• C'est la mer qui prend l'homme ...

    René BERCEGEAIS, sosa 468, est décédé le 28 mars 1836, au environs de Lavau-sur-Loire (44), suite au chavirage de son embarcation sur la Loire.
    En compagnie de Pierre MAHÉ, ils se rendaient à Nantes, vendrent des Mottes.

     

     

    Relevé sur le Registre de La Chapelle-des-Marais, D 1836 le six décembre 1836, vue 9/11

    René BERCEGAIS, Marinier demeurant au Village de Camer, Commune de La Chapelle-des-Marais, Veuf de Marie LEGOFF, et Fils de Feu Philippe BERCEGAIS, Laboureur et de Défunte Julienne LEGOFF, périt en montant à Nantes, où il allait vendre des Mottes et aux environs de Lavau, le vingt-huit mars dernier.
    Pierre MAHÉ fils de Vincent MAHÉ et Perrine GUIHARD est également décédé dans le même chavirage (Acte de Décès à suivre sur le même Registre)

    • Louis BERCEGAIS, sosa 243, son fils, aussi Marin, est lui disparu en mer.

    -*-*-*-*-*-

    La tourbe est extraite de la Brière depuis le XIIIe siècle.

     

    Le Temps de la tourbe, excellente étude réalisée par la Fédération gallo et le parc naturel de la Brière, nous dévoile les diverses phases de la production : 

    « Au petit matin, toute la famille gagnait le marais et l’endroit choisi pour extraire la tourbe. Il fallait de nombreux bras car la période disponible pour l’extraction pendant les basses eaux était courte.

    La première opération consistait pat le fauchage d’une surface suffisamment grande pour extraire et aménager un emplacement destiné au séchage des mottes.

    Ensuite, le « paris », accumulation végétale récente, était retiré de la zone à tourber.

    Après avoir délimité avec une « trace » ou un « trusquin » la taille des futures mottes, le Briéron prenait un outil large et très aiguisé, le « salais », pour faire des entailles parallèles jusqu’à des profondeurs de 1.50m, environ.

     

    Il répétait l’opération en tournant la lame de son salais à 90°…

     

    Alors les hommes poursuivaient la coupe, les femmes et les enfants venaient prendre les briquettes, les transportaient avec une brouette, le « charigot », et les étalaient sur zone fauchée.

     

    Quelques jours plus tard, ces mottes étaient retournées sur le sol.

    Lorsqu’elles étaient suffisamment solides pour ne pas s’écraser, on formait les premiers tas ou « chandeliers », sortes de pyramides à base ronde dans lesquelles l’air pouvait circuler entre les briquettes… »


    Cette activité fut très importante et constitua une source de revenus non négligeable pour les Briérons, jusqu’à la fin du XIXème siècle.  

    L’arrivée du charbon, meilleur combustible que la tourbe,  précipita le déclin de ce moyen de chauffage ancien.


  •  


    Le Siège de la Rochelle - Claude Lorrain, 1631.

    • 15 mai-20 mai : la flotte anglaise de lord Denbigh paraît devant La Rochelle.
    • 4 octobre : une nouvelle flotte anglaise se retire à La Rochelle après un duel d’artillerie.
    • 28 octobre : reddition des Rochelais, conduit par l’ancien amiral Jean Guiton, maire de la ville, après 15 mois de siège. La ville perd ses remparts et ses libertés mais la franchise du culte protestant y est maintenue.

     

    • Claude Bouthillier (Paris, 1581 - Pont-sur-Seine, Aube, 1652) devient secrétaire d’État (fin en 1632).
    • Les jésuites sont autorisés à s’établir à La Rochelle.
    • Difficultés frumentaires, hausse des prix et épidémies dans une partie de la France (1628-1631). La crise démographique épargne Paris et le Nord, mais est catastrophique de la Saône à la Loire et de l’Atlantique à la Méditerranée.

