• Colette cherche son cousin disparu sans laisser d'adresse il y a trente-cinq ans.
    Dans la famille, il est le quatrième en trois générations à s'être ainsi volatilisé.

    Août 1978, trois ans avant qu'il ne se volatilise, Hervé Favre au bras de sa cousine Colette, le jour de son mariage.
    Août 1978, trois ans avant qu'il ne se volatilise, Hervé Favre
    au bras de sa cousine Colette,
    le jour de son mariage.. PHOTO/ Repro CL

    Un mail à la rédaction de Charente Libre, comme une bouteille à la mer: "Cette année, je marie mon fils unique. Et j'aimerais retrouver mon cousin qui est parti à l'âge de 25 ans et que je n'ai pas revu depuis trente-cinq ans. Ce cousin était mon cousin préféré. J'ai tout fait pour le retrouver. Mais..."

    Ce cousin s'appelle Hervé Favre. Né à Saint-Pierre-d'Oléron le 11 mai 1956, il a été élevé à Vaux-Rouillac où ses parents étaient boulangers et où son frère Jean-Luc a pris la suite. Devenu menuisier, il aurait coupé les ponts avec sa famille à l'âge de 25 ans, en 1981. Colette Bobineau-Simon a 56 ans. Elle est agricultrice à Pommiers-Moulon en Charente-Maritime, entre Montendre et Baignes. Elle raconte ses sept années de folles démarches.

    Première étape à l'état civil de la mairie de Saint-Pierre-d'Oléron. "Pas de mention marginale sur l'extrait de naissance de mon cousin. Donc, il est vivant, il n'est pas marié et il n'est pas pacsé."

    Colette Bobineau-Simon fait intervenir un copain d'école devenu policier. "Il n'a pas pu trouver son adresse parce qu'il n'a pas de voiture immatriculée à son nom." Elle a alors l'idée de faire le tour des banques. Aucune trace au Crédit mutuel, pas plus qu'au Crédit agricole, à la Caisse d'épargne ou au CIC. Enfin, un fol espoir à La Poste qui compte parmi ses clients un Hervé Favre, né le même jour et la même année. "Il habite Paris, il a une société. Mais il n'est pas né à Saint-Pierre-d'Oléron. Je sais où se trouve son homonyme, mais pas mon cousin", se désespère Colette Bobineau-Simon avec un brin d'humour.

    Les indices sont maigres. Les traces retrouvées à Angoulême en Martinique et à l'île Maurice ne mènent à rien. La détective change alors de méthode. Elle se lance dans l'arbre généalogique de sa famille et va faire des découvertes étonnantes. Dans la famille, on a la sale manie de disparaître sans laisser d'adresse!

    Aurait-il été victime d'une malédiction familiale?

    Premier cas: Henri Favre, le grand-père d'Hervé. Né en 1899 et officiellement disparu pendant la Seconde Guerre mondiale. Colette Bobineau-Simon retrouve son acte de naissance. Elle y découvre l'incroyable: Henri s'est remarié à Birac en 1954 avant de décéder à Maqueville en 1964. Maurice, le fils d'Henri et le père d'Hervé, décide d'aller vérifier lui-même. Il frappe à la porte de la veuve, se présente comme le fils d'Henri. "Mais Monsieur, Henri n'a jamais eu d'enfant", lui jure la veuve qui tombe elle aussi de haut.

    Au passage, elle s'intéresse aussi à Maxime Favre, le frère d'Henri, de dix ans son aîné. Soi-disant disparu pendant la Première Guerre mondiale. "Je le retrouve marié à Touques, dans le Calvados, en 1932. Alors qu'il n'avait jamais divorcé de sa première femme épousée à Rochefort en 1913", s'exclame Colette Bobineau-Simon qui n'est pas au bout de ses surprises. Parce qu'il y a un autre disparu dans la famille. Il s'appelle lui aussi Henri, le fils du premier. Né en 1935. Disparu en 1955 à 20 ans. Elle découvre qu'il a été marié une première fois, qu'il avait eu trois filles avant d'abandonner cette famille, de se remarier, d'avoir trois enfants, de divorcer et de décéder.

