationale, et que requis encore une fois de le prêter devant le tribunal, ils s'y sont constamment refusés. Sur ce, considérant que ces individus, par le refus opiniâtre de se conformer aux lois de la république, de les reconnaître et de les observer, sont coupables de conspiration secrète contre la souveraineté du peuple français, conspiration d'autant plus dangereuse que, présentée sous les couleurs séduisantes de l'hypocrisie et du fanatisme, elle pourrait induire en erreur un peuple crédule, toujours facile à séduire dans ses opinions religieuses ; enfin que les principes que ces hommes professaient ouvertement étaient les mômes qui ayaient allumé dans l'intérieur de la république la guerre désastreuse de la Vendée;
    • La commission révolutionnaire provisoire, entendu le citoyen Volcler, accusateur public, en ses conclusions, condamne à mort, lesdits Ambroise, Pelle, Philippot, Triquerie, Turpin du Cormier, Migorel, Morin, Duchzsne, Duliou, André, Gastineau, Gallot, Moulé et Thomas, et ordonne que le présent jugement sera exécuté sur le champ, et qu'en couformité de la loi, leurs biens, meubles et immeubles sont et demeurent acquis et confisqués au profil de la république.
    • La même commission révolutionnaire, vu l'interrogatoire de René Sorin, né à Saint-Paul-Monpinson, district de Challans, département de la Vendée; celui de François Drapeau , laboureur, de la commune de Beau-Repaire, district de Chollet; de Charles Auvinel, laboureur, de la commune de Saint-Pierre de Chollet; de Joseph Verdeau, menuisier, de la commune de Sainte-Cécile, district de la Roche-sur-Yon; de René Cadi, domestique, de la commune de Rochefort-sur-Loire, district d'Angers ; enfin de François Chéfière, de la commune de Ménil district de Chàteau-Gontier ;
    • Par lequel il est prouvé que les cinq premiers ont fait partie des brigands de la Vendée, et ont participé aux meurtres et pillages commis par eux dans les lieux qu'ils ont désolés, et que les soupçons qu'on avait formés sur le compte de ce dernier étaient mal fondés ;
    • Entendu l'accusateur public en ses conclusions , et en exécution de la loi du dix-neuf mars mil sept cent quatre-vingttreize ;
    • Condamne à mort lesdits Sorin, Drapeau, Auvinet, Verdeau et Cadi ;
    • Déclare en outre, en conformité de la même loi, leurs biens, meubles et immeubles acquis et confisqués au profit de la république, et acquitte et met en liberté ledit Chéhère, sous la surveillance exacte de la municipalité et du comité révolutionnaire de sa commune.
    • Et seront les présens jugemens imprimés, publiés et affichés partout où besoin sera.
    • Fait et prononcé à l'audience publique de la commission révolutionnaire provisoire où étaient présens les citoyens Jean Clément, président; Faur, Pannard et Marie, juges, qui ont signé avec le secrétaire greffier.
    • À Laval, le deux pluviôse l'an second de la république française une et indivisible , et le premier de la mort du tyran.
    • Volcler, accusateur; Franklin-Guilbert, secrétaire greffier; Pannard, juge; Clément ; Faur, juge ; Marie, juge. ».

         Seurce: wikiwand.com



    Le 21 janvier 1794, juste un an après Louis XVI, quatorze prêtres furent guillotinés à Laval puis jetés dans une fosse commune à la Croix Bataille.


    • Le roquet de Patience.


    En Octobre 1792, quatorze prêtres lavallois réfractaires (qui refusaient de prêter serment à la Constitution civile du clergé) sont emprisonnés au couvent de Patience où ils ne bénéficient que de deux heures de visite par mois. Ne sont admis à les voir que les frères et sœurs obligatoirement assistés par le concierge du lieu.

    • Le "Rasoir national".


