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Par Bruno Rivet le 3 Mars 2015 à 00:36
Trouvé sur le Petit Journal d'Angers en date du 1er aout 1941
Une Fermière à l'Honneur
Un concours vient d'être organisé, sous l'égide du Maréchal, ayant
pour but de récompenser les femmes des mobilisés prisonniers et,
particulièrement, celles dont les maris ou fils sont tombés au champs
d'honneur et qui, par leur activité, ont réussi à atteindre les mêmes
résultats de production, ou les plus approchants, qu'auparavant.
Ci-dessus: Mme Valentine LEVIEUX, de Souvigny (commune de La
Rochelle), veuve de 54 ans, qui a gagné le premier prix. Son Fils et son
gendre sont prisonniers. Avec sa fille, comme seule aide, elle a réussi à
obtenir un résultat identique à celui de 1938-1939
FULGUR.
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Par Bruno Rivet le 23 Février 2015 à 23:45
Trouvé sur les AD 37, à Bréhémont, l'acte de sépulture de René BONNET dit "Feuilleton", le 23 juillet 1739.
Je me pose alors la question, et Google ne veut pas m'aider, qu'est-ce qu'un "Feuilleton" au XVIIIe siècle ?
Si l'on exceptent, bien évidement la version "série télévisée", il ne nous reste plus trop de choix que la partie d'une page (entre un cinquième et un tiers de la surface), et là, j'ai du mal à penser que la littérature de l'époque soit si diffusée qu'elle laisse ce terme comme "Surnom", dans un Village d'Indre-et-Loire, peuplé au bas mot d'un millier d'âmes.
Le vingt trois de juillet 1739 a été inhumé dans le cimetière de cette paroisse
par nous prestre soussigné le corps de René BONNET dit feuilleton âgé d'environ
quarante ans en présence de Marie COTTIER sa femme en ???? et de
plusieurs autres ses parents et amys
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Par Bruno Rivet le 23 Février 2015 à 00:44
Mendiant, inconnu, aveugle et violoniste, il quémandait de quoi subsister en jouant de porte en porte.
Nul doute qu'il contait ses aventures et ses galères.Le premier jour de novembre a été inhumé dans le cimetière de St Sulpice
des Landes le corps d'un Mandiant aveugle, à nous inconnu qui alloit
depuis deux jours accompagné d'un autre homme et par lui conduit
jouant du violon de porte en porte. Lequel est décédé presque subitement
proche la maison du nommé Cochard, au village de la Salle. Âgé de
présence vingt cinq à vingt huit ans à ce qui nous a été rapporté.
En présence de Pierre et Jacques Durand, et François Le Tors lesquels
ne signent. Son compagnon n'ayant pas paru depuis le matin du
jour qu'il décéda vers le soir. Un mot raturé ne vaut.
G CLAVEREAU
Vicaire
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Par Bruno Rivet le 22 Février 2015 à 02:05
Je vous présente la nouvelle page d'accueil de mon FTP.
Aucune page sur ce site, juste des liens re-directionnels vers mes Groupes Généa Facebook, ainsi que vers ce Blog et mon arbre sur Généanet.
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Par Bruno Rivet le 19 Février 2015 à 20:26
René FERRÉ, mon AGP (sosa 14), donc le Grand-Père de ma Maman, est né le 18 décembre 1885 à Rivarennes (37).
Il épouse Mélanie KERJOANT, mon AGM, le 16 novembre 1912 au Trois-Moutiers (86).
Sur sa Fiche Matricule, sa dernière adresse connue, en février 1930, est Le Café du Cerf à Lerné.Lerné sur Wikipédia
Après des années de recherches infructueuses, je me suis décidé d'écrire aux AD 37 pour trouver une trace de ce Café et/ou d'une photo.
J'ai reçu une réponse hier qui me remplie de joie:Copié-collé:
" Monsieur
En réponse à votre courriel du 26 février dernier, j’ai le plaisir de vous faire savoir que nous possédons bien au moins une carte postale du Café du Cerf à Lerné (enseigne très visible dans une rue du Bourg). Vous pouvez la visualiser sur notre base Images de Touraine >>>http://archives.cg37.fr/Chercher/IMAGES_DE_TOURAINE-ABCM.html sous la cote 10FI0126 0015. Le café est peut-être représenté sur d’autres cartes postales de cette base iconographique.
Les annuaires d’Indre et Loire font apparaître dans ces années-là deux « hôtels » « auberges » à Lerné : celui du Cerf et celui de l’Etoile d’Or (aussi représenté sur les cartes postales de Lerné de notre base iconographique Images de Touraine). M. Courson a été propriétaire du café du Cerf jusqu’à 1930-1931 date où M. René Ferré reprend la suite au titre de « cabaretier » « aubergiste » jusqu’en 1938, comme le souligne les documents fiscaux conservés en sous-série 2 P (2 P 276 : matrice générale des contributions foncières).
