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Les Villages de mes Ancêtres: Juvardeil (49)
Village Natal de Jean TOUCHET (sosa 41136 - 16e Génération) à Simone TOUCHET (Sosa 2571 - 12e Génération),
Acte de Baptême de Blaise TOUCHET, sosa 20568, fils de Jean TOUCHET
à Juvardeil le 21/12/1566
AD BMS 1563-1639 page 24/380Juvardeil est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire et la région Pays de la Loire.
- Localisation
- Histoire de Juvardeil
Selon Pierre Riché, en 851, une bataille entre les troupes de Charles le Chauve et du chef breton Erispoë a lieu à Juvardeil, près de Segré.
- Personnalités liées à la Commune
En 1760 naissait au château du Crucifix, situé dans le bourg de Juvardeil,
Charles de Bonchamps célèbre général de la guerre de Vendée (1793).
L'un des principaux chefs de l'armée vendéenne en guerre contre les républicains révolutionnaires, Charles de Bonchamps acquit sa renommée, toujours vivante aujourd'hui, en graciant 5000 républicains faits prisonniers à Saint Florent le Vieil en Octobre 1793.
Ce geste de pardon, unique pendant cette courte guerre marquée par sa violence et sa sauvagerie, a été immortalisé par le grand sculteur David d'Angers et son oeuvre "grâce aux prisonniers" qu'abrite l'abbatiale de Saint Florent le Vieil.
Du château du Crucifix où Bonchamps est né il ne reste rien. Une croix en fer forgé en rappelle l'emplacement.
Par contre on peut toujours voir, dans le bourg de Juvardeil, le joli manoir de la Poitevinière où il vécut les sept premières années de sa vie.Jean-Louis Pesch, de son vrai nom Jean-Louis Poisson, né le 29 juin 1928 à Paris est arrivé neuf jours plus tard à Juvardeil en Maine-et-Loire. Il est scénariste et dessinateur de bandes dessinées, principalement connu pour la série des Aventures de Sylvain et Sylvette, qu’il reprend en 1956 à la mort de Maurice Cuvillier, son créateur. Il est aujourd’hui une référence dans la bande dessinée pour enfants. Il a remporté le prix du meilleur dessinateur animalier au Salon de la BD de Toulouse en 1974.
Il prendra comme pseudonyme « Jean-Louis Pesch » en hommage à ses cousins du Gers qui l'appelaient « lou pesch » (« le poisson » en gascon)
Pour le moment, aucun cousinage avec ni l'un ni l'autre.
La Sarthe à Juvardeil- Juvardeil et la Rivière au fil des siècles
Un premier barrage est construit sans doute au 12ème siècle. Il était situé entre le centre bourg et le Port Joret. En même temps apparaissaient une porte marinière ancêtre de l'écluse, et les premiers moulins. Au début du 19ème siècle les roues d'un moulin à tan et de trois moulins à blé tournaient sur la chaussé de Juvardeil traversant la Sarthe.
Cet ensemble ne diparaîtra qu'au milieu du 19ème siècle après sept cents ans de bons et loyaux services lorsque les portes marinières seront remplacées par des écluses.
Pendant la plus grande partie de cette longue période la Sarthe était la seule voie de communication. Il est rapporté qu'en 1592 un bâteau à passagers fit naufrage au passage de Juvardeil entraînant la mort de trente personnes !
Jusqu'à la fin du 19ème siècle les bâteaux naviguants sur la Sarthe étaient en bois. Ils étaient appelés gabare ou chaland et leur propulsion était assurée par le halage à dos d'hommes jusqu'à l'arrivée des écluses et l'aménagement du chemin de halage qui permit le passage des chevaux. Juvardeil, marqué depuis des siècles par une riche tradition artisanale, a connu durant la deuxième moitié du 19ème siècle une intense activité dans le domaine de la construction navale. Sur les 120 chantiers existants dans tout l'ouest de la France une dizaine se trouvaient à Juvardeil qui construisaient des chalands de Loire appelés gabareaux pouvant atteindre 30m de long.
Entre 1880 et 1914, 800 chalands de Loire furent enregistrés à Nantes dont près d'un quart fut construit à Juvardeil !
Pendant cette période d'or, la population de la commune approche les 1200 habitants (800 aujourd'hui) dont 150 travaillaient pour le construction navale !
De cette activité on ne trouve aujourd'hui que les restes du dernier chantier qui ferma ses portes en 1961.- La rivière à Juvardeil au début du 19 ème siècle
Si ce plan vieux de près de deux cents ans, montre que la forme du bourg de Juvardeil était très semblable à celle d'aujourd'hui, il met par contre en évidence que la Sarthe présentait à l'époque un visage bien différent de celui que l'on peut voir maintenant.
Juvardeil possédait encore son propre barrage. Une porte marinière permettait le passage des gabares et trois moulins à blé plus un moulin a tan tournaient, installés sur la chaussée du barrage (ce n'est qu'en 1850 que les écluses remplacèrent les portes marinières et que Juvardeil perdit son barrage et son moulin).
Quant à la Sarthe, face à la Cadière, elle se présentait plus comme un lac parsemé d'îles et d'îlots que comme une simple rivière. Un vrai paradis pour la promenade nautique qui, hélas, a disparu.
Corps vivant capable de mille changements, la rivière a été, au cours des siècles, modelée par les hommes qui l'ont domestiquée et mise à leur service. Son lit est aujourd'hui sage et contrôlé. Elle a perdu ses multiples bras, son allure sauvage et semble s'être endormie. Elle se réveille doucement chaque hiver pour recouvrir les prairies des Basses Vallées Angevines et dangereusement tous les dix ou vingt ans pour inonder villages et autres sites habités trop proches de son lit.Sources: Wikipédia, Marie de Juvardeil,