    Le 13 décembre 1793, la guillotine est installée à Laval, place du Blé (actuelle place de la Trémoille) près du Tribunal révolutionnaire.
    A partir du 9 janvier 1794, tous les cultes sont interdits en France. L’église de la Trinité de Laval est transformée en"étable et magasin de fourrage" pour l’armée, puis, plus tard, en Temple de la Raison.
    Le 21 janvier 1794, à 8h30, les quatorze prêtres franchissent le seuil du tribunal où ils vont être jugés par la Commission révolutionnaire. Dix marchent péniblement et quatre sont dans une charrette ; cinq d’entre eux ont plus de 70 ans.
    Entre le 5 janvier et le 2 novembre 1794, en 150 audiences, cette Commission prononcera 328 peines de mort.

    L’accusateur public, Volcler, un ancien prêtre apostat, leur demande une dernière fois de prêter serment. «Aidé de la grâce de Dieu, je ne salirai pas ma vieillesse», lui répond le Père Philippot, 78 ans.
    «Quoi, c'est toi Volcler qui demande ma mort ? Toi que j'ai accueilli dans ma maison, admis à ma table, que j'ai tendrement aimé...», ajoute le père Migoret.
    Ils sont exécutés après avoir été empêchés par leurs gardiens de chanter ensemble un dernier "Salve Regina". Ils seront suivis de 5 vendéens qui comparaissaient eux aussi en tant qu’ennemis de la République.
    Les 4 juges, dont 2 prêtres renégats, qui assistent à l’exécution de la fenêtre d’un immeuble voisin, boivent un verre de vin rouge à chaque tête qui tombe et encouragent la foule à crier avec eux: «Vive la République, à bas la tête des calotins !».

    • La réhabilitation.


    Les corps des 14 prêtres, tout comme les défunts du moment, sont jetés dans une fosse commune, à Avesnières, dans une lande nommée "La Croix Bataille" sur la route d’Entrammes.
    Dès le jour de leur exécution, les prêtres sont vénérés comme des martyrs ; on envoie des enfants tremper des mouchoirs dans leur sang.
    En 1803, un rapport de gendarmerie signale des pèlerinages, allant de 50 à 600 personnes, à la Croix Bataille, près de la fosse commune où ils ont été ensevelis.
    Le 6 août 1816, suite aux démarches du curé d’Avesnières, les corps des 14 martyrs sont exhumés et déposés dans la chapelle Saint Roch du cimetière paroissial d’Avesnières. Le 9 août, ils sont transférés dans le transept sud de l'église d'Avesnières, au pied d'un monument.
    Une chapelle expiatoire est dressée à la Croix Bataille à la mémoire du prince de Talmont et des autres victimes de la Révolution. Le bâtiment est détruit en 1869.
    En 1945, Max Ingrand dessine un vitrail pour la basilique. Les 14 prêtres y sont symbolisés par 14 palmes.
    Le 19 juin 1955, le pape Pie XII béatifie les 14 prêtres ainsi qu’un curé et quatre religieuses également guillotinés en 1794. Les corps sont transférés dans le chœur de la basilique.
    En 1989, une plaque est apposée Place de la Trémoille en souvenir des 14 prêtres martyrs.
    Le 12 Avril 2009, Mgr Thierry Scherrer, Evêque de Laval, en présence de Monsieur Benezech, architecte en chef des Monuments Historiques de la Mayenne, bénit en la cathédrale un nouveau vitrail représentant le martyr de 14 prêtres mayennais.
    Ce vitrail, réalisé par Didier Alliou, est situé au chevet de la cathédrale, près de l’autel du Saint Sacrement.

    Les quatorze prêtres guillotinés le 21 janvier 1794 :
    - Jean-Baptiste Turpin du Cormier
    , 64 ans, curé de la Trinité, reconnu comme le responsable, sera exécuté le dernier à la demande de Volcler, l’accusateur public.
    - Six curés : Jacques André, 50 ans, André Dulion, 66 ans, Louis Gastineau, 66 ans, François Migoret-Lamberdière, 65 ans, Julien Moulé, 77 ans et Augustin-Emmanuel Philippot, 77 ans.
    - Quatre aumôniers : Pierre Thomas, 75 ans, chez les Augustines de Château-Gontier, Jean-Marie Gallot, 46 ans, chez les Bénédictines, Joseph Pelé, 74 ans, chez les Clarisses, et Jean-Baptiste Triquerie, 57 ans, diverses maisons franciscaines.
    - Trois hors ministères : René-Louis Ambroise, 74 ans, Julien-François Morin de la Girardière, 64 ans, et François Duchesne, 58 ans.

