• Bon courage !

    A Messieurs les Historiens, Généalogistes, Notaires et autres. 

    N'oubliez pas d'en remercier nos Chers Députés Européens"

     

    Relevé dans xxxxxxxxxxxxx de xxxxxxxx xxxx

     

     

    Mais, bon, je suis bonne poire, je vous donnes à lire cette année ( donc pas de panique), un morceau de la généalogie de Bonaparte 1er Consul relevé en 1802.

    Relevé dans les Affiches d'Angers de Méssidor 1802

     

    Voila malheureusement vers quoi l'on court, si rien ne change.

    Un seul mot d'ordre.


  • Relevé par Patrick Glo du Groupe Yahoo22

    Le 22 mars 1737 a esté inhumé dans un coin du cimetiere le cadavre d'un enfant male que l'on avoit trouvé dans la cour de damoiselle Deflahaut auquel enfant nouvellement né les chiens avoient mangé la tette,un bras,une cuisse suivant le rapport qui en a esté fait par les temoins sousignés et suivant aussi le proces verbal que moy curé dudit lieu en a fait suivant l'ordonnance de monsieur Duerocq procureur du roy de Boulogne en date du vingt deux du present mois avant proceder à l'inhumation dudit cadavre et cela en conformité de l'article douze dela...


  • Relevé dans les Affiches d'Angers de Méssidor 1802

     
    Surnommé le « Brave des braves », Ney déploie un grand courage au combat,
    en particulier pendant la retraite de Russie. Il aurait été le dernier Français
    à quitter le territoire russe.

     

    Sabre de luxe offert par le Premier Consul au général Ney

    sabre
       

    Auteur :
    MANUFACTURE DE VERSAILLES

    Date :
    1801

    Technique :
    Acier, laiton doré, bois, basane, cuir

    Dimensions :
    ; L. 96 cm

    Lieu de conservation :
    Paris, Fondation Napoléon (donation Lapeyre)

    Crédits :
    © Fondation Napoléon - Patrice Maurin-Berthier

    Commentaires

    Ce modèle atypique - garde "à l'allemande", lame et fourreau "à l'orientale" - est un curieux montage dont l'origine est incontestable et qui réunit les deux styles à la mode au début du Consulat. La garde de ce sabre possède une branche simple en laiton doré dont la face interne porte l'inscription "Le 1er Consul au Général Ney". Le pommeau ovale est décalé par rapport à la poignée, élément caractéristique du sabre "à l'allemande". Cette poignée est en bois recouverte de basane noire avec un filigrane d'argent. Au milieu de la croisière figure les oreillons rectangulaires décorés du foudre de Jupiter qui, à cette époque, symbolise le commandement, mais qui deviendra dans un proche avenir l'emblème des États-Majors.

    Cette garde finement ciselée est montée sur une très belle lame orientale du type "Pala" en acier damassé à décors épigraphiques en application d'or, dans un cartouche se lit une devise coranique louant Dieu, dans un macaron figure la signature du fourbisseur : Moissa Farah.

    Pendant la campagne d'Egypte, un effet de mode avait voulu que les officiers français adoptent des armes orientales. Ces sabres s'obtenaient soit par "prise" au combat contre les fameux cavaliers mamelucks soit, tout simplement, par la voie du négoce dans les souks du Caire. Toujours est-il qu'un grand nombre de ces sabres ou de ces lames furent ramenés d'Egypte dans les bagages des officiers républicains. C'est ainsi que la manufacture d'armes de Versailles put se procurer quelques exemplaires de ces lames qu'elle utilisa pour réaliser en nombre limité des armes de luxe ou de récompense destinées à de hautes personnalités militaires.

    Le fourreau a été spécialement fabriqué pour cette lame. Les attelles de bois sont recouvertes d'un chagrin noir, les trois garnitures de laiton doré ; chape, bracelet et bouterolle sont ciselés de motifs floraux décoratifs. Enfin sur la partie interne de la chape figure l'inscription "Manufacture à Versailles".

    Il est très probable que cette arme ait été offerte au général Ney à la suite de la bataille de Hohenlinden le 3 décembre 1800 pendant laquelle il avait montré une grande bravoure. Le général Ney devint maréchal le 19 mai 1804. 
     
