• Les sanglots longs d'un violon de l'automne

    Mendiant, inconnu, aveugle et violoniste, il quémandait de quoi subsister en jouant de porte en porte.
    Nul doute qu'il contait ses aventures et ses galères.

     

    Le violon qui pleure

    Le premier jour de novembre a été inhumé dans le cimetière de St Sulpice
    des Landes le corps d'un Mandiant aveugle, à nous inconnu qui alloit
    depuis deux jours accompagné d'un autre homme et par lui conduit
    jouant du violon de porte en porte. Lequel est décédé presque subitement
    proche la maison du nommé Cochard, au village de la Salle. Âgé de
    présence vingt cinq à vingt huit ans à ce qui nous a été rapporté.
    En présence de Pierre et Jacques Durand, et François Le Tors lesquels
    ne signent. Son compagnon n'ayant pas paru depuis le matin du
    jour qu'il décéda vers le soir. Un mot raturé ne vaut.
                                            G CLAVEREAU
                                                Vicaire

    Un Mendiant s'éteint, le violon pleure
    AD 44/Saint-Sulpice-des-Landes/BMS 1709/vue 6/7

    « Moi par moiDit Feuilleton en 1739 ? »