• 50 ans, le bel age ... pour se sentir vieux

    Sans emploi depuis novembre 2012, suite à la fin d'un CDD qui pourtant devait, à coup sure, être enchainé d'un CDI, mais faute de budget, n'a pu se concrétiser, et sans aucune ressource depuis avril 2013, n'ayant pas travaillé assez dans les 10 dernières années, j'en suis arrivé à me demander où était ma place dans cette société, même pire, la méritais-je cette place ?

    J'ai 53 ans aujourd'hui et je me sens très mal. Mal dans ma peau, mal dans ma tête et surtout, mal dans le cœur.
    Aussi quand Charente Libre a lancé un appel concernant les "quiquas", sans emploi et avec beaucoup de mal à se réinsérer dans le milieu professionnel, j'ai répondu de suite, d'autant qu'en plus de vivre exactement ce cas, ma situation conjugale en a pâti également, se soldant même par une séparation. Autant dire qu'en ce moment, je suis dans une mouise comme c'est pas permit.

     

    50 ans, le bel age ... pour se sentir vieux
    La Une de Charente-Libre (papier) du jour - 04/04/2014

     

    Charente Libre.fr

    En cinq ans, le chômage des plus de 50 ans a doublé en Charente. Pourtant, les quinquagénaires clament leur envie de travailler et s’affirment aptes au boulot . Témoignages.

    Bruno Rivet l’assure: son âge est un handicap. «On vous dit: on veut quelqu’un qui s’inscrive dans la durée.» Bruno Rivet l’assure: son âge est un handicap.
    «On vous dit: on veut quelqu’un qui s’inscrive dans la durée.».
    PHOTO/Photo Phil Messelet

    "Si vous aviez eu dix ans de moins, on vous embauchait sur le champ.» Michel Baron a entendu cette phrase à deux reprises à l’issue d’entretiens d’embauche. Michel Baron a 54 ans. Et vient de découvrir que son âge est un problème.

    Ils sont de plus en plus nombreux à le vérifier. Le chômage des plus de 50 ans explose en France. Le nombre de chômeurs de catégorie A (sans aucune activité) âgés de 50 ans et plus a augmenté de 12% en un an et de 70% en quatre ans pour atteindre son plus haut niveau historique.

    En Charente, ils sont 4.308 selon les chiffres de Pôle Emploi. Soit deux fois plus qu’en 2009, et encore + 6,4% sur un an quand dans le même temps ils baissaient pour les moins de 25 ans et se stabilisaient chez les 25-49 ans.

    50 ans, un cap fatidique ? «Passer cet âge entérine le fait que vous n’aurez plus de boulot. On vous promet une mort sociale», témoigne Alain Silver, qui raconte son quotidien de chômeur senior dans un livre choc («54 ans, chômeur et toujours vivant» aux éditions Tatamis.).

    Source: charentelibre.fr


     

     

                                                                                     Charente Libre.fr (suite)

    Cette société jeuniste «où on vous met des jeunes partout, à la télé, dans les pubs, vous vous sentez comme un fossile passé 50 ans», accuse Denis Puyreux, commercial au chômage.

    • L’échec du contrat de génération

    Paradoxal alors que l’âge de départ en retraite est repoussé, que l’espérance de vie ne cesse de s’allonger, alors que les seniors n’ont jamais été en aussi bonne santé physique et mentale et qu’ils font souvent le maximum pour être à la page question nouvelles technologies.

    «A côté d’un jeune de 25 ans gagnant, combattant, dans un entretien d’embauche, c’est perdu d’avance», analyse lucidement Denis Puyreux. On leur rétorque aussi qu’ils représentent une main d’œuvre à coût élevé.

    Alors comment faire pour lutter, pour remettre les seniors au boulot ? Le gouvernement a lancé le contrat de génération qui prévoit des aides à l’embauche de jeunes en CDI, en échange du maintien d’un senior (2.000 euros pour le jeune et 2.000 euros pour le senior, soit 4.000 euros par an, pendant trois ans maximum).

    Mais ce dispositif est pour l’heure un échec. Seuls 20.000 contrats de génération ont été signés depuis mars 2013, alors que (l’ancien) ministre du Travail Michel Sapin s’était fixé un objectif de 75.000.

    «Il n’y a pas 36 solutions. La baisse du chômage des seniors, comme celle des autres catégories passera par la reprise de l’activité», pointe Patrick Gardin, secrétaire général du syndicat Force Ouvrière en Charente.

     Source: charentelibre.fr

    A lire dans CL papier de ce vendredi, le témoignage de trois Charentais quinquagénaires au chômage en souffrance mais combatifs.

     

    50 ans, le bel age ... pour se sentir vieux

    « Et plusieurs autres parents et amis qui ne signent ... heureusementEnregistrement du Serment de Sage Femme »