• 1914-1918 : les archives appellent à participer dans toute la France

    le 27 Mai 2013 par Guillaume de Morant

    C'est bien connu, les archives publiques ne conservent pas tout et à commencer par la mémoire familiale. Pour le centenaire de 1914-1918, justement, c'est sur les souvenirs conservés pieusement dans les familles que les services d'archives comptent pour sortir de l'anonymat les soldats de la "Der des Der". Partout en France se multiplient les appels à projets et à participation. Les archives départementales comme celles de la Loire-Atlantique et de l'Ariège s'adressent directement au grand public pour lui demander de l'aider à collecter la mémoire écrite de la Grande Guerre. Le département de l'Oise, lui, est en train de labelliser des manifestations dignes d'intérêt autour de ce thème et mobilise les institutions publiques pour la tenue d’expositions, de colloques, d’actions culturelles et pour la publication d’ouvrages et de guides touristiques.

    Du côté des archives communales, le mouvement prend de l'ampleur. Saint-Malo lance une campagne de collecte d’archives privées auprès des personnes possédant : lettres de combattants, photographies, témoignages, affiches, journaux d’époques, uniformes et matériels… Pour participer à la préservation de la mémoire collective malouine, les habitants sont invités à confier leurs trésors provisoirement ou définitivement aux archives de la ville. Pontoise, Brignole, Béthune lancent le même genre d'appel (relayé sur Twitter pour Béthune). Quant à Arras, la ville s'apprête carrément à décliner toute la Grande Guerre en cinq "saisons" : « La Belle Époque », de septembre 2013 à août 2014, « Arras, ville martyre », de septembre 2014 à août 2015, « Les femmes dans la guerre », de septembre 2015 à août 2016, « Arras au croisement des cultures », de septembre 2016 à août 2017 et enfin, « Nouveau départ », de septembre 2017 à août 2018.

    Signalons l'initiative de Carhaix, dans le Finistère. La ville va honorer la mémoire des soldats de la Grande Guerre par un Livre d’or des poilus de Carhaix-Plouguer publié aux éditions Ouest-France. Pour rendre aussi concret que possible le souvenir des poilus, il est demandé aux familles d'apporter les trésors de leurs archives, photos, lettres, ou même renseignements qui paraissent minuscules, tels que la profession, mais utiles pour reconstituer des parcours et donner de l'âme à un tel ouvrage. Vous pouvez vérifier sur le fichier des Morts pour la France des poilus de Carhaix et Plouguer si des membres de votre famille y figurent. Il manque encore quelques poilus inscrits sur les monuments aux morts qui n'ont pas été identifiés. Seules les familles possèdent aujourd'hui ce genre de renseignements. L'association centre généalogique et historique du Poher centralise les documents, qui sont immédiatement scannés et rendus à leurs propriétaires.

    Liens

    L'article intégrale sur rfgenealogie.com


  • Par un décret du 16 pluviôse an II (4 février 1794), la Convention abolit l'esclavage, mais Napoléon Bonaparte le rétablira par la loi du 20 mai 1802.
    Il sera définitivement aboli par décret d'abolition le 27 avril 1848

    Relevé sur les Affiches d'Angers de juin 1811

    Un mois après l'Anniversaire de l'Abolition de l'esclavage, ça fait encore froid dans le dos


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    L'expression pattes de mouche désigne une écriture maladroite et pleine de ratures, mais là, non seulement c'est pattes de mouche, mais elles s'y sont mises à plusieurs.

    Comment on a pu pester et on pestera encore ?
    Ce qu'on aimerait revenir en arrière et lui offrir un Bic à ce brave curé...

     

     AD BMS 49 - Vern-d'Anjou BMS 1776-An III vue 43/326


  • Ce jugement trouvé sur les Affiches d'Angers de Novembre 1781 me rappelle celui de Ravaillac, l'assassin d'Henri IV (le 27 mai 1610)

     

     

    Arrêt de la Cour de Parlement, à l’encontre de François Ravaillac,
    praticien de la ville d’Angoulême, prisonnier à la Conciergerie.
     