    Christian Blondieau
    (texte extrait du catalogue Trésors de la Fondation Napoléon. Dans l'intimité de la Cour impériale)


  • Relevé dans les Affiches d'Angers de Pluviose 1805

    Pierre GUILLEMOT

     

    Pierre Guillemot dit le Roi de Bignan

    Pierre Guillemot, né le 1er novembre 1759 à Bignan (Morbihan) et décédé le 5 janvier 1805 à Vannes, dit le Roi de Bignan, est un chef militaire chouan qui tint en respect les troupes républicaines dans une grande partie du Morbihan de l'an II à VIII (1794 à 1800). Il est le père de Julien Guillemot.

     

    Il n'était au début de la Révolution qu'un simple agriculteur et propriétaire à Kerdel, près de Buléon en Bignan. Recruté par Georges Cadoudal, il commença sa carrière par l'occupation de Grandchamp, l'abattage de l'Arbre de la Liberté et la saisie de la caisse des impôts. Il montra ses grandes capacités militaires en délogeant les troupes bleues de Locminé, en combattant le général Lazare Hoche et en tentant d'empêcher le général Brune de libérer Vannes en 1799. Pour ses succès, il fut surnommé le Roi de Bignan et il devint colonel de l'armée royaliste et Chef de Légion pour tout le département. Après un exil en Angleterre avec Cadoudal, il revint en France et mit au point, pour libérer Cadoudal, un plan qui échoua. Le 13 juin 1804, le préfet Jullien fut informé par une des ses espions que Guillemot avait été vu à Plumelec. Caché à Plaudren, il y est arrêté peu après. Il est jugé par une commission militaire et est fusillé à Vannes le 5 janvier 1805.

     

    Il existe une association Pierre Guillemot dont le siège social est à Bignan qui a pour objet la sauvegarde de la mémoire historique du chef chouan : http://asso.pierreguillemot.free.fr/


    Pierre Guillemot
    Portrait d'après signalements réalisé
    par la police de Paris, vers 1800-1804.

    Anecdote populaire

     

    Voulant un jour réchauffer sa poudre à fusil, Pierre Guillemot utilisa une poêle à frire. Celle-ci lui explosa au visage, sans le blesser gravement, mais il fut défiguré et du se terrer dans une cache du château de Kerguéhennec. Cet accident à la ferme du grand Drénidan en Radenac (qui tua quand même une douzaine de personnes) l'empêcha de participer au débarquement des émigrés à Quiberon .

     
    Julien Guillemot (son fils), (9 octobre 1786 - Plumelec, 1er juin 1866 - Vannes), militaire

     

    Fils de Pierre Guillemot Roue Begnen, le "Roi de Bignan". Il prit part à la seconde chouannerie et se maria avec une Cornouaillaise britannique pendant son exil. Il fit ensuite carrière dans l'armée avec le grade de colonel.

     

    Il a été décoré de deux hautes distinctions des deux régimes successifs : l'ordre de saint Louis (Restauration) et la légion d'honneur.

     

    Il repose au cimetière de St Patern à Vannes (allée centrale, côté sud) avec son épouse. Cette tombe a la particularité de porter une épitaphe trilingue : latin, breton et français.

    Il a écrit un livre, "Lettre à mes neveux" où il raconte ses souvenirs de la chouannerie.

     

    Source Wikipédia

     

     


  • Relevé dans les Affiches d'Angers de Pluviose 1805

     

     

    Jean-Jacques Dessalines (né le 20 septembre 1758 à Grande-Rivière-du-Nord – assassiné le 17 octobre 1806 à Pont-Rouge) est un dirigeant de la Révolution haïtienne et le premier Empereur d'Haïti (1804–1806) sous le nom de Jacques Ier. Son épouse fut Marie-Claire Heureuse Félicité, avec qui il se maria en 1801.

    Jacques 1er
    Jean-Jacques Dessalines

    D'origine africaine, il est d'abord esclave à Saint-Domingue. Puis, durant les troubles qui mènent à l'indépendance de l'île, il devient lieutenant de Toussaint Louverture et organise en octobre 1802 la mutinerie de l'armée saint-dominguoise contre l'expédition napoléonienne. Il combat le général mulâtre André Rigaud et le général français Charles Leclerc.

