• A comme Abracadabra

    A comme Abracadabra

    Naguère, nous ne parlions pas de magie ou de prestidigitation, mais d'escamotage.
    Escamotage vient de l'arabe escamote qui désigne une petite balle de liège a laquelle on a donne plus tard le nom de muscade, a cause de sa ressemblance avec ce fruit.
    L'escamotage s'appliquait alors, presque uniquement aux gobelets.
    La pratique magique remonterait a la préhistoire. Bien que les spécialistes ne soient pas tous d'accord sur leur signification, les gravures rupestres de sorciers et d'animaux mythiques semblent bien en attester.
    L'Ancien Testament décrit le " combat " que livrèrent Moise et Aaron contre les magiciens de Pharaon.
    " Aaron jeta devant Pharaon son bâton qui se transforma en serpent. Pharaon a son tour, convoqua les sages et les enchanteurs. Et les magiciens d’Égypte, eux-aussi, accomplirent par leurs sortilèges le même prodige.
    Ils jetèrent chacun leur bâton qui se changea en serpent, mais celui d'Aaron engloutit ceux des magiciens ".
    Les premiers objets magiques retrouves intacts sont des coupes grecques truquées datant du VIe siècle av. J.-C.
    Ce vase comporte un siphon permettant de le vider et de le remplir a plusieurs reprises. Un autre vase conserve au Musée Allard Piierson D'Amsterdam date du IVe siècle av. J.-C. permettait de verser a volonté deux liquides différents.
    Les écrits grecs et romains relatent leur intérêt pour les " faiseurs de prestiges ".
    De la plus haute Antiquité a nos jours l'art de manipuler les objets, comme l'utilisation des marionnettes, et de prétendre que cette manipulation est le fruit d'un phénomène surnaturel, existe.

     

    A comme AbracadabraJean Eugène ROBERT-HOUDIN

    Né(e) Jean Eugène ROBERT

    Célèbre magicien français du XIXe siècle

    Source de l'information : A comme AbracadabraCercle Généalogique PoitevinThierry CHESTIER

    Né(e) : le 07 décembre 1805 à Paris, France Décédé(e) : le 13 juin 1871 à Saint Gervais, France
     

     Biographie

    Jean-Eugène Robert-Houdin, né à Blois le 7 décembre 1805 et mort à Saint-Gervais-la-Forêt le 13 juin 1871, est le plus célèbre illusionniste français du XIXe siècle, surnommé le « rénovateur de l'art magique ». Considéré comme l'un des plus grands illusionnistes et prestidigitateurs de tous les temps, à l'origine de presque tous les « grands trucs » de la magie actuelle, c'était aussi un grand constructeur d'automates.

    Né Jean-Eugène Robert à Blois, il allie plus tard à son patronyme le nom de sa femme, Cécile Églantine Houdin, pour ne pas brusquer sa famille. Il devient Robert-Houdin.

    Après des études au collège d'Orléans, il se rend à Paris où il étudie l'horlogerie, l'électricité et la construction d'automates. Il dépose plusieurs brevets d'inventions. Il est le premier à perfectionner l'ampoule électrique à incandescence. Il répare entre autres le « Componium », ancêtre des robots musicaux. Ce travail lui apporte une notoriété certaine et, devenu horloger reconnu, il travaille pour la Maison Destouche. Il dépose en 1837 son premier brevet : un « réveil briquet ». Puis il crée des pendules mystérieuses dont le mécanisme est invisible, et enfin ses propres automates. Son « écrivain dessinateur », clou de l'Exposition nationale de 1844, est acheté par le célèbre Barnum et lui ouvre les portes du marchand Alphonse Giroux, pour qui il fabrique différents automates.

    Source :  http://www.wikipedia.org

    « Dimanche 1er juin 1913, des gants à GandVous avez dit A ou B le dimanche 1er ? »