L’établissement apparait déjà dans nos archives en 1874 (4 M 428 : statistiques des hôtels, auberges, cafés) . En 1938, il est dit que la commune ne reçoit plus de touristes depuis longtemps. En 1945, l’établissement apparaît encore dans les annuaires d’Indre-et-Loire.
Concernant l’activité de ce type de commerce, je vous recommande un mémoire de Master d’Alexandre Rivière (Université de Tours) : « Les débits de boisson en Indre et Loire de 1851 à 1914 » (3 F 590) conservé aux Archives départementales d’Indre et Loire et consultable sur place en salle de lecture ainsi que les cotes 4 M 268 ; 4 M 280 à 284 pour la fin du XIXe siècle. L’inventaire de la sous-série 4 M est accessible depuis notre site internet >>> http://archives.cg37.fr/UploadFile/GED/Archives1800-1940/1369917326.pdf
En espérant avoir répondu à vos questions, je vous prie de croire Monsieur, en l’assurance de ma considération distinguée.
Nelly MARQUET
Assistante de direction-DGA/3 "
Voici donc, le fameux Café du Cerf à Lerné
René FERRÉ est présent à Lerné sur le recensement de 1936
Le voici, au côté de Mélanie KERJOANT, sa femme, mon AGM, au Mariage de mes Grands-Parents Maternels, le 21 juin 1931 à Lerné (37).
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Par Bruno Rivet le 16 Janvier 2015 à 22:34
J'ai du mal à m'imaginer qu'on puisse donner l'age de 5 ans à un enfant de 2 ans ?
C'est pourtant ce qui se passe ici pour la Sépulture de Pierre DROUÉSNÉ, fils de François DROUÉSNÉ et Perrine GUYOT, mes sosas 1124 & 1125, le 27 avril 1701 à Moulins (35).Ce Pierre en question étant né le 22 avril 1699, soit 2 ans plus tôt.
Si on regarde bien attentivement l'acte de Sépulture, on s’aperçoit qu'un premier Prénom à été rayé J̶u̶l̶i̶e̶n̶
Hors, justement, François DROUÉSNÉ et Perrine GUYOT ont un fils Julien, né le 12 décembre 1695, soit 5 ans plus tôt.
D'autant que ce Julien est décédé aussi, le 18 novembre 1701 ?
De quoi laisser place à toutes les hypothèses, non ?
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Par Bruno Rivet le 10 Janvier 2015 à 20:36
Je me devais de garder une trace de cette tragédie ainsi que de l'unité qui a suivie.
Voici une petite compilation de tous mes "montages photo" pour peu que vous les auriez loupés.La nouvelle carte de France depuis le
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Par Bruno Rivet le 9 Janvier 2015 à 13:05
- Relevé sur un ancien numéro papier des Jeux de Maxi (aout 2010)
Les cris de Paris
Du Moyen Âge à la Première Guerre mondiale, les marchands ambulant lançaient des appels qui signalaient leur présence tout en animant les rues et les places.
V'là le vitrier qui passe !Figure typique des petits métiers, cet artisant déambulait dans les rues aux cris de "Vi-trier ! Vi-i-i-itrier !
De belles vitres, de bons carreaux !" Il remplaçait les carreaux cassés chez ceux qui étaient assez riches pour s'offrir la transparence du verre; les autres mettaient du papier huilé à leurs
fenêtres... Vêtu d'une blouse bleue ou noire pour se protéger des salissures, le vitrier utilisait un couteau à mastiquer, un marteau qui lui permettait de clouer ou d'arracher les pointes qui tenaient les vitres dans leur cadre et, pour couper le verre, un diamant monté sur un petit manche.
Ce sont les chutes, invendables en joaillerie, qui restaient de la taille des diamants, qui servaient à cet usage.Bois-charbon, bois-charbon !
Cette vente était la spécialité des charbonniers et des bûcherons, avant de devenir celle des bougnats - débitant de boissons et marchands de charbon, souvent d'origine auvergnate. Chacun transportait sa marchandise dans sa carriole tirée par un chien. Quand aux petits ramoneurs, de jeunes Savoyard généralement, ils se déplaçaient toujours en groupes constitués d'enfants du même
âge et placé sous la direction d'un maître ramoneur.
Chaussés de bottines et transportant leur matériel sur leur dos, ils avaient les mains et le visage tout noir.
pour ramoner les cheminées, ces jeunes enfants utilisaient des brosses rondes métalliques, les hérissons. Ils pouvaient aussi grimper à l'intérieur du conduit, une petite échelle leur permettant d'accéder à l'ouverture.Il est minuit, bonnes gens !
Organisant des rondes de nuit dans les rues de Paris, le corps des chevaliers du guet se composait d'hommes d'armes à cheval chargés de surveiller la