    Après la déportation de Toussaint, il se soumet à la France. S'étant insurgé peu après, il se retire au nord de l'île ; il réussit à repousser Donatien-Marie-Joseph de Rochambeau dans le sanglant combat de la Crête-à-Pierrot, de Petite-Rivière de l'Artibonite. Il réussit en automne 1803 à vaincre les Français à la bataille de Vertières, et le 1er janvier 1804 Dessalines proclame l'indépendance d'Haïti. Il se fait d'abord gouverneur général à vie, puis empereur (pour ne pas être devancé par son rival, Bonaparte) sous le nom de Jacques Ier (1804).

    Le 8 octobre 1804 il est couronné par l'archevêque Jean-Baptiste-Joseph Brelle.

    Il fait massacrer les Français « qui espéraient le retour de l'ordre ancien en Haïti » et poursuit une politique de « caporalisme agraire » (comme le désigne Michel-Rolph Trouillot) destinée à maintenir les profits de l'industrie sucrière par la force, sans esclavage proprement dit.

    Son gouvernement ayant décidé d'entreprendre une réforme agraire au profit des anciens esclaves sans terre, il est assassiné le 17 octobre 1806 à Pont-Rouge, au nord de Port-au-Prince, par ses collaborateurs, Alexandre Pétion, Jean-Pierre Boyer, André Rigaud et Bruno Blanchet qui servait d'intermédiaire entre tous sans oublier Henri Christophe qui se trouvait dans le nord.

     

    Source Wikipédia

     


  • Relevé dans les Affiches d'Angers de Thermidor 1803

    Paris le 5 Thermidor


    Paris le 9 Thermidor

     

     

    Ce fameux "Musée Napoléon", n'est autre que le Musée du Louvre.

    En 1803, dix ans après sa création, le musée du Louvre est rebaptisé musée Napoléon. Il demeure jusqu'en 1814 le plus prestigieux musée du monde par l'ampleur et la qualité de ses collections constituées, outre par les anciennes collections royales et les biens saisis à l'Eglise et aux émigrés, par les prises de guerre effectuées en Belgique, en Italie, en Prusse et en Autriche. En 1815, à la chute de l'Empire, près de 5000 oeuvres furent ainsi restituées à leurs pays. 

     

    Si le nom de Napoléon reste attaché à cette politique de spoliation des oeuvres d'art, il n'en est pourtant pas l'initiateur. C'est la Convention nationale qui propose dès 1794 cette solution aux vaincus pour payer leurs indemnités de guerre. Le Directoire poursuit cette politique et invite le jeune général Bonaparte lors de la campagne d'Italie à "enrichir la capitale de la liberté des chefs-d'oeuvre auxquels l'Italie doit sa réputation, afin d'ajouter à l'éclat de trophées militaires le charme des arts bienfaisants et consolateurs".

     

     

    La Vénus de Médicis est une célèbre sculpture grecque en marbre représentant la déesse Aphrodite (Vénus pour les Romains). C'est une copie du premier siècle av. J.-C. d'une statue originale en bronze, du type de l'Aphrodite de Cnide, qui aurait été faite par un élève de Praxitèle. Elle est devenue un point de repère de l'évolution de la tradition classique occidentale. Elle se trouve à la Galerie des Offices à Florence.

     

    L'origine de la statue est mal documentée. « Sa réputation semble avoir grandi graduellement » remarquent Francis Haskell et Nicholas Penny. Elle fut décrite pour la première fois en 1638, dans la collection de la Villa Médicis de Rome, dans une anthologie de l'artiste François Perrier des plus nobles statues à Rome que les ravages du temps avaient épargnées. Elle était cependant déjà connue en 1559, car sa réduction en bronze apparaît dans une série de cette année commandée par Niccolò Orsini, comte de Pitigliano, comme cadeau à Philippe II d'Espagne. La série fut exécutée par un sculpteur Néerlandais, élève de Benvenuto Cellini, nommé Willem van Tetrode.