    Cinq autres martyrs exécutés au cours de l’année 1794 :
    - Le 5 février : Françoise Mezière, laïque donnée à l’instruction des enfants et aux soins des malades. Elle a soigné deux Vendéens qui l’ont dénoncée. Arrêtée, elle est conduite à Laval et exécutée.
    - Les 13 et 20 mars : Françoise Trehut et Jeanne Veron, religieuses de la Charité Notre-Dame d’Evron. Fidèles à leur mission de soigner, elles ont secouru ceux qui en avaient besoin : “Bleus ou chouans, tous sont mes frères en Jésus-Christ”.
    - Le 25 juin : Marie Lhuilier, soeur converse des Augustines de la Miséricorde. Toute dévouée aux malades.
    - Le 17 octobre : Jacques Burin, prêtre. Il a été curé de St-Martin de Connée. Arrêté à la suite du refus de serment, il est condamné à s’exiler à plus de dix lieues. Il entre en clandestinité. En octobre 1794, deux femmes de Courcité veulent se convertir et se confesser. Malgré les conseils de prudence, il répond à cet appel : c’est un traquenard. Il est tué d’un coup de fusil.
    Antoine-Philippe de la Trémoille, prince de Talmont, dernier comte de Laval.
    Antoine-Philippe de la Trémoille, prince de Talmont, est jugé à Vitré, le 26 janvier 1794. Il subit un interrogatoire qu'il refuse de signer et est immédiatement condamné à mort.
    Le 27 janvier 1794, six chevaux d'artillerie sont réquisitionnés afin de le conduire à Laval.
    Jean Chouan fait, dit-on, une tentative pour le sauver, mais il a été mal renseigné.
    Le convoi, fortement escorté, arrive à Laval à la nuit tombante. L'échafaud est dressé devant l'entrée principale de son château. L'exécution a lieu aussitôt.
    On fait subir à sa tête différents outrages. Vidée par un chirurgien nommé Tellot, elle est placée sur un chandelier par Jean-Louis Guilbert, ancien prêtre et membre de la Commission révolutionnaire, puis elle est mise sur une pique et exposée, ainsi que celle de son intendant, au-dessus des grilles du château.
    Le surlendemain, la tête du prince est enterrée dans la cour du château.
    Le corps du prince resta jusqu'au lendemain sur le lieu du supplice. Le 28, au matin, on jeta son cadavre dans le tombereau ensanglanté pour le conduire dans les landes de la Croix Bataille.
    Sa tête aurait été mise dans le caveau familial lors de l'inhumation de son fils, mort en 1815.
    La place où il fut guillotiné porte aujourd’hui son nom.

    Plan de Laval à la fin du XVIIIème siècle - Parcours des condamnés.



    Le 21 janvier 1794, à 8 h 30, les quatorze prêtres quittent le couvent de Patience. « Ils descendirent de la rue de la Pudeur (rue du Cardinal Suhard), à la place de l’Egalité (Carrefour aux Toiles), prirent les rues de la Raison (rue Renaise) et du Dévouement (rue des Béliers), traversèrent la place des Arts (place Saint-Tugal) et le carrefour de l’Union (ancien carrefour Mazure), montèrent la rue Fabricius (rue du Pilier-Vert) qui conduisait à la place de la Révolution (place de la Trémoille) où ils furent guillotinés. »


    Affiche du jugement des 14 prêtres.


    Le lieu-dit "La Croix Bataille" au sud-est de Laval. Carte de 1808.

     

    François Migoret, Curé de Laval, martyr guillotiné
    Tableau apposé dans l'église de l'Assomption à Ahuillé.

     

    François Migoret, Curé de Laval, martyr guillotiné
       Landes de la Croix-Bataille - gravure de 1830.

     

    François Migoret, Curé de Laval, martyr guillotiné
    Landes de "La Croix Bataille"

     
     

    François Migoret, Curé de Laval, martyr guillotiné
    Bras sud du transept de la basilique Notre-Dame
    d'Avesnières consacré aux 14 prêtres martyrs.

