• Mystérieux Objet tombé du Ciel

    En de nombreux endroits de la planète sont tombées des quantités phénoménales de grenouilles et de crapauds ; partois aussi des escargots, des vers et des serpents. On a également vu du sang dégoutter du ciel, des grains, de la gelée et des haricots, mais aussi de la viande et de la graisse, comme si d'invisibles greniers et abattoirs naviguaient au-dessus de nos têtes.

    • Avant 1600

     Pendant le règne de Charlemagne (768-814), un gigantesque bloc de glace près de 30 mètres cubes serait tombé du ciel (C. Flammarion, l'Atmosphère, p. 398). La plupart des chutes célestes des anciens temps ont leur contrepartie moderne, mais quelques-unes sont uniques. Il n'existe ainsi aucun exemple moderne de la pluie de grosses souris jaunes de Bergen, en Norvège, en 1578, ou celle de lemmings de 1579 (The Journal of Cycle Research, janvier).

    • De 1640 à 1700

    On vit tomber en Italie, en 1652, un météore lumineux auprès duquel on retrouva de la "gelée d'étoiles" (Annals of Philosophie, août 1826.) Une substance fibreuse ressemblant à de la soie bleue tomba en grande quantité à Naumburg, en Allemagne orientale, le 23 mars 1665, (Annals of Philosophy, août 1826).

    Le mercredi précédant Pâques 1666, un champ de deux ares à Cranstead dans le Kent, en Angleterre fut trouvé recouvert d'innombrables poissons de la taille du petit doigt d'un homme. On supposa qu'ils étaient tombés pendant un violent orage, et tous ceux qui les virent parlèrent de jeunes merlans. Mr Ware, le propriétaire du champ, estima qu'il y en avait environ un boisseau, tous au même endroit, et on en envoya quelques-uns à Londres pour les faire examiner. Les merlans sont des poissons d'eau de mer ; Cranstead se trouve à 16 et 11 kilomètres des étendues d'eau salée les plus proches, les estuaires de la Tamise et de la Medway. (J. Michell ET Rikard, Anthologie des phénomènes bizarres, étranges et inexpliqués).

    Des flocons d'un matériau fibreux, noir comme le charbon, tombèrent, vers 1687, sur la neige fraîche, à Memel, en Lituanie. Les flocons étaient humides, sentaient l'algue pourrie et se déchiraient comme du papier. Une fois secs, ils n'avaient plus d'odeur.
    Certains ont été conservés cent cinquante ans ; à l'examen, on trouva qu'ils étaient constitués en partie "de matière végétale" ; essentiellement "Conferva crispata" une algue verte filandreuse, et de 29 espèces différentes d'infusoires. (Minutes de l'Irish Academy, décembre 1839).

    Une substance nauséabonde, de la consistance du beurre, tomba sur un vaste territoire dans le Sud de l'Irlande durant l'hiver et le printemps de 1696. D'après l'évêque de Cloyne, cette "rosée puante" tombait par petits paquets de la grosseur du bout du doigt. Elle était molle, humide, et d'une couleur jaune foncée. Dans les champs, le bétail continuait à paître comme si de rien n'était. D'après Mr Robert Vans, de Kilkenny, la population local vit dans ce "beurre" un remède précieux, et le récolta dans des pots. (Minutes de la Royal Society of London, mars-mai 1696).

     

    Voici les faits de 1652, racontés un siècle et demi plus tard dans les Affiches d'Angers de Floréal 1803

     

    Source: Dossiers Secrets.free.fr

    « Une morte, bien vivanteRouen, une histoire de bans bien singulière. »