    La peinture de 1772 de John Zoffany : La Tribune des Offices (maintenant dans la Royal Collection),
    montrant la Vénus (à droite) exposée dans la tribune, entourée par des connaisseurs anglais et italiens.

    Bien que les visiteurs à Rome, tel John Evelyn, l'aient décrite comme « un miracle de l'art », elle fut envoyée à Florence en août 1677. Dans la tribune des Offices, elle était un des passages obligés du Grand Tour, et était universellement considérée comme l'une des meilleures statues antiques à avoir survécu. Luca Giordano en fit des centaines de croquis ; Samuel Rogers lui rendit visite quotidiennement ; Zoffany l'inclut dans sa peinture de 1778 de la Tribune des Offices ; Byron consacra cinq strophes de Childe Harold à sa description. Ce fut l'une des précieuses œuvres d'art envoyées à Palerme pour échapper à la rapacité française, mais en vain : une pression diplomatique telle fut exercée qu'elle fut transportée à Paris en 1803.
    Ce n'est qu'après la chute de Napoléon qu'elle revint à Florence le 27 décembre 1815.

    Source Wikipédia


  • Relevé dans les Affiches d'Angers de Messidor 1803

     


     

    Nicolas Thomas Baudin (17 février 1754 à Saint-Martin-de-Ré, Île de Ré - 16 septembre 1803 à l'Île Maurice, nommée « Île de France » à l'époque) est un marin, capitaine, cartographe et explorateur français.

    Premières traversées

    Il naît dans la famille d'un marchand rétais bien établi. Il s'engage à l'âge de quinze ans dans la marine marchande de son oncle et à vingt ans comme cadet à la Compagnie des Indes orientales. Il est sous-officier en 1776 au régiment de Pondichéry avec la fonction de fourrier. Deux ans plus tard, il sert aux Antilles pendant la guerre d'indépendance des États-Unis. Il donne sa démission de la marine, car le comte d'Hector commandant de la forteresse de Brest, lui retire le commandement d'une frégate d'escorte de convoi au profit d'un jeune officier de la noblesse. Ce favoritisme de naissance provoque donc son amertume et son entrée dans la marine marchande. Il est capitaine en 1785 de la Caroline qui transporte des colons français de Nantes à La Nouvelle-Orléans. Des négociants en bois de La Nouvelle-Orléans signent un contrat avec lui pour transporter une cargaison de bois, de viande salée, etc. à bord de la Joséphine qui appareille le 14 juillet 1786 à destination de l'Isle de France où il arrive le 27 mars 1787. Entre-temps, la Joséphine s'arrête à Cap Français en Haïti, où Baudin rencontre le botaniste autrichien Franz Josef Maerter qui l'informe qu'un autre botaniste autrichien, Franz Boos, attend au cap de Bonne-Espérance un bateau pour l'emmener à l'île de France. La Joséphine en arrivant au Cap le prend donc à bord et l'emmène à bon port. Boos après quelque temps à l'île de France charge Baudin de ses collections de spécimens de flore du Cap et de l'île de France qu'il lui confie pour les rapporter en Europe à son retour. Baudin prend la précieuse collection à bord et arrive au port de Trieste (à l'époque port autrichien), le 18 juin 1788. Baudin apprend ainsi la botanique et les techniques de maintien en vie des plantes et des animaux à bord.

    Le Voyage aux Antilles (1796-1798)

    Baudin est nommé commandant en chef de l'expédition à bord de la Belle-Angélique qui appareille du Havre le 30 septembre 1796 pour les Canaries, avec un botaniste, Ledru, un jardinier, Riedlé, et deux zoologistes, Maugé et son adjoint, Levillain.

    Cependant la Belle-Angélique est jugée incapable de poursuivre et un nouveau navire, la Fanny, la remplace en partant des Canaries. L'expédition atteint l'île de la Trinité en avril 1797. L'île vient juste d'être prise par les Britanniques qui en chassent les Espagnols et les nouvelles autorités interdisent à Baudin de charger la collection botanique qu'il avait laissée trois ans plus tôt. La Fanny appareille donc pour Saint-Thomas et Sainte-Croix, puis visite Porto Rico. Des collections de flore et de faune sont rassemblées. À Sainte-Croix, la Fanny est remplacée par un nouveau navire plus maniable qui est rebaptisé la Belle-Angélique. L'expédition continue vers les Antilles. Elle est de retour en France en juin 1798.

