• La Manufacture de Sèvres

    La Manufacture de Sèvres

    Je suis parti d'un article trouvé sur les Affiche d'Angers de Messidor de l'An XI

    J'ai écris à la Manufacture de Sèvre, puis au Musée d’histoire de Berne qui conserve ces Porcelaines, pour avoir des images de ces pièces si elles existent encore.

    "Une partie du service de porcelaine de Sèvres offert par la future impératrice Joséphine à l’avoyer Niklaus Rudolf von Wattenwyl en 1804 est conservée au Musée d’histoire de Berne. Elle figure dans l’inventaire sous les numéros 4293, 4293a, 38034, 39648, 39649. L’autre partie est en main privée."

    Voici deux des pièces conservées:

     

    Le 1er Consul avait déjà visité la Manufacture en Messidor de l'An X

     

    Il en avait d'ailleurs nommé son Directeur, Alexandre BRONGNIART, en 1800.

     

    Alexandre BRONGNIART

    Alexandre Brongniart, né à Paris le 10 février 1770 et mort à Paris le 7 octobre 1847, est un scientifique français connu principalement pour ses travaux de minéralogie.

    Administrateur de la manufacture de porcelaine de Sèvres de 1800 à 1847, géologue, minéralogiste, zoologiste.

    Membre de l’Institut (Académie royale des sciences), des Académies et Sociétés royales de Londres, Stockholm, Prusse, Naples, de l’Académie des sciences naturelles de Philadelphie. Chevalier de la Légion d’honneur (1815), chevalier de l’ordre de Saint-Michel (1816), officier (1825) puis commandeur de la Légion d’honneur (1845)

     

    C’est en digne fils du Siècle des lumières qu’Alexandre Brongniart fit irruption dans le XIXe siècle. Si le métier et les relations de son père, l’architecte Alexandre-Théodore Brongniart, le portaient naturellement vers le monde de l’art, la carrière de chimiste de son oncle Antoine Brongniart lui ouvrit les portes du Muséum national d’histoire naturelle de Paris, et rarement homme aura su si bien jouer l’alliance de ces deux disciplines. Curieux de tout, Alexandre Brongniart est avant tout un taxinomiste : c’est en effet sa capacité de classification qui crée le lien entre des champs aussi diversifiés que la zoologie, la minéralogie, la géologie, la paléontologie, la botanique... et l’administration d’une des plus prestigieuses manufactures françaises, celle de Sèvres, où il fit paradoxalement toute sa carrière.

    Ingénieur des Mines en 1794, il se distingue d’abord en histoire naturelle puisqu’il est appelé dès 1779 à assurer le cours d’histoire naturelle à l’École centrale. En parallèle, il réalise avec Nicolas Louis Vauquelin de nombreuses analyses de minéraux tout en travaillant avec Georges Cuvier dans le domaine de la zoologie, dont il applique la méthode (recherches et classification) aux reptiles. Malgré son jeune âge, 30 ans, il est nommé par le Premier consul directeur de la Manufacture de porcelaine de Sèvres en 1800, peut-être en raison de son appartenance à la franc-maçonnerie, mais sûrement grâce à son traité sur « L’Art de l’émailleur » (1791) et à ses relations avec Claude Berthollet, qui voit en lui un homme conjuguant intérêt pour l’art et compétences en chimie.

    Il est alors chargé de remettre à flot une manufacture mise à mal par la déplorable gestion des dernières années de royauté et le tumulte de la Révolution, avec comme principal objectif le renouveau de la production, qui doit s’orienter vers des réalisations à la fois luxueuses et quotidiennes. Il met à la tâche une ardeur qui ne se démentira jamais, sans pour autant oublier ses premières amours, en collectionnant les nominations prestigieuses et les publications en géologie et zoologie.


    Tombe de Alexandre Brongniart au cimetière du Père-Lachaise

     

    Quelques Cartes Postales Anciennes de la Manufacture de Sèvres

     

    « Le Mulet se vantant de sa généalogie. Barbezieux (16) Le pasteur part officier vers d’autres cieux »