    Hervé Favre aurait-il été victime d'une malédiction familiale? "Quel est le secret de famille qui vous pousse à partir", s'interroge Colette Bobineau-Simon qui ne désespère pas de résoudre cette troisième énigme en lançant cette "lettre à mon cousin préféré": "Comme nous étions complices lorsque nous étions enfants. Comme je t'ai aimé. Combien de fois ai-je pensé à toi, Hervé! À l'âge de 12 ans, un jour que je t'ai demandé pourquoi tu étais comme ça, tu m'as répondu: "Je ne sais pas, c'est plus fort que moi". Pendant toutes ces années, j'ai cherché à comprendre... Je souhaite sincèrement que tu te libères de tes chaînes et qu'en ayant connaissance de ton histoire, tu vives, enfin, ta vraie vie."

    Par Armel LE NY Charente Libre.fr


  • Arrivé à Barbezieux en 2007, le pasteur Christiane Nyangono est mutée à Caen au mois de juillet. 

    Christiane Nyangono plongée dans les récits d’un de ses illustres prédécesseurs,
    le pasteur Théophile Duproix, découvreur de la chapelle templière de Cressac. (photo d. l.)

     

    Christiane Nyangono est en plein déménagement. Des cartons s’entassent dans la maison du pasteur de Barbezieux. « J’ai une énorme collection de bibles et le dos en compote », confie la jeune femme qui garde le sourire. Elle va officier sous d’autres cieux à partir du mois de juillet. Elle part pour la Basse-Normandie, plus précisément à Caen. « J’ai eu peur du climat normand, mais comme je n’aime pas le soleil, je suis sûre que la région va me plaire. » Surprenant pour cette Camerounaise d’origine. « Je souffre de vitiligo et de dépigmentation partielle de mon visage, une pathologie contraignante qui m’oblige à limiter toute exposition au soleil… »

    La rencontre avec la communauté protestante caennaise a fini par convaincre Christiane. « Il s’est passé quelque chose entre nous, une évidence, alors que j’y allais sans l’intention de quitter mon poste à Barbezieux. » Pourtant, tout pasteur a la possibilité de changer d’horizon au bout de cinq ans de ministère sur une même paroisse.

    • 4 000 kilomètres par mois

    Arrivée à Barbezieux en 2007 pour occuper son premier poste, Christiane Nyangono sentait poindre ces derniers mois une certaine routine accompagnée d’une grande fatigue. Car la communauté de Barbezieux est vaste. Elle s’étend bien au-delà du Sud-Charente, dans un rayon de 200 kilomètres, jusqu’au nord de la Gironde et de la Dordogne. Elle regroupe 250 foyers et près d’une centaine de membres actifs.

    Au volant de sa petite voiture, Christiane parcourt entre 3 000 et 4 000 kilomètres par mois pour s’occuper de ses brebis. « J’avais l’impression d’être toujours sur la route et de ne pas prendre assez de temps pour mes visites et offices. Il était urgent d’apporter un souffle nouveau pour redynamiser la paroisse. Et puis les cimetières commençaient à me parler, j’y ai accompagné beaucoup de personnes qui me manquent… »

    • Ses premiers pas de pasteur

    Elle n’oubliera jamais Barbezieux qu’elle a découvert sur une carte à l’issue de son année de stage, à Lyon, après ses études de théologie à Montpellier entamées dès son arrivée en France, en 2002.

    « J’ai fait ici mes premiers pas de pasteur, une fois la glace cassée, j’ai découvert une communauté chaleureuse et accueillante. » Sa personnalité joviale et dynamique a rapidement conquis les fidèles « après une petite adaptation de mon accent à celui de la région », sourit-t-elle. Autres bons souvenirs, le synode régional organisé en octobre et ses nombreux échanges avec la communauté catholique. Un œcuménisme que la jeune femme aime cultiver autant que son potager. « C’est à Barbezieux que je me suis passionnée pour le jardinage. »

    Elle dira au revoir dimanche 23 juin lors d’un pot de départ qui suivra la naissance officielle de l’Église protestante unie de Barbezieux (Epub) à la suite du premier synode de France de l’Église protestante unie de France qui se tient actuellement à Lyon.

    Source: Sud Ouest.fr


  • La Manufacture de Sèvres

    Je suis parti d'un article trouvé sur les Affiche d'Angers de Messidor de l'An XI

    J'ai écris à la Manufacture de Sèvre, puis au Musée d’histoire de Berne qui conserve ces Porcelaines, pour avoir des images de ces pièces si elles existent encore.