    Les collections d’objets d’histoire naturelle, surtout de plantes vivantes, réunies en 1797-1798 aux Antilles par le capitaine Nicolas Baudin étaient considérables. Les professeurs du Muséum, subjugués par la diversité et la vigueur des plantes ramenées, ne tarissaient pas d’éloges. Jussieu lui-même déclarait : « Le citoyen Baudin doit être proclamé l’un des voyageurs qui ont le plus mérité de l’histoire naturelle ». L’engouement des savants et du public était tel que l’on construisit en urgence une nouvelle serre chaude, la serre Baudin, pour accueillir au Jardin des Plantes la collection des Antilles. Pendant tout le voyage (de septembre 1796 à juillet 1798), Baudin tint un journal au quotidien. Au retour, il le confia à Jussieu, qui le déposa au Muséum de Paris. Depuis, le « Journal de La Belle Angélique », préservé dans les archives du Muséum, s'enfonça peu à peu dans l'oubli. Entièrement inédit jusqu'en 2009, il est rédigé de façon très vivante ; il est magnifiquement illustré d’aquarelles (surtout des végétaux) et de dessins à l’encre (principalement des profils de côtes). Nicolas Baudin est enfin reconnu capitaine de vaisseau par la république française, le 5 août 1798. Mais la marine du Directoire a peu de moyens et le nouveau capitaine doit attendre.

    Le Voyage aux Terres Australes (1800-1803)

    En octobre 1800, il est sélectionné, après avoir de nouveau sollicité les autorités et obtenu une audience en mars du Premier Consul, pour commander une expédition sur les côtes de l'Australie avec deux navires, Le Géographe et Le Naturaliste, pour vingt-deux savants, dessinateurs et jardiniers, dont neuf zoologistes et botanistes, y compris Jean-Baptiste Leschenault de La Tour. La moitié quitte l'expédition à l'escale de l'île de France, en mars-avril 1801. D'autres meurent de dysenterie au cours du voyage qui se poursuit, comme Maugé, Levillain, ou Riedlé, et d'autres enfin sont débarqués pour cause de maladie, comme Leschenault en juin 1803.

    Un grand nombre d'officiers sont jeunes et des coteries s'organisent. Baudin n'apprécie pas l'orgueil aristocratique de certains. Il débarquera plus tard son second (Le Bas de Sainte-Croix) à Timor après un duel.

    Nicolas Baudin atteint la Nouvelle-Hollande (Australie) en mai 1801. Si la moisson de plantes est abondante, les kangourous capturés meurent et des marins ont le scorbut. En avril 1802, il rencontre Matthew Flinders près de l’île Kangaroo, dessinant également la zone maritime, à la baie de la rencontre Encounter Bay. Il fait escale à la colonie britannique de Port Jackson le 27 juin 1802 jusqu'en novembre, pour son ravitaillement. La Casuariana commandée par Louis de Freycinet les rejoint. Puis, l'expédition de Baudin reste un mois en Tasmanie (appelée alors Terre de Diémen) avant d'aller vers le nord à Timor.


    Le Géographe et Le Naturaliste

    L'expédition devait donner forme à une grande partie de cette terre demeurée jusque-là méconnue. Aujourd'hui encore, beaucoup d'endroits, sur les côtes australiennes, portent le nom dont Baudin et son intrépide équipage les avaient baptisés. L'expédition s'est révélée être également l'un des plus grands voyages scientifiques de tous les temps : le Naturaliste rentre au Havre en juin 1803 et le Géographe à Lorient le 21 mars 1804, rapportant des dizaines de milliers de spécimens de plantes inconnues, 2 500 échantillons de minéraux, 12 cartons de notes, observations et carnets de voyages, 1 500 esquisses et peintures. Ces descriptions importantes pour les naturalistes et les ethnologues s'accompagnent de cartes géographiques de presque toute la partie sud et ouest de l'Australie ainsi que de la Tasmanie.