    • En avril, à Jarnac, s'ouvre un nouveau cimetière Prostestant



    Photos prises ce jour de la porte d'accès de l'ancien Cimetière Protestant

    Si c'est la porte d'accès, celà veut dire que le cimetière est de l'autre côté, donc aujourd'hui ce côté ci se trouve dans l'enceinte de l'école Jules Ferry à Jarnac, l'école primaire de mon Fils Ilyan, derrière le bâtiment. (là ou ils stockent les poubelles   ) et de l'autre côté, se sont des habitations, construites à l'emplacement de l'ancien cimetière.

    A venir, un sujet sur les Temples Protestants successifs à Jarnac


  • En 1685, Louis XIV interdit l’exercice du protestantisme en révoquant l’Edit de Nantes (l'Édit de Fontainebleau).

    Nombreux sont ceux qui se sont convertis au catholicisme ou qui sont partis en exil vivre leur foi dans les pays du "Refuge". Beaucoup restent cependant en essayant de célébrer leur religion bravant les interdictions royales. S’ils sont surpris, ils sont condamnés pour "crime de religion". Les pasteurs sont exécutés, les femmes emprisonnées à vie, les hommes rejoignent, tels des esclaves, les "forçats du roi" sur les galères, armées pour garder les côtes du royaume.

    Le Musée du Désert expose, dans une salle du Mémorial qui leur est consacrée, la liste de plus de 2700 "Galériens pour la Foi". Cette liste a servi à constituer les notices que vous pouvez consulter sur ce site. Elles ont été complétées par plusieurs autres sources dont :

    - L’ouvrage de Gaston Tournier "Les Galères de France et les galériens protestants des XVIIe et XVIIIe siècles" (édité par le Musée en 1943-1949), devenu ouvrage de référence et disponible à nouveau depuis sa réédition de 1984.
    - Les Bulletins historiques de la Société de l’Histoire du Protestantisme Français.
    - Les jugements et affiches de condamnation conservés au Musée du Désert.
    - Le Dictionnaire des Camisards (Pierre Rolland, éd. Presses du Languedoc).

                                                                                  - Les Galériens (Lettre A)
                                                                                  - Les Galériens (Lettre B)
                                                                                  - Les Galériens (Lettre C)
                                                                                  - Les Galériens (Lettre D)
                                                                                  - Les Galériens (Lettre E)
                                                                                  - Les Galériens (Lettre F)
                                                                                  - Les Galériens (Lettre G)                                        
                                                                                  - Les Galériens (Lettre I)
                                                                                  - Les Galériens (Lettre J)
                                                                                  - Les Galériens (Lettre K)
                                                                                  - Les Galériens (Lettre L)
                                                                                  - Les Galériens (Lettre M)
                                                                                  - Les Galériens (Lettre N)
                                                                                  - Les Galériens (Lettre O)
                                                                                  - Les Galériens (Lettre P)
                                                                                  - Les Galériens (Lettre Q)
                                                                                  - Les Galériens (Lettre R)
                                                                                  - Les Galériens (Lettre S)
                                                                                  - Les Galériens (Lettre T)
                                                                                  - Les Galériens (Lettres U&V)
                                                                                  - Les Galériens (Lettres W, Y&Z)


  • Et bien, peut-être n'aiment-ils pas l'eau, mais ils n'en ont certainement pas peur.
    Ces vieilles photos le prouvent.
    Voyez comment les chats ont accompagné les marins dans les contrées lointaines et s'ils ne nagent pas avec, ils les divertissent à bord en profitant de la brise marine.
    Certains navires ont même fait de leur chat leur mascotte!


    Un marin et un chaton, 1912.

    Un marin avec un chat et un chaton, 1910. (Sam Hood)

    Ivoire à la tête du bateau et ce n'est pas une blague.

    Puss in Cluzet sur la barge «PAMIR», 1947.

    Chats formés sur le cuirassé «USS Mississippi» même capable de monter les escaliers dans votre hamac. Env. 1925.

    Whisky, la Mascotte de l'équipage "Duke of York", des années 1940.

    Les marins formant un chat à bord du navire "Olympia" en 1898.

    Melvin Vaniman et son chat à bord du vapeur «Trent au large des Bermudes» en Octobre 1910.

    Un marin et son chat noir à bord du «Olympia», en 1898.

    Moment de détente des membres d'équipage avec le  chaton et la tortue.

