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Mariage de Germains
Sacré famille, mes BACHELOT de Querré (49).
Mariage entre Cousins Germains.
Le 21 juin 1701 à Querré, Marin BACHELOT, né le 21 janvier 1675 à Querré, de Marin BACHELOT et de Marie SEUREAU (sosa 5016 et 5017), épouse à Querré, en 1ere Noce (2 autres suivront), Jacquine TAUSSON, née le 22 août 1678 à Querré, de Benoit TAUSSON et Renée BACHELOT, Sœur de Marin Bachelot, le Père du Marié.
Cela parait presque choquant aujourd'hui, pourtant ce genre de Mariage entre Cousins Germains a toujours été toléré, avec dispense de l’évêque toutefois.
Le Code de droit canonique prohibe les mariages entre personnes parentes entre elles en ligne directe (père-fille ; mère-fils)
ou en ligne collatérale jusqu'au quatrième degré inclus . Sachant que le nouveau Code de droit canonique suit, comme le droit civil français, le droit romain pour le mode de calcul de la consanguinité (en ligne collatérale, on compte toutes les personnes sauf la souche commune),le quatrième degré en ligne collatérale correspond donc aux cousins germains.Le canon 1078 disposant toutefois qu'il n'y a jamais dispense de l'empêchement de consanguinité en ligne directe ou au second degré en ligne collatérale (frère et sœur), un mariage consanguin au troisième degré canonique (neveux ou nièce) ou au quatrième degré canonique (cousins germains) peut être conclu sous réserve d'une dispense émanant d'un évêque (cas assez exceptionnel).
Au delà du quatrième degré (exemple: cinquième degré: neveux ou nièce "à la mode de Bretagne", sixième degré: cousins issus de germain...), il n'y a plus de de dispenses requises.
Source WikipédiaEt de nos jour, le droit français autorise le mariage entre belle-sœur et beau-frère, entre cousins, entre oncle et nièce adoptive et entre tante et neveu adoptif.