     

    François Migoret, Curé de Laval, martyr guillotiné
    Monument où furent inhumés les 14 prêtres en 1816 .
    Sur le monument, on peut lire les noms et fonctions
    des 14 prêtres.

     

    François Migoret, Curé de Laval, martyr guillotiné
    Basilique Notre-Dame d'Avesnières.
    Plaque attestant du transfert des corps dans le choeur
    après leur béatification en 1955.

     

    François Migoret, Curé de Laval, martyr guillotiné
    Cathédrale de la Sainte-Trinité. Plaque déposée en 1840 à la mémoire des 14 prêtres martyrs.

     

     

    François Migoret, Curé de Laval, martyr guillotiné
    Icône d'Omer de Ruyver (1990).
    L'originale est conservée à l'Evêché


     

     

    François Migoret, Curé de Laval, martyr guillotiné
    Plaque apposée sur l'église Notre Dame de l'Assomption à Saulges.

     

    François Migoret, Curé de Laval, martyr guillotiné
    L'immense fond rouge rappelle les jours sombres de la Révolution.

     

    François Migoret, Curé de Laval, martyr guillotiné
    Sur ce fond sont peintes les paroles du "Salve Regina"
    qui fut refusé aux condamnés lorsqu'ils montèrent à la guillotine.

     

    François Migoret, Curé de Laval, martyr guillotiné
    "Le rasoir national".

     

    François Migoret, Curé de Laval, martyr guillotiné
    En haut du vitrail, un Christ en Gloire sur fond jaune.


     

     

    François Migoret, Curé de Laval, martyr guillotiné
    Bas-relief, cathédrale de la Sainte Trinité.


     

     

    François Migoret, Curé de Laval, martyr guillotiné
    Plaque apposée Place de la Trémoille en 1989, en souvenir des 14 prêtres martyrs.


     

    *


  • Naissance d'une passion

    En 2005, je m'inscrit sur généalogie.com, mais juste par curiosité, sans effectuer aucune recherche.

    En janvier 2011, à table avec mes garçons (Wayne 14 ans à l'époque et Manathan (13 ans), la conversation à tournée autour de mes parents, qu'ils n'ont, hélas pas connus, étant décédés très (trop) jeune tous les deux (Papa en 1997 à 62 ans et Maman en 98 à 58 ans).

    Puis Manathan me demande si j'ai connu mes grands parents. Oui bien sur, j'en avais même trois de chaque, mes grands parents paternels étant divorcés et remariés. Ils ne sont plus là non plus depuis près de 30 ans.

    Quand vient la question des arrière grands parents (je suis très vieux pour eux, m'ont même demandé si j'ai connu Napoléon, étant collectionneur Wink ).
    Là, la chose c'est corsée, je n'ai même jamais entendu parler d'eux étant petit.

    Le lendemain, j'ai pris mon téléphone et appelé un frère à Papa (qui fête aujourd'hui même ses 76 printemps). je lui ai posé la question, et voici sa réponse:

    " Non, nous ne l'avons pas connu non plus, il "serait" mort au début de la Guerre de 14/18, du côté de Saint-Méen-le-Grand en Bretagne.
    Nous sommes allés à Saint-Méen, avec ta Tante, dans les années 80, mais nous n'avons rien trouvés, ni sur le Monument aux Morts, ni au Cimetière."

    Voilà, un bon début pour mener une enquête, non ?

    Là dessus, j'ai commencé ma croisade sur le net, généalogie.com, Généanet, Mémoire des hommes, chtimiste.com etc...

    Et puis un jour, quelqu'un m'a adressé sa fiche militaire



    Dans la même semaine, j'ai reçu un mail, me disant, votre Arrière Grand Père, repose au Carré Militaire du Cimetière de Rennes Sud, voici la photo



    Et voilà, comment j'ai été le 1er Rivet vivant à voir sa tombe, et je n'en suis pas peu fier. J'ai depuis, retrouvé son parcours Militaire et je sais pourquoi et comment il est arrivé là.

    Un grand merci à l'entraide généalogiste Wink

    Aujourd'hui, 3 ans plus tard, j'en suis à 16 194 individus, 2953 Patronymes, 4364 Unions, 979 Lieux et 7443 sources dans mon arbre, et tout ça sur 16 générations.