     
    Moment de repos de Pilotes Américains qui jouent avec le chat-mascotte du porte-avions en Juillet 1944.

    Chats jouant dans le canon du navire. La photo a été prise peu de temps avant la Première Guerre mondiale.

    Marin du navire «Poméranie» enseignant au chat à monter à l'échelle de corde.

    Radiokoshka, Boston, 1917-1934

    Un chat imposant sur le guindeau du navire «Flusser» à Venise, en 1924-1925.

    La mascotte de l'US Coast Guard Academy, 1944.

    Marins français avec un chaton, sur le Seattle, 1950.

    Saipan, la Mascotte du  cuirassé «Nouveau-Mexique», env. 1944.

    L'équipage du cuirassé «USS Texas» avec un chaton et un chiot - mascottes du navire, ca. 1900. "Texas" a gagné la réputation d'un navire malchanceux et plutôt triste, les marins, espérant apparemment apporter à bord la bonne fortune sous la forme d'un charmant membres d'équipage à quatre pattes.

    Chaton sur le navire "Aurora" en 1914.

    Vétéran de la Deuxième Guerre mondiale, ce chat, a remporté trois prix et quatre étoiles de bataille. Cette photo a été prise en 1959.

    L'équipage du croiseur «USS New York», env. 1896.

    Beaucoup d'émotion sur les visages des marins entourant leur chat bien-aimé dans un hamac à bord du navire "Hermione" en Novembre 1941.

    Chaton sur le yacht "Matin", 1902.
     

    Robin Tucker, 7 ans, donne un chaton àl'équipage du navire à l'Exposition universelle de 1939.


    Chaton sur le navire «Rencontre» en 1916.


    Chiot et chaton à bord du navire Salvo "Sydney" en 1940.

    Les marins de l'«USS Nahant» avec deux chats, CA. 1898.
     

     



  • Adolf Hitler lors du congrès de 1935. 

    La loi sur la citoyenneté du Reich, mise en œuvre par un décret du 14 novembre 1935, et la loi sur la protection du sang et de l'honneur allemand participent de manière essentielle à la transposition de l'antisémitisme nazi dans l'appareil législatif du troisième Reich. Elles permettent de poursuivre et d'accentuer le processus d'exclusion des Juifs de la société allemande entamé dès avril 1933. (source:Wikipédia)

    Relevé sur les Affiche d'Angers du 13 septembre 1935, un tristement rappel

     

    Les lois de Nuremberg

     

    Gesetz zum Schutze des deutschen Blutes und der deutschen Ehre, vom 15. September 1935 

    Durchdrungen von der Erkenntnis, dass die Reinheit des deutschen Blutes die Voraussetzung fur den Fortbestand des deutschen Volkes ist, und beseelt von dem unbeugsamen Willen, die deutsche Nation fur alle Zukunft zu sichern, hat der Reichstag einstimmig das folgende Gesetz beschlossen, das hiermit verkündet wird :

    §1.1. Eheschliessungen zwischen Juden und Staatsangehörigen deutschen oder artverwandten Blutes sind verboten. Trotzdem geschlossene Ehen sind nichtig, auch wenn sie zur Umgehung dièses Gesetzes im Ausiand geschlossen sind.

    2. Die Nichtigkeitskiage kann nur der Staatsanwalt erheben.
    §2. Ausserehelicher Verkehr zwischen Juden und Staatsangehôrigen deutschen oder artverwandten Blutes ist verboten.
    §3.   Juden  dürfen  weibliche  Staatsangehörige  deutschen  oder artverwandten Blutes unter 45 Jahren nient in ihrem Haushalt beschàftigen.
    §4.1. Juden ist das Hissen der Reichs-und Nationalflagge und das Zeigen der Reichsfarben verboten.
    2. Dagegen ist ihnen das Zeigen der jùdischen Farben gestattet. Die Ausübung dieser Befugnis steht unter staatlichem Schutz.
    §5.1. Wer dem Verbot des § 1 zuwiderhandeit, wird mit Zuchthaus bestraft.
    2. Der Mann, der dem Verbot des § 2 zuwiderhandeit, wird mit Gefängnis oder mit Zuchthaus bestraft.
    3. Wer den Bestimmungen der §§ 3 oder 4 zuwiderhandeit, wird mit Gefängnis bis zu einem Jahr und mit Geldstrafe oder mit einer dieser Strafen bestraft.(...)

