• Le 28 août 1914, 514 réservistes venus de Charente tombaient dans la Somme au début de la Grande Guerre. Dans un an, un hommage en grand leur sera rendu.

     

    Chaque 28 août, une cérémonie commémore la mort de 514 Charentais dans un champ picard, au tout début de la Première Guerre mondiale.

    Chaque 28 août, une cérémonie commémore la mort de 514 Charentais dans un champ picard, au tout début de la Première Guerre mondiale. (Photo DR)

     

    Une allée bordée de croix blanches, en rase campagne. Moislains, village de la Somme, terminus de 514 réservistes charentais mobilisés pour la Première Guerre mondiale. Ils sont tombés en plein champ, le matin du 28 août, surpris par une attaque de l’armée allemande. Hommage leur sera rendu sur place, dans moins d’une semaine. Et, dès dimanche, une messe-souvenir sera célébrée en l’église du Sacré-Cœur à Angoulême (à 10h30, près de la place Victor-Hugo).

    Sans doute le moindre des égards dus, 99 ans plus tard, à Marcel Clerfeuille, Léon Ridoin, Optat Bancheraud, entre autres. Ils habitaient dans toute la Charente, de Vignolles à Barro en passant par Dirac, et appartenaient au « 307 », le régiment de réservistes basé à Angoulême. « Ils avaient entre 25 et 35 ans, c’étaient des paysans, des pères de famille », rappelle Patrick Estève, ancien combattant, président de l’Union départementale des médaillés militaires. « Ils ont été fêtés à leur départ d’Angoulême, ils pensaient revenir pour les vendanges… »


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    Envoyé « à marche forcée » au nord de la Picardie, le « 307 » avait pour mission de retarder l’avancée allemande sur Paris et d’éviter l’encerclement d’un corps expéditionnaire anglais fort de 74 000 hommes. Ce fut chose faite, le temps d’une matinée, au prix de 514 vies, soit la moitié des réservistes. Piégés sur une plaine bordée de bois, en pantalon rouge garance, « ils ont été tirés comme des lapins », résume Patrick Estève. Reste ce cimetière aménagé tout en longueur entre les champs de betteraves. Cent croix y ont été plantées sur le chemin de la nécropole où demeurent 99 dépouilles, jamais identifiées. Au bout, un monument où l’on peut lire « La Charente, à ses enfants morts pour la France. »

    Un fait d’armes méconnu, l’un des premiers de la Grande Guerre, loin de l’idée qu’on se fait des Poilus cantonnés malgré eux dans les tranchées. Autant dire que l’on s’attelle ici à honorer dignement la mémoire des intéressés à l’occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale. Patrick Estève y tient. « Il y a cette phrase de Chateaubriand : ‘‘Les vivants ne peuvent plus rien apprendre aux morts, mais les morts instruisent les vivants.’’ S’ils n’avaient pas été là, nous ne serions pas là aujourd’hui. »

    Main dans la main avec le Conseil général, l’association des Médaillés militaires réfléchit à diverses actions d’ici août 2014 : citons la réédition de la « Bataille des Charentais », précieux ouvrage de Pascal Duvidal, vieux de dix ans, qui sera distribué dans les écoles du département ; la confection d’un drapeau aux couleurs du « 307 », avec l’accord exceptionnel du service historique des armées, et le projet d’un timbre commémoratif soumis à La Poste.

    Surtout, les descendants des Charentais morts au champ d’honneur seront invités à se manifester dans le courant de l’automne auprès de l’association des Médaillés militaires. Si certaines familles entretiennent le souvenir de l’aïeul disparu, d’autres ont pu l’oublier au fil des générations. Toutes seront invitées à se rendre à la cérémonie du 28 août 2014. Une messe sera célébrée en plein air, conformément à l’usage dans les décennies qui suivirent la Grande Guerre. Mgr Dagens, évêque d’Angoulême, aurait déjà donné son accord pour la concélébrer.

    Source: Par Daniel Bozec http://www.sudouest.fr


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    20000 visiteurs en un peu plus de 5 mois, 
    Un grand merci à tous pour vos encouragements, et un grand merci en particulier à Sophie et Fred de m'avoir convaincu de me lancer dans cette aventure.


  • Encore une énigme, et toujours à Courcoury (17), BMS 1713-1742 vue 214/214


    Pas loin d'être le doyen du monde pour cette époque si cette recherche est avérée et je vais m'y coller.

    Je pense que je vais également avoir des difficultés à trouver cet acte, si l'age est bon car le registre BMS 1612-1713 passe directement de 1613 à 1672


  • Courrier reçu ce jour (retour de vacances), de la Direction Générale du Patrimoine.

    En espérant que le Tribunal de Poitiers ne statue pas de la même façon


  • J'aimerais beaucoup comprendre cette annotation en 1ere page de couverture des BMS 1791 de Rivarennes (37).

    Il semble y être question de brûlures à Paris, de piqure et même d'onguent pour la brûlure dans la signature ?

     


  • Relevé sur les AD du Lion-d'Angers (49)

           Prise                              Le treiziême jour de septembre de l'an mil
       de possession                    sept cent quatre vingt sept, Messire Etienne-Pierre
       de la cure                           Bassereau , prêtre du Dit Diocèse, Docteur en théologie
       du Lion                              ancien curé des paroisses de St Pierre de Thouarcé au
           D'angers                        dit diocèse et de notre Dame de L'Evière d'Angers
       Par Messire                        a pris possession corporelle, réelle et actuelle de la
       étienne-pierre                    cure de cette paroisse, et de tous les Droits, fruits et
         Basserau                         revenus qui peuvent dépendre et appartenir à celle
       Docteur en                         et ce en présence des Soussignés. Leroy Sindu du lion
       Théologie                          J.S De Beaurepaire, F Drouault
                                                       Brié Vicaire


    BMS 1878-An III vue 13/212


  • D'Edouard VII à George VI, les Windsor forment une lignée particulièrement stylée.
    Alors que vient de naitre le futur roi d'Angleterre, GQ passe en revue un siècle de looks royaux.

