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Décès d'Alfred Jules Emile FOUILLÉE (Philosophe)
Relevé sur le Petit Courrier d'Angers, en date du jeudi 18 juillet 1912
L'annonce du décès de Alfred FOUILLÉE, éminent philosophe.
Né à la Pouëze (49), le 18 octobre 1838, Alfred Jules Emile FOUILLÉE est le fils de Julien Pierre Jean FOUILLÉE, et de Anne Marguerite Mélanie LEROY.
AD 49 NMD 1933-1942 vue 139/252Alfred Fouillée étudia à Laval. D'abord répétiteur, il prépara seul l’agrégation de philosophie. Reçu premier, il enseigna à partir de 1864 la philosophie successivement dans les lycées de Douai, de Montpellier et de Bordeaux. Ses études sur Platon (1867) et Socrate (1868) furent couronnées par l’Académie des sciences morales et politiques. Nommé maître de conférences à l’École Normale Supérieure en 1872, l'Université lui octroya le titre de docteur en philosophie en considération de ses deux essais, Platonis Hippias Minor sive Socratica contra liberum arbitrium argumenta et La Liberté et le déterminisme.
Le travail assidu qu'il prodigua au cours des trois années suivantes, pour composer son Histoire de la philosophie (1875) et L'Idée moderne du droit (1878), altérèrent considérablement sa santé et particulièrement sa vue, le contraignant à démissionner de sa charge d'enseignant ; libéré des obligations liées aux cours, il poursuivit ses investigations philosophiques, tentant de réconcilier l’idéalisme métaphysique avec les points de vue mécanistes et naturalistes par un éclectisme spéculatif.
Il épousa, après une longue liaison, Augustine Tuillerie, auteur du livre de lecture pour l'enseignement primaire Le Tour de la France par deux enfants sous le pseudonyme de G. Bruno.
Le fils d'Augustine Tuillerie, de son premier mariage, Jean-Marie Guyau (1854-1888) devint aussi philosophe. (Source: Wikipédia)
Le Petit Courrier du jeudi 18 juillet 1912
Vue 53/96Le Petit Courrier du jeudi 18 juillet 1912
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Il fut également auteur de manuels scolaires. Malade, il alla s’installer à Menton. (source: landrucimetieres.fr)« 24 juin 1912, catastrophe ferroviaire à la Pointe-BouchemaineJean SIMON, un Médaillé de 1870 parmi d'autres »