    Numberg, den 15. September 1935
    Am Reichsparteitag der Freiheit.

    Loi «pour la protection du sang et de l'honneur allemands »

    Certain que la pureté du sang allemand est la condition nécessaire pour assurer la vie du peuple allemand et animé par la volonté inflexible d'assurer l'avenir de la nation allemande, le Reichstag a décidé unanimement la loi promulguée ici :

    1. Les mariages entre Juifs et citoyens allemands ou de sang voisin sont interdits. Les mariages consentis malgré cette interdiction n 'ont pas de valeur, même s'ils ont été conclus à l'étranger pour ne pas tomber sous le coup de la présente loi.

    2. Les relations extra-conjugales entre Juifs et citoyens allemands ou de sang voisin sont interdites. (...)

     

    Cette loi interdit les mariages entre Juifs et non-Juifs en Allemagne. Les relations sexuelles entre Juifs et non-Juifs sont également interdites. Les Juifs sont ainsi mis à part dans la société allemande. Bientôt de sévères amendes, puis de l'emprisonnement dans des camps, ou même parfois la peine de mort seront appliquées à ceux qui ne respectent pas cette interdiction.    
    Sur ordre d'Hitler, c'est le ministre de l'Intérieur, Wilhelm Frick, qui prépara la loi. Le 12 septembre 1935, lors d'un grand rassemblement du parti nazi dans le stade de Nuremberg, le Dr Wagner annonça dans un discours que bientôt serait adoptée une "loi pour protéger le sang allemand". Une équipe de juristes travailla alors pour soumettre à Hitler un texte de loi précis. Les premières propositions furent rejetées par Hitler qui les jugeait trop "clémentes".
         Le Reichstag (le Parlement allemand) fut réuni à Nuremberg, le 15 septembre 1935. Hitler y fit un assez court discours. Hermann Goering , président du Reichstag, présenta la nouvelle loi, qui fut adoptée à l'unanimité.

     

      Un procès pour relations sexuelles entre Juifs et non-Juifs : l'affaire Katzenberger

     