    "Une partie du service de porcelaine de Sèvres offert par la future impératrice Joséphine à l’avoyer Niklaus Rudolf von Wattenwyl en 1804 est conservée au Musée d’histoire de Berne. Elle figure dans l’inventaire sous les numéros 4293, 4293a, 38034, 39648, 39649. L’autre partie est en main privée."

    Voici deux des pièces conservées:

     

    Le 1er Consul avait déjà visité la Manufacture en Messidor de l'An X

     

    Il en avait d'ailleurs nommé son Directeur, Alexandre BRONGNIART, en 1800.

     

    Alexandre BRONGNIART

    Alexandre Brongniart, né à Paris le 10 février 1770 et mort à Paris le 7 octobre 1847, est un scientifique français connu principalement pour ses travaux de minéralogie.

    Administrateur de la manufacture de porcelaine de Sèvres de 1800 à 1847, géologue, minéralogiste, zoologiste.

    Membre de l’Institut (Académie royale des sciences), des Académies et Sociétés royales de Londres, Stockholm, Prusse, Naples, de l’Académie des sciences naturelles de Philadelphie. Chevalier de la Légion d’honneur (1815), chevalier de l’ordre de Saint-Michel (1816), officier (1825) puis commandeur de la Légion d’honneur (1845)

     

    C’est en digne fils du Siècle des lumières qu’Alexandre Brongniart fit irruption dans le XIXe siècle. Si le métier et les relations de son père, l’architecte Alexandre-Théodore Brongniart, le portaient naturellement vers le monde de l’art, la carrière de chimiste de son oncle Antoine Brongniart lui ouvrit les portes du Muséum national d’histoire naturelle de Paris, et rarement homme aura su si bien jouer l’alliance de ces deux disciplines. Curieux de tout, Alexandre Brongniart est avant tout un taxinomiste : c’est en effet sa capacité de classification qui crée le lien entre des champs aussi diversifiés que la zoologie, la minéralogie, la géologie, la paléontologie, la botanique... et l’administration d’une des plus prestigieuses manufactures françaises, celle de Sèvres, où il fit paradoxalement toute sa carrière.

    Ingénieur des Mines en 1794, il se distingue d’abord en histoire naturelle puisqu’il est appelé dès 1779 à assurer le cours d’histoire naturelle à l’École centrale. En parallèle, il réalise avec Nicolas Louis Vauquelin de nombreuses analyses de minéraux tout en travaillant avec Georges Cuvier dans le domaine de la zoologie, dont il applique la méthode (recherches et classification) aux reptiles. Malgré son jeune âge, 30 ans, il est nommé par le Premier consul directeur de la Manufacture de porcelaine de Sèvres en 1800, peut-être en raison de son appartenance à la franc-maçonnerie, mais sûrement grâce à son traité sur « L’Art de l’émailleur » (1791) et à ses relations avec Claude Berthollet, qui voit en lui un homme conjuguant intérêt pour l’art et compétences en chimie.

    Il est alors chargé de remettre à flot une manufacture mise à mal par la déplorable gestion des dernières années de royauté et le tumulte de la Révolution, avec comme principal objectif le renouveau de la production, qui doit s’orienter vers des réalisations à la fois luxueuses et quotidiennes. Il met à la tâche une ardeur qui ne se démentira jamais, sans pour autant oublier ses premières amours, en collectionnant les nominations prestigieuses et les publications en géologie et zoologie.


    Tombe de Alexandre Brongniart au cimetière du Père-Lachaise

     

    Quelques Cartes Postales Anciennes de la Manufacture de Sèvres

     


  •  Le Mulet se vantant de sa généalogie.
    Jean de la Fontaine - Livre VI

     

     

                                      e Mulet d'un prélat se piquait de noblesse,
                                      Et ne parlait incessamment
                                       Que de sa mère la Jument,
                                       Dont il contait mainte prouesse :
                                       Elle avait fait ceci, puis avait été là.
                                       Son fils prétendait pour cela
                                       Qu'on le dût mettre dans l'Histoire.
                                       Il eût cru s'abaisser servant un Médecin.
                                       Etant devenu vieux, on le mit au moulin.
                                       Son père l'Ane alors lui revint en mémoire.
                                       Quand le malheur ne serait bon
                                       Qu'à mettre un sot à la raison,
                                       Toujours serait-ce à juste cause
                                       Qu'on le dit bon à quelque chose.


