• Le Curé trilingue

    Le Curé de Chenillé-Changé (49) était-il trilingue ?
    Le Régistre BMS 1573-1674 commence par d'étranges signes "cabalistiques", qui s'avèrent, après réflexion, être un condensé de Latin, d'alphabets Grec et Hébraïque.

    Le Curé trilingue
    IHS (Jésus Christ)
    et MA (Vierge Marie)

    Le monogramme IHS (parfois JHS) est une abréviation et une translittération imparfaite du nom de « Jésus » en grec : Ι = J, Η = E et Σ = S1 (JES. = Jesus/Ιησους, IHΣOYΣ = nom complet en grec). (Wikipédia)

    En extrapolant: IHΣOYΣ ou Ichtus (du grec ancien ἰχθύς / ikhthús (« poisson »)) est un symbole chrétien utilisé du Ier siècle au IVe siècle, devenu au XXe siècle un symbole graphique représentant un poisson formé de deux arcs de cercle, ainsi qu'un acronyme (ou un acrostiche).

    Le Curé trilingue

    Le poisson représente l'eau du baptême. Par ailleurs, le mot forme, en grec ancien (langue véhiculaire davantage parlée dans l'Empire romain que le latin), un jeu de mots puisque c'est aussi l'acrostiche du nom attribué à Jésus sur laquelle repose la foi chrétienne (saint Jean, 1 ° Épître, 3:23, Croire que Jésus est le Christ c'est-à-dire le Messie attendu des Juifs), Saint Pierre, première épître  : «  Tout repose sur le Nom de Jésus »)
    — Saint Augustin, La Cité de Dieu, XVIII, 25

    «  Ajoutez à cela que, si l’on joint ensemble les premières lettres de ces cinq mots grecs que nous avons dit signifier Jésus-Christ, Fils de Dieu, Sauveur, on trouvera Ichthus, qui veut dire en grec poisson, nom mystique du Sauveur, parce que lui seul a pu demeurer vivant, c’est-à-dire exempt de péché, au milieu des abîmes de notre mortalité, semblables aux profondeurs de la mer »

    • I (I, Iota) : Ἰησοῦς / Iêsoûs (« Jésus »)
    • Χ (KH, Khi) : Χριστὸς / Khristòs (« Christ »)
    • Θ (TH, Thêta) : Θεοῦ / Theoû (« de Dieu »)
    • Υ (U, Upsilon) : Υἱὸς / Huiòs (« fils »)
    • Σ (S, Sigma) : Σωτήρ / Sôtếr (« sauveur ») (Wikipédia)



    La date de 1614 nous laisse à penser que ces signes ne datent pas de 1573 comme on pourrait le supposer, mais plutôt qu'ils auraient été inscrit un demi siècle plus tard, par le curé de l'époque.



    Le Curé trilingue AD BMS 1573-1674 vue 2/73

     

    Le Curé trilingue


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    Un extrait de la Torah sur un Registre BMS de 1573
    AD BMS 1573-1674 vue 3/73

    La 1ere ligne, si j'en juge par le Π. (pi), au centre, me semble être des lettre de l'ancien alphabet grec

    Λ . Λ (2 Lambda) Π. (pi) Β. (Béta) Υ. (Ípsilon) Ρ. (Ro) Κ. (Kappa) Δ. (Delta) NA. (Nu Alfa) Π. (Pi) Μ. (Mu) Η. (Êta) Σ. (Zigma) Ω. (Oméga) et quelques autres.

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    La 2e ligne c'est de l'Hébreux, que j'ai fais traduire à un ami israélien. Il s'avère que cela fait partie du verset du Deutéronome (*) qui parle des préparatifs de la Torah (**) au Sinaï.

    Le Curé trilingue

    (*) Le Deutéronome (du grec τὸ Δευτερονόμιον, tò Deuteronómion, la seconde loi, en hébreu דְּבָרִים Devarim, paroles) peut être lu comme le cinquième livre de la Bible hébraïque ou Ancien Testament et dernier de la Torah (le Pentateuque chrétien) ou comme le premier livre de l'historiographie deutéronomiste. Il contient le récit des derniers discours de Moïse aux Israélites et le récit de sa mort, avant qu'ils n'entrent au pays de Canaan, sur l'autre rive du Jourdain.

    Il est intitulé en hébreu Devarim (prononcer /dva.ʁim/), c'est-à-dire Paroles, qui sont les premiers mots du texte ou Michné Torah, la répétition de la Torah. (Wikipédia)

     

    Un extrait de la Torah sur un Registre BMS de 1573
    Sefer Torah exposé à la synagogue
    de la Glockengasse, à Cologne.

    (**) La Torah est au Judaïsme ce que l'Ancien Testament est au Christianisme. Elle est, selon la tradition Judaïque, l'enseignement divin transmis par Moïse (תּוֹרַת־מֹשֶׁהTōraṯ Mōshe) au travers de ses cinq livres (hébreu : חמשה חומשי תורהḤamishā Ḥoumshē Tōrā) ainsi que l'ensemble des enseignements qui en découlent. Le christianisme, qui ne reconnait pas les enseignements rabbiniques, nomme les livres traditionnellement attribués à Moïse le Pentateuque, mot d'origine grecque Πεντάτευχος signifiant « Les cinq livres ».

    Elle est composée de cinq livres désignés en hébreu par le premier mot du texte et traditionnellement en français : la Genèse (Berēshīṯ : Commencement), l'Exode (Shemōṯ : Noms), le Lévitique (Wayyiqrā' : Et il appela), les Nombres (Bamiḏbar : Dans le désert), le Deutéronome (Devarim/ Deḇārīm : Choses).

    La Torah sert de charte historique et doctrinale au judaïsme orthodoxe. Elle est également reconnue par le christianisme, bien que celui-ci soutienne que ses pratiques et lois seraient accomplies et auraient perdu de leur pertinence devant le Nouveau Testament, et en partie par l'islam, selon lequel elle aurait été falsifiée.

    Elle contient, selon la tradition juive, 613 commandements et comporte, outre la composante écrite (hébreu : תורה שבכתב, Tōrā sheBikhtāḇ : « Torah écrite »), une dimension orale (hébreu : תורה שבעל פה, Tōrā sheBeʿal Pe : « Torah orale »), ultérieurement compilée dans le Talmud et la littérature midrashique. (Wikipédia)

     

    Merci à vous, si vous arrivez à déchiffrer autre chose. 

     

    « Une Fermière à l'Honneur45 qui dit mieux ? »