    Le plus bel exemple de procès en la matière, et qui d'ailleurs « remua beaucoup de poussière dans la magistrature », est celui où figura comme accusé Lehmann Katzenberger, président de la communauté juive de Nuremberg. L'affaire se présentait comme suit. En 1932, Katzenberger possédait à Nuremberg un commerce de chaussures en gros ; âgé de cinquante-neuf ans, il était riche, et père d'enfants déjà adultes. Cette même année, arriva dans la ville une jeune fille allemande de vingt-deux ans, photographe, qui s'établit dans des locaux dépendant de l'immeuble de Katzenberger, auquel son père avait demandé de veiller sur elle. Au fil des années, Katzenberger aida la jeune fille à résoudre ses problèmes, lui prêta parfois quelque argent, lui offrit de petits cadeaux. L'amitié persista après qu'elle se fut mariée et après que la guerre eut éclaté. Mais un jour la jeune femme, devenue Mme Irène Seiler, fut convoquée à la direction régionale du parti (Kreisleitung), et sommée de rompre ces relations. Elle promit de le faire. Katzenberger n'en fut pas moins arrêté un peu plus tard et inculpé de Rassenschande (relations avec une Allemande) devant la section criminelle du tribunal ordinaire. A ce moment, Katzenberger avait près de soixante-dix ans, Mme Seiler plus de trente.
    Le procureur chargé de l'affaire, Hermann Marki, ne vit là que simple routine, et envisagea une condamnation « modérée » (aux termes de la loi pour la protection du sang et de l'honneur allemands, l'homme convaincu de Rassenschande encourait une peine de prison non définie, donc illimitée). Mais le juge-président du tribunal spécial (Sondergericht, compétent en matière politique) entendit parler du procès, et y porta aussitôt grand intérêt. D'après le procureur Marki, ce juge, le Landgerichts-direktor Docteur Rothaug, était de tempérament « colérique », fanatique, obstiné et cassant au point d'effrayer les procureurs et le ministère public. Dès qu'il eut connaissance de l'affaire Katzenberger, il donna ordre de transmettre toute la procédure à son tribunal. Selon les déclarations d'un autre procureur, le Docteur Georg Engert, le juge Rothaug « se saisit » du procès parce qu'il était bien décidé à ne pas manquer une occasion de pouvoir condamner un Juif à mort. Au tribunal spécial, les débats ne furent qu'une parodie de procès. Rothaug harcelait les témoins. Quand l'avocat de la défense démontra que l'un d'eux avait menti, le juge rejeta l'argumentation en décidant qu'il s'agissait d'une simple erreur. Souvent, il interrompait l'audience pour se répandre en insultes contre les Juifs ; quand l'accusé avait quelque chose à dire, il lui retirait la parole. Dans sa déclaration finale, Katzenberger tenta à nouveau d'affirmer son innocence, puis reprocha à Rothaug de toujours s'en prendre aux Juifs et d'oublier que lui, Katzenberger, était aussi un être humain. Mais, quand il osa faire référence à Frédéric II, Rothaug l'interrompit immédiatement, ne pouvant, dit-il, tolérer que le nom du grand roi de Prusse fût ainsi souillé, tout spécialement par un Juif. Le Landgerichtsdirektor Docteur Rothaug, assisté des Landgerichtsräte Docteur Ferber et Docteur Hoffmann, rendit son verdict le 13 mars 1942. Il résumait les « preuves » en ces termes : « II est donc dit que les deux accusés se sont livrés à des approches sexuelles (geschlechiliche Annäherungen) de toutes sortes, y compris l'accouplement. Tous deux sont déclarés s'être embrassés, tantôt dans l'appartement de Mme Seiler, tantôt dans les locaux commerciaux de Katzenberger. Seiler est dite s'être assise sur les genoux de Katzenberger, et Katzenberger avoir caressé sa cuisse à travers ses vêtements (non par-dessous) en vue d'en tirer une satisfaction sexuelle. En ces occasions Katzenberger est déclaré avoir tenu Seiler tout contre lui et avoir posé sa tête sur sa poitrine. » Mme Seiler reconnaissait avoir embrassé Katzenberger, mais seulement par jeu. Rothaug rejeta cette interprétation au motif qu'elle avait accepté de l'argent de Katzenberger : en conséquence, elle était « accessible (zugänglich) ». Enfin Rothaug prononça la sentence, qui condamnait Katzenberger à mort et Seiler à la prison pour délit de parjure. Une fois le jugement rendu, le procès donna encore lieu à un incident. Bien qu'on fût en mars 1942 et en pleins préparatifs d'une offensive de printemps en Russie, le commandant en chef des forces armées et Führer du Reich allemand, Adolf Hitler, entendit parler de l'affaire et s'indigna de ce qu'on eût contrevenu à son ordre de ne pas condamner la femme dans ce genre d'affaire. Aucune femme, déclara-t-il encore une fois, ne pouvait être sanctionnée pour Rassenschande. On l'informa bien vite que Mme Seiler était en prison non pour ce crime, mais pour avoir menti en témoignant sous serment : explication qui apaisa sa colère. Katzenberger fut exécuté en juin ; quant à Mme Seiler, elle fut libérée un peu plus tard, après avoir accompli six mois de sa peine.
    Raul Hilberg, La destruction des Juifs d'Europe, d'après les archives judiciaires de Nuremberg, Fayard, 1988

    Source: http://d-d.natanson.pagesperso-orange.fr


  • Dans le but d'une rencontre d'Anciens de l'AFPA de Marseille Saint-Jérome, 1973-1974 , à Marseille, au mois d'octobre.

    Le Groupe est quasi au complet, mon Beau Père Jean-Louis MECHAIN en fait parti et est très impliqué dans cette recherche.
    Seul manque à l'appel Michel LACHENAL, il était animateur (professeur) dans une formation appelée à l'époque "Programmeur de gestion avec connaissances d'analyse".