    Pourtant, le capitaine Baudin avait adopté des pratiques curieuses comme de vendre, pour son propre compte, ce qu'il pouvait lors des escales comme des provisions, du matériel médical, des équipement scientifiques et des produits chimiques.

    L'expédition, dont l'aspect sanitaire avait été préparé à Paris par Keraudren, premier médecin de la Marine, coûta la vie à de nombreux explorateurs, ainsi Nicolas Baudin lui-même qui mourut de tuberculose le 16 septembre 1803 à l'île de France (Île Maurice) sur le chemin du retour. Le Géographe était arrivé le 19 thermidor (7 août) à l'île de France. Il rend l'âme dans la maison de Mme Kérivel où il était soigné et fut enterré le lendemain avec les honneurs dus à son rang. Il meurt peu regretté de ses officiers d'état-major.


    Île Kangaroo, baie de Penneshaw :
    inscription gravée en 1803 par un des marins
    de la corvette Le Géographe rendant hommage
    à Nicolas Baudin


    Source Wikipédia


  • Astérix chez les Pictes pour son 35e album.
    Vous savez où c'est?

     

     

    Le Gaulois Astérix ira chez les Pictes, un peuple originaire du nord et de l'est de ce qui est devenu l'Ecosse, pour le 35e album de la série qui sortira le 24 octobre, ont annoncé ce mardi les éditions Albert René.

    "Astérix chez les Pictes", réalisé par Jean-Yves Ferri et Didier Conrad, se passera dans "un pays riche de traditions", une "terre pas si lointaine dont les habitants si fiers et attachés à leurs traditions nous offrent une belle promesse d'histoire savoureuse", indique la maison d'édition dans un communiqué.

    C'est la première fois qu'Albert Uderzo, 85 ans, cocréateur avec René Goscinny des aventures de l'irréductible Gaulois, confie ses crayons à un autre desssinateur.

    Le scénariste du nouvel album, Jean-Yves Ferri, est notamment l'auteur de "De Gaulle à la plage". Il a aussi été le scénariste de "Retour à la terre". Didier Conrad est le dessinateur de "Raj" et des "Marsukids".

    Début février, au festival d'Angoulême, Albert Uderzo s'était dit "plein d'espoir pour le nouvel album d'Astérix" à paraître le 24 octobre.

    Source: Charente Libre.fr

    Les Pictes étaient une confédération de tribus britaniques vivant dans ce qui est devenu l'Écosse du nord et de l'est, présents avant la conquête de l'île de Bretagne par les Romains et jusqu'au Xe siècle lorsqu'ils se réunirent avec les Gaëls. Ils vivaient au nord des fleuves Forth et Clyde, et parlaient le picte, une langue éteinte suggérée comme étant liée aux langues britaniques parlées par leurs voisins du sud, les Bretons insulaires. Les Pictes sont d'ailleurs désignés comme Brithwr par les Gallois. Les Pictes sont considérés comme étant les descendants des Caledonii et autres tribus identifiées par les Romains ou figurants sur la carte du monde de Ptolémée. Le territoire des Pictes, connu sous le nom de Pictavia, ou Pictland en anglais, se fondit progressivement avec le royaume gaélique de Dál Riata et forma le royaume d'Alba. Alba s'étendit, absorbant les royaumes brittoniques du Strathclyde et de Bernicie. Au XIe siècle, l'identité des Pictes avait disparu au profit d'un amalgame de peuples identifiés comme « Scots ».

    L'archéologie permet d'avoir des éléments quant à la société des Pictes. Bien que très peu d'écrits des Pictes nous soient parvenus, leur histoire depuis la fin du VIe siècle est connue par des sources variées telles que des annales irlandaises, l'Histoire ecclésiastique du peuple anglais de Bède le Vénérable, ou des hagiographies à l'instar de celle de Colomba d'Iona réalisée par Adomnan d'Iona. Bien que l'idée des Pictes dans l'imaginaire populaire puisse être celle d'un peuple mystérieux et obscur, ceci est loin de la réalité. Comparativement au cas de l'Europe centrale, du nord et de l'est lors de l'Antiquité tardive ou de la période médiévale du Ve siècle au début du XIe siècle, des témoignages de l'histoire et de la société pictes sont bien présents.

    Source Wikipédia





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