    • Salles-d'Angles (16) - les Stacke élevés au rang de "Juste parmi les Nations"

     


    Otto Fischl /. PHOTO/Par Stéphane Urbajtel

     

    L'émotion dominait dans la salle des fêtes de Salles-d'Angles ce jeudi en fin de matinée. Près de 500 personnes étaient présentes pour assister à la cérémonie officielle de reconnaissance des époux Stacke au rang de "Juste parmi les Nations" à titre posthume.

    Aneska et Joseph Stacke, d'origine Tchécoslovaque, ont recueilli et caché Otto Fischl, son frère et ses parents durant sous l'Occupation dans leur maison de Salles-d'Angles. De 1942 à 1944, le couple a caché cette famille juive au péril de sa vie. Depuis deux ans, les familles Stacke et Fischl se battent pour que le couple reçoive cet honneur décerné par l'institut Yad-Vashem de Jérusalem.

    C'est chose faite depuis ce jeudi matin après plus d'une heure d'une cérémonie émouvante. Otto Fischl, aujourd'hui résidant australien, s'est exprimé en français pour remercier ses sauveurs, "les mots me manquent vraiment pour décrire ce qu'ils ont fait pour nous. Ils nous ont sauvé la vie".

    Source: Sud Ouest.fr du 9 mai 2013

     

     

    • La mémoire intacte du petit juif de Salles-d'Angles

     

    Caché avec les siens à Salles-d'Angles de 1942 à 1944, l'Australien Otto Fischl est de retour en Charente Il doit la vie à Aneska et Joseph Stacke qui seront élevés demain au rang de "Justes parmi les Nations".

     

    Rencontre hier à Cognac avec Otto Fischl, à peine arrivé d'Australie. Le "petit juif" Rencontre hier à Cognac avec Otto Fischl, à peine arrivé d'Australie. Le "petit juif". PHOTO/Photo S. U.

     

    Otto Fischl n'a pas oublié la grande maison de la rue de Mortemer, à Salles-d'Angles. Le petit juif tchèque se souvient du caractère trempé de Joseph Stacke, de l'éducation stricte d'Aneska, des six enfants qui s'agitaient dans la propriété. Il revit, comme si c'était hier, ces moments, entre 1942 et 1944, où il se réfugiait dans la chambre, à l'étage, avec son frère et ses parents dès qu'un étranger frappait à la porte. "Joseph et Aneska Stacke nous ont ouvert les bras et caché pour rien. Sans eux, nous aurions péri. Je n'ai pas de mots pour exprimer ma reconnaissance", s'émeut aujourd'hui l'aîné des fils Fischl, 84 ans, dans un français impeccable.

     

    À peine débarqué hier de son avion en provenance de Sydney en Australie, Otto (devenu Gerry, un prénom plus anglo-saxon) grimpe sans se faire prier dans la machine à remonter le temps. S'il a fait un si long voyage, dit-il, c'est moins pour raviver ses souvenirs, que pour rendre hommage à ses sauveurs: demain, les Stacke, eux aussi originaires de Tchécoslovaquie, seront élevés au rang de "Justes parmi les Nations" (lire encadré). "C'était la moindre des choses que je sois ici. Ce qu'ils ont fait pour nous est tellement incroyable", insiste le retraité, devenu un homme d'affaires spécialisé dans le négoce du cuir.

     

    Son histoire avec la Charente débute "le 14 juillet 1942. Ce jour-là, mon frère Alex et moi arrivons par le train à la gare d'Angoulême. Mes parents étaient entrés en contact avec les Stacke, je ne sais comment. Monsieur Stacke cherchait quelqu'un pour aider sa femme qui avait six enfants à élever. Ma mère a obtenu le poste. Cette grande famille a accepté de nous recevoir tous les quatre". Au péril de leur vie, à l'heure des rafles et des déportations de masse.