    Si dans votre entourage vous connaissez ou avez connu un MR Michel LACHENAL, présent à l'AFPA de Marseille St Jérôme en 1973 et 1974.

                                         
                                                 Michel LACHENAL (en 1974)                                          Michel LACHENAL et Madame (1974)

    Il aurait quité l'AFPA dans les années 80 et serait parti sur Grenoble.
    Age estimé aujourd'hui : entre 70 et 80 ans.

    Merci de partager au plus grand nombre  


  • Qui était Louis André DE GRIMALDI, qui accorda une Dispense à René FOUQUET et Françoise BLOTTIERE à Saint-Cyr-en-Pail le 17 juillet 1765 ?


    Acte de Mariage de René FOUQUET et Françoise BLOTTIERE le 30 novembre 1765 à Saint-Cyr-en-Pail (53)
    AD BMS 1764-1772 vue 23/101


    Certification d'originalité de l'Acte ci-dessus
    en date du 30 novembre 1765
    AD BMS 1764-1772 vue 24/101


    Acte d'Autorisation de Dispense
    accordée par Monseigneur Louis André DE GRIMALDI
    en date du 17 juillet 1765
    AD BMS 1764-1772 vue 24/101

    Il semblerait que ce Mariage est été annulé pour "empêchement d'Affinité au 4e degré" et ai donc dû être réabilité à la suite de la présentation de cette Dispense.

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                                                     Louis André DE GRIMALDI

    Louis-André de Grimaldi

     

    Louis-André Grimaldi d'Antibes (17 Decembre 1736 – 28 Decembre 1804) était un noble et évêque français. Il était l'un des princes de Monaco, pair de France, comte de Noyon, évêque du Mans, puis évêque de Noyon à partir de 1777 et évêque émérite après avoir démissionné de son poste d'évêque.. Il a passé ses années plus tard à Londres. Il a été décrit comme «un prélat voltairien

    • Biographie

    Grimaldi est né le 17 Décembre 1736 dans la noble Maison des Grimaldi de Monaco comme seigneur de Cagnes et d'Antibes, dans le château de Cagnes, dans le sud de la France. Il était le fils d'Honoré IV Grimaldi, marquis de Cagnes et d'Hélène-de-Orcel Plaisians (commune française située dans le département de la Drôme et la région Rhône-Alpes.) et appartenait à l'ancienne noblesse de France, descendant de la maison de Bourbon.

    Grimaldi est devenu vicaire général de l'archevêque de Rouen. Il a été nommé évêque du Mans, le 5 Juillet 1767, après quoi il a commencé une série d'«améliorations impopulaires», telles que balayer le maître-autel et la vente de l'argent (?) médiévale et Renaissance sans faire un inventaire de celui-ci. Un portrait peint par Charles-Étienne Gaucher a été pendu dans la sacristie quand il a quitté le Mans en 1777.

    Le 16 Octobre 1777, le pape Pie VI a nommé Grimaldi comme évêque de Noyon; Il a été également le comte de Noyon. Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord a été ordonné à la prêtrise par Grimaldi. Des années plus tard, lorsque Talleyrand était évêque d'Autun en Bourgogne à partir de Novembre 1788, il a été assermenté par Grimaldi, vertu d'une ordonnance du pape le 4 Janvier 1789, comme l'évêque de Noyon, dans la chapelle de Saint-Sauveur de la Solitude, une retraite fixé au Séminaire de Saint-Sulpice à Issy. Le diocèse de Noyon a été aboli 12 Juillet 1790.

    En 1791, Louis Grimaldi a refusé le serment à la constitution civile du clergé, et a émigré en Angleterre. Il a vécu à Londres et le gouvernement britannique lui a donné une petite pension jusqu'à sa mort à Londres le 28 Décembre 1804. (source en.wikipedia)


  • Quelle est cette liste, en fin du registre BMS 1742-1751 de Saint-Cyr-en-Pail (53) ?

    A priori une feuille de récupération (papier recyclé, déjà ), d'autant que Chateauneuf-Val-Saint-Donat se trouve dans les Hautes-Alpes et la Vallée-d'Arc en Savoie ?


    AD BMS 1742-1751 vue 103/104





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