• Morts à la Prison de la Tour (Vannes 56)

    Pierre LORCY (père de Claude LORCY) et Joseph CORBEL (son Gendre), hormi partager la même Famille, ont partagés le même sort et la même fin, dans les Geoles de la Tour de Vannes (56).
    Nul doute qu'ils appartenaient aussi à la Chouannerie Bretonne et que c'est pour cette raison qu'ils y ont été enfermés.

    Nul doute également qu'avec plus d'une 20e de Patronymes dans cette liste de Chefs Chouans, je ne suis pas au bout de mes surprises.

    La Porte-Prison ou porte Saint-Patern est la principale entrée dans la ville close dressée au débouché du gué primitif sur la rivière la Marle. Sous la porte, on distingue les jonctions entre l'ancienne construction et l'édifice actuel, reconstruit aux XIVe et XVe siècles. Il ne reste aujourd'hui que le corps central, la tour nord et quelques vestiges de la tour sud, détruite en 1886 par un particulier qui avait acheté ce monument en 1825, après la construction de la nouvelle prison. En 1911, après la rumeur d'une démolition possible pour élargir la rue, des Vannetais, attachés à leur patrimoine, se groupent pour fonder « Les Amis de Vannes ». Leur action permet l'achat de la porte par la ville et sa sauvegarde. La réfection de ses toitures date de 1973. Le nom ancien de porte Saint-Patern change quand les salles du premier étage sont utilisées comme prison. Lors de la Révolution, on y enferme les suspects et les condamnés, les religieux et prêtres réfractaires, dont le père Rogue, et les royalistes : l'état-major des émigrés fait prisonnier à Quiberon. Sont encore visibles : sous la voûte, l'emplacement de la herse, et, sur les côtés, les trous dans la pierre où venaient s'emboîter les poutres qui fermaient la porte ; au-dessus des arcades de la porte cochère et de la poterne, les emplacements verticaux où s'encastraient les flèches des ponts-levis lors de leur fermeture ; sous la fenêtre du guetteur, dans une arcade gothique, des restes du blason de Bretagne.

     

    • Un symbole du patrimoine encore mystérieux
    Porte Prison est le nom «récent» de la porte Saint-Patern. Le bâtiment que l'on admire aujourd'hui est un exemple d'architecture du XVesiècle. Mais il est le fruit de multiples constructions, transformations, dont l'histoire se noue aux premiers siècles de Darioritum (nom gallo-romain de Vannes). À la fin du IIIe, un castrum est construit sur la colline du Mené. Traversée par la voie romaine, son entrée vers Nantes se faisait, sans doute, par la porte Saint-Patern. La porte médiévale sort de terre au XIIIesiècle. Un siècle plus tard, on lui ajoute un pont-levis à bascule et une poterne pour le passage des piétons. Puis, au XVesiècle, elle est adaptée aux évolutions de l'artillerie: les parties hautes sont rehaussées de mâchicoulis, la porte est renforcée d'une barbacane et des archères-canonnières sont mises en place.

    • Conservée comme prison

    À partir de la seconde moitié du XVIIesiècle, la porte Saint-Patern devient une prison pour hommes et prend son nom actuel. C'est grâce à ce rôle, qu'elle tient jusqu'en 1825, qu'elle reste en parfait état. Puis, elle devient propriété privée. S'en suit une longue dégradation. Une décrépitude telle qu'en 1886, la tour sud est en partie détruite. En 1911, la toute nouvelle association des Amis de Vannes lance une souscription pour sauver la porte Prison de la destruction totale. Un an plus tard, grâce àcet apport, la Ville achète le bâtiment.

    • Égoût mis à jour et sculpture fantôme

    Depuis, les restaurations se suivent. Grâce aux travaux effectués en 2011 sur les fondations, àenviron 50cm de profondeur, l'égout médiéval a été mis au jour: une grande canalisation couverte, aux pierres soigneusement taillées. Mais pas de traces de la porte gallo-romaine. Ce passé est sans doute plus profondément enfoui.

     

    Mais la porte garde aussi des mystères plus récents: son écu, sculpté sous François II ou Anne de Bretagne. Il a été entièrement martelé à la Révolution et aucun document n'a permis de le reconstituer. Cette porte des entrées princières et des processions était-elle marquée aux armes de Bretagne? La restauration comprend néanmoins un budget sculpture. «Mais nous attendrons d'avoir une certitude», précise Gabriel Sauvet, adjoint à la culture. Avis aux chercheurs.
    • Un symbole du patrimoine encore mystérieux

    Porte Prison est le nom «récent» de la porte Saint-Patern. Le bâtiment que l'on admire aujourd'hui est un exemple d'architecture du XVesiècle. Mais il est le fruit de multiples constructions, transformations, dont l'histoire se noue aux premiers siècles de Darioritum (nom gallo-romain de Vannes). À la fin du IIIe, un castrum est construit sur la colline du Mené. Traversée par la voie romaine, son entrée vers Nantes se faisait, sans doute, par la porte Saint-Patern. La porte médiévale sort de terre au XIIIesiècle. Un siècle plus tard, on lui ajoute un pont-levis à bascule et une poterne pour le passage des piétons. Puis, au XVesiècle, elle est adaptée aux évolutions de l'artillerie: les parties hautes sont rehaussées de mâchicoulis, la porte est renforcée d'une barbacane et des archères-canonnières sont mises en place.

    • Conservée comme prison

    À partir de la seconde moitié du XVIIesiècle, la porte Saint-Patern devient une prison pour hommes et prend son nom actuel. C'est grâce à ce rôle, qu'elle tient jusqu'en 1825, qu'elle reste en parfait état. Puis, elle devient propriété privée. S'en suit une longue dégradation. Une décrépitude telle qu'en 1886, la tour sud est en partie détruite. En 1911, la toute nouvelle association des Amis de Vannes lance une souscription pour sauver la porte Prison de la destruction totale. Un an plus tard, grâce àcet apport, la Ville achète le bâtiment.

    • Égoût mis à jour et sculpture fantôme

    Depuis, les restaurations se suivent. Grâce aux travaux effectués en 2011 sur les fondations, àenviron 50cm de profondeur, l'égout médiéval a été mis au jour: une grande canalisation couverte, aux pierres soigneusement taillées. Mais pas de traces de la porte gallo-romaine. Ce passé est sans doute plus profondément enfoui.

     
    Mais la porte garde aussi des mystères plus récents: son écu, sculpté sous François II ou Anne de Bretagne. Il a été entièrement martelé à la Révolution et aucun document n'a permis de le reconstituer. Cette porte des entrées princières et des processions était-elle marquée aux armes de Bretagne? La restauration comprend néanmoins un budget sculpture. «Mais nous attendrons d'avoir une certitude», précise Gabriel Sauvet, adjoint à la culture. Avis aux chercheurs.
     
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