     

     

     

    • "Je n'aurais pas eu le courage de prendre de tels risques"

     

     

    "Je crois savoir que Monsieur Stacke avait eu très faim dans son enfance en Tchécoslovaquie. Une famille juive lui avait alors offert le couvert. Il n'a pas oublié et s'était promis, un jour, de rendre la pareille". À Salles-d'Angles, poursuit Otto, les Stacke n'étaient pas les seuls à connaître le secret de la famille juive cachée. "Le curé du village et les soeurs savaient. Ils venaient plusieurs fois par semaine. C'est grâce à eux que j'ai appris l'histoire, la grammaire, la littérature".

     

    Dans la maison il y avait aussi les personnels de maison, Hanka et Franta. "Des Polonais. Personne ne nous a jamais dénoncés". Otto Fischl l'admet, dans le cocon de Salles-d'Angles, il n'a pas mesuré qu'un drame se jouait en Europe, que des juifs mouraient dans les camps. "J'étais un enfant. J'ai traversé la guerre dans une relative insouciance. Je n'ai jamais ressenti la faim, n'ai jamais vraiment éprouvé la peur. C'est beaucoup plus tard, adulte, que j'ai compris".

     

    Les Stacke étaient des antiquaires de renom dans la région et ils recevaient souvent des clients allemands dans leur maison. Accusé à tort d'être un "collabo", Joseph est arrêté le 3 septembre 1944 par les FFI (Forces françaises de l'intérieur). Il a alors été traité de "boche". "C'est ce jour-là qu'il nous a fait sortir de notre cachette". Pour prouver qu'il avait caché des juifs. Et éviter une justice expéditive. "Les Stacke étaient eux-mêmes des étrangers à Salles-d'Angles. Mal vus par beaucoup de monde". Ils ont souffert d'être rejetés jusqu'à leur mort. Au crépuscule de sa propre vie, Otto Fischl veut plus que tout rétablir la vérité. Réhabiliter les Stacke, enfin "Justes parmi les Nations".

     

    Il fait enfin un aveu, en toute humilité. "À leur place, je crois que je n'aurais jamais eu le courage de prendre de tels risques".

    Source: Sud Ouest.fr du 8 mai 2013


  • Véronique et François-Joseph Geffroy ont acheté le château de Fougeret à Queaux dans le sud de la Vienne en 2009. Depuis, ils ont dû s'habituer à vivre avec les fantômes des anciens habitants des lieux. "Pas simple tous les jours" affirment-t'ils.

    • Par Christine Hinckel - Publié le 05/05/2013 | 10:45, mis à jour le 07/05/2013 | 09:24

    Le château de Fougeret à Queaux dans la Vienne © France 3
    © France 3 - Le château de Fougeret à Queaux dans la Vienne

    Le château a été classé monument historique en 2010 mais cela n'a pas apaisé la colère des "esprits" qui hantent le lieu.
    Apparitions de silhouettes, phénomène d'odeur de cuisine, voix venues d'ailleurs, maladies subites et inexpliquées, les "âmes" du château de Fougeret entretiennent le mystère depuis de longues années. Elles seraient au total plus d'une dizaine à rendre infernale la vie des châtelains actuels.

    Celle d'Alice, une jeune fille morte dans les années 20 d'une maladie rénale aurait mettre transmis les symptômes à la fille des propriétaires et à des amis.
    Véronique Geffroy, professeur d'histoire et passionnée de vieilles pierres, a fait appel à des médiums à plusieurs reprises, tous ont confirmé la présence de ces fantômes.
    Le château est même devenu un rendez-vous recherché par les amateurs d'activités paranormales. Des soirées à thème, des conférences y sont organisées et le château est ouvert à la visite. Après tout, les fantômes ont peut-être aussi le sens des affaires.
    En vidéo, la visite troublante du château de Fougeret à Queaux (86) en compagnie de la propriétaire des lieux, Véronique Geffroy. Un reportage de Marie-Noëlle Missud et Laurent Gautier.
     

    Le reportage de Marie-Noëlle Missud et Laurent Gautier
     
    Source: France3.fr


  • J'aime bien prendre des clichés et les vieillir d'anciennes cartes postale, le même lieu et quand c'est possible, le même angle de prise de vue.

     Voir mon article J comme Jarnac

    J'ai recommencé aujourd'hui avec une nouvelle carte trouvé sur un vide grenier

     





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