     

    • Edouard VII

     Généalogie stylistique du Prince X

    Icone de mode en son temps, il imposa malgré lui au monde de déboutonner le premier bouton de son gilet à la suite d’un excès de table. Fin tireur, Edouard VII importa à la ville le motif Prince de Galles, spécialement conçu pour ses parties de chasse. Cette transition d’une pièce d’un registre à un autre (exode rural stylistique) est une première dans l’histoire moderne de la mode masculine.

    • George V

    Généalogie stylistique du Prince X

    Officier de marine, il porte beau l’uniforme de rigueur. George V ne se doute pas à quel point les tenues militaires feront irruption dans le vestiaire de l’homme du XXème siècle : veste croisé, caban, imperméable. Beauté des coupes, résistance au combat.

    • Edouard VIII

    Généalogie stylistique du Prince X

    Il abdique par amour d’une belle Américaine divorcée, son anticonformisme le suivra jusqu’à la tombe. Dans ses tenues, le prince montre une certaine aptitude aux clashs. Casseur de règles, Edouard VII est le spécialiste du naturel très travaillé, faisant gober que ses tenues dissonantes et combos novateurs

    • George VI

    Généalogie stylistique du Prince X

    Surtout connu pour avoir été le roi bègue, George a pu jouir toute sa vie de la science des tailleurs de son temps. Les décennies 20 et 30 étant l’époque moderne du dandysme nouveau, de l’apogée du glamour hollywoodien.

    • Élisabeth II

     
    Généalogie stylistique du Prince XLa tête couronnée la plus célèbre pour son amour des chapeaux colorés sauve sa tête depuis 60 ans, quand son mari le Duc d’Edimbourg, gaffeur insatiable, amuse le Royaume de ses innombrables bourdes.
     
    • Prince Charles

     
     
    Généalogie stylistique du Prince X

    Twister né, Charles n’a eu de cesse de démontrer à ses sujets qu’il était comme eux. Contemporain des hommes politiques les plus cool du siècle dernier (JFK), il s’évertue à toujours paraître plus décalé que ses tenues les plus officielles ne devraient lui permettre.

    • Prince William

    Généalogie stylistique du Prince X

    Il tient de son père dans son aptitude à désacraliser la fonction et de sa mère pour sa distance par rapport à la couronne. William, en apparence plus attaché que ses aïeux à la tradition (il préfère le polo au skateboard), a l’image d’un jeune homme normal. Sportif et taillé comme peu le sont à Buckingham, il arbore un style tourné vers l’action : combi de pilote la semaine, manches de chemises retroussées le week-end.

    Source: Gonzague Dupleix sur gqmagazine.fr


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    Mercredi 24 juillet 2013 à 17h56

    Pour la première fois depuis 1879 et la construction de la digue-route, le Mont Saint-Michel a retrouvé ce mercredi son statut d’île, à la faveur des grandes marées.

     

    C'est au coucher de soleil, à 21h27 ce mercredi, que la mer est venue encercler le Mont Saint-Michel grâce à une grande marée de coefficient 108. Cette situation exceptionnelle n'a duré qu'une vingtaine de minutes mais elle vient récompenser les travaux de désensablement en cours autour de ce monument, classé au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1979. Laurent Beauvais, le président de la région Basse-Normandie, à la tête du syndicat mixte à l'origine des travaux, s'est réjoui du spectacle mais il a rappellé qu'il s'agissait d'une "démonstration a minima". L'élu attend de pied ferme la fin des travaux prévus au printemps 2015. A terme, le mont devrait retrouver son insularité entre 50 et 90 fois par an, avec un prochain rendez-vous spectaculaire en février 2015, pour la grande marée de coefficient 119.

     

     

    • Le Couesnon à la rescousse du Mont

     

     

    Le désensablement du site a été lancé pour redonner au monument son caractère maritime. Les études montraient que le Mont Saint-Michel risquait de n'être plus qu'entouré d'herbus - qui donnent le goût si particulier des agneaux de pré salé - à l'horizon 2042. Un processus de désensablement, unique au monde, a donc été mis en place avec des lâchers d'eau du Couesnon, le petit fleuve qui passe près du rocher. Il s'agit de disperser 1,2 million de m3 de sédiments, dont 600.000 m3 dans le fleuve. Naturellement, les courants à marée montantes sont plus forts qu'à marée descendante, et favorisent l'accumulation des sédiments, mais la main de l'homme a accentué ce processus avec notamment la construction de la digue-route autour de laquelle les sédiments ne s'évacuaient plus. Celle-ci doit totalement disparaître  à la fin 2014 pour être remplacée par une  passerelle, en cours de construction. Le chantier est évalué à 230 millions d’euros dont 184 d’investissements publics directs mais il a subi de nombreuses critiques, notamment en raison de la création d'un nouveau parking distant de 2,5 kilomètres du Mont Saint-Michel. Chaque année, le monument accueille environ 2,5 millions de visiteurs.

    Source: http://nautisme.lefigaro.fr





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