    Lors de ses interrogatoires, il est soumis au supplice des brodequins (instrument en bois qui servait à serrer les jambes d’un condamné jusqu’à les broyer) mais nie avoir été à la solde de quiconque ou avoir quelque complice. Son ordonnance d’exécution pour « l’inhumain parricide par lui commis en la personne du Roi Henri quatrième » du 27 mai 1610 précise que le condamné, est une fois soumis à la question puis pénitence faite, à conduire en place de grève, où il est destiné à : « [être] tenaillé aux mamelles, bras, cuisses et gras des jambes, sa main droite, qui tenait le couteau avec lequel il a commis ledit parricide, sera brûlée de feu de souffre, et sur les endroits tenaillés, il sera jeté du plomb fondu, de l’huile bouillante, de la poix, de la résine brûlante, de la cire et souffre fondus ensemble. Ensuite, son corps sera tiré et écartelé par quatre chevaux. Les membres de son corps seront consommés au feu, réduits en cendre et jetés au vent ». Le 27 mai, il est amené sur la Place de Grève devant une foule hurlante, son bras droit — celui qui a frappé le roi — est brûlé au soufre enflammé. Ravaillac est tenaillé à la poitrine, aux bras et aux jambes. Du plomb fondu, de l’huile bouillante sont versés sur ses plaies, puis il est écartelé par quatre chevaux.

    Ses parents sont forcés à l’exil sous peine de mort. Ses biens saisis, sa maison à Angoulême détruite avec interdiction d’utiliser le terrain pour bâtir. Ses frères et sœurs sont contraints à changer de nom sous peine de mort.

     – Le patronyme est donc disparu depuis..

    Avant l’exécution de Ravaillac, il sera appliqué à la question, pour la révélation de ses complices.
                                                                                       Arrêt du 27 mai 1610
                                                                                                      Signé :Voysin

  • Ce n'est pas de l'ironie, mais comme on dit qu'il faut soigner le mal par le mal.

    Hier soir vers 21h, nous avons été victime d'un incendie à la maison.
    Rien de bien grave, juste des dégats matériels dans le garage et une importante propagation de fumées noire nocive, dûe à la combustion des plaques isolantes en polystyrène du plafond du garage.

    Maintenant place aux experts des assurances (la notre et celle du proprio), personne ne s'explique à cette heure-ci les causes de ce "sinistre", entre le plafond du garage et le plancher de la salle d'eau...

    Voilà, le décors est planté, place à mon sujet (que j'avais en stock et que j'avais prévu de mettre en juin).

    Le soir du 8 juin 1781
    l’Opéra de Paris, enclavé dans les bâtiments du Palais-Royal,
    résidence du duc d’Orléans, prend feu.

    Relevé sur les Affiches d'Angers de juin 1781

     

     

     

    L’incendie de l’Opéra. Intérieur de la salle le lendemain de l’incendie
    Robert, Hubert (1733-1808)

     


  •  Relevé sur les Affiche d'Angers d'Avril 1785

     


    Statue de Rollon, sur le socle de celle du Conquérant, à Falaise (Calvados).

    Statue de Guillaume Longue-Épée à Falaise.

    Louis IV dit d'Outremer


    Détail de Guillaume le Conquérant, Tapisserie de Bayeux.

     
    Portrait du XIXe siècle représentant Robert II de Normandie, par Henri Decaisne.
     
    Henri Ier Beauclerc

    Étienne de Blois
     
    Henri II Plantagenêt
     
    Effigie du gisant de Richard Cœur de Lion
    (vers 1199, abbaye de Fontevraud)
     
    Tombe du roi Jean d'Angleterre
    (cathédrale de Worcester)
     
    Philippe II dit Philippe Auguste
     
    Anonyme vers 1350, Portrait de Jean II le Bon, musée du Louvre.
     
    Charles V
    (statue conservée au Musée du Louvre)
         


  •  Trouvé dans les Affiches d'Angers de 1785

     

    Il semblerait que cette invention d'un moteur à mouvement perpétuel n'est finalement jamais vu le jour.


  •  Relevé sur les affiches d'Angers de Septembre 1785





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