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Meurtrier à 20 ans, MPLF à 23 ans
Auguste LINCOT, voit le jour, le 15 mai 1892 à Locarn, en Côtes-d'Armor, fils de Jean-Marie LINCOT, terrassier, absent à la naissance, pour cause de voyage, et de Marie-Jeanne LEIZOUR, ménagère.
AD 22/AD N 1888-1892 vue 162/184Bien que né à Locarn (22), en 1892, il est incorporé dans le service actif en 1913, et non en 1912 comme cela aurait dû être le cas, à Angers, et non dans les Côtes-d'Armor.
La raison ? Il était incarcéré à Angers
ANTÉCÉDENTS JUDICIAIRES ET CONDAMNATIONS.
Condamné le 9 janvier 1912 par la Cour d'assises de Maine et Loire à 6
mois de prison pour coups et blessures.Il n'est mentionné que coups et blessures, mais il fut en fait, condamné pour coups et blessures, ayant entrainés la mort sans intention de la donner.
En effet, le 1er janvier 1912, alors que d'ordinaire, tout un chacun se souhaite pleins de belles choses pour l'année qui commence, Auguste LINCOT, François LE TULLEC et Jean-Baptiste COMMANDEUX, tous trois âgés d'une 20e d'années, après une soirée bien arrosée, en viennent vite aux mains chez la mère de ce dernier, et la bagarre dégénéra jusqu'à un coup de couteau fatal.Le récit, d'un crime ordinaire, jour par jour, sur le Petit Courrier d'Angers en janvier 1912
Suite à une journée très arrosée, Auguste LINCOT, 20 ans, fils de Jeanne LEIZOUR, Veuve COMMANDEUX, un garçon peu fréquentable, ce qu'à l'époque on appelait vulgairement, un Apache,
Le procès se tient à Angers, le 5 février 1912
La Cour retiendra des circonstances atténuantes, LINCOT sera finalement condamné à 6 mois d'internement, pour coups et blessures, ayant entrainés la mort, sans intention de la donner.
En faisant quelques recherches sur le net, je suis tombé sur son nom, sur le Livre d'or des Morts pour la France en 1914/1918
« Georges Leroy, un Médaillé de 1870 parmi d'autres24 juin 1912, catastrophe ferroviaire à la Pointe-Bouchemaine »