• Mariage pour Tous ou Prénom Mixte en 1682

    J'avais trouvé il y a quelques temps,sur les AD49, à Chatelais le cet acte de Mariage de Pierre Gatineau, mon sosa 5284 et Philippe LE MANCEAU, ma sosa 5285, qui m'avait interpellé. Il s'agit d'ici d'un Prénom Mixte à cette époque, mais plus usité ou rarement utilisé au féminin de nos jours, à la différence de Claude ou Dominque, entre autre.

    Un prénom mixte est un prénom pouvant, avec la même prononciation, être porté tant par une personne de sexe féminin que masculin ; on utilise aussi le terme de prénom androgyne. Si, outre l’homophonie, on a également homographie, on parle alors de prénom épicène (Les poules du couvent couvent. Mes fils ont cassé mes fils).

    Le prénom est un nom personnel qui précède le patronyme ou nom de famille. Il est utilisé pour désigner une personne de façon unique, par opposition au nom de famille qui est partagé et hérité. Dans certaines cultures, il n’y pas de prénom mais un ou plusieurs postnoms.

     

    Pierre GATINEAU fils de Pierre et de Philippe LEMANCEAU.


    Ça surprend sur le coup, sur l'acte de mariage, mais après vérification de l'acte de décès de Philippe, le 20 mars 1697 à Chatelais (49) AD BMS 1677-1697 vue 158/163, plus de doute possible

    • Son caractère récent

     

    Les noms de famille (à l'époque, les prénoms s'appelaient noms car les personnes n'avaient qu'un seul terme pour désigner leur identité) apparaissent quand une hausse de la démographie ne permet plus de différencier les individus par leur prénom. En France, on en retrouve les premières traces écrites au XIIe siècle. Jusqu'à la fin du Moyen Âge, le nom de personne ou nom de baptême (correspondant au saint du jour de sa naissance) est donc le nom principal de toute identité. Il dérive, pour l'Europe latine, du cognomen romain. Il est accompagné (généralement suivi), afin de distinguer les différentes personnes portant le même prénom, de différents noms déterminants : nom d'origine géographique, de résidence (du chêne ou l'angevin), de filation (patronyme : le Martin de Jean ou de Luc), de parentalité, de métier (le marchand ou boucher) ou surnom - souvent une singularité liée au physique ou au caractère (sobriquets comme le grand, le bon, joly ou encore Martineau, le petit Martin). Aussi a-t-on, durant les derniers siècles du Moyen Âge en Europe, plus tard ailleurs (dans les pays arabes par exemple), au moment de fixer pour chacun un nom de famille, choisi ces déterminants. L'un d'eux devient nom de famille et acquiert, dans l'identité, une place prépondérante. Le nom de personne n'est plus alors qu'un « prénom », ce n'est plus lui qui sert d'entrée dans les dictionnaires bien qu'il précède le nom de famille dans le temps (c'est le nom de l'enfance), dans la graphie et dans l'usage oral, d'ailleurs étymologiquement, prénom signifie avant le nom (pré- de l’adverbe et préfixe latin prae (« devant, avant »).

    Il reste quelques traces de l'ancienne prépondérance du nom de personne. Quand les Russes veulent être particulièrement polis et respectueux, ils s'adressent à une personne par son nom (le prénom) suivi de son patronyme (prénom de son père) et en omettant le nom de famille (Aleksandr Isaïevitch pour Alexandre Soljenitsyne). Quand les maîtres arabes établissent la liste de leurs élèves, ils rangent les noms par ordre alphabétique des prénoms, estimant secondaire le nom de famille. Bien que vivant au XVIIe siècle, le peintre Rembrandt van Rijn n'est connu que par un nom de personne qui ne précède rien. De même les papes, les évêques et les monarques sont connus par un nom de personne accompagné d'un numéro d'ordre ou (et) d'un déterminant géographique (Benoît XVI, François premier, Louis XIV, Anne d'Autriche).

    Pour tous les noms antérieurs au XVe siècle, c'est un anachronisme et une erreur lexicographique de parler de prénom : Jules n'est pas le prénom de César classé à C mais plutôt César le déterminant de Jules, nom classé à J. De même figurera à la lettre J Jean Chrysostome, car Jean est un nom de personne assorti d'un surnom comme déterminant.

    • Législation

    En France, jusqu'en 1966, une loi de germinal an XI obligeait les parents à choisir le prénom de leur enfant dans divers calendriers ou parmi les personnages de l'histoire antique. Après 1966, on autorise tout prénom dont l'usage est consacré, notamment par l'évolution des mœurs. La dernière évolution de la législation en la matière date de 1993.

    Source Wikipédia

    « Des 1er MaiAnal, V8, Lucifer, Point Final : les prénoms interdits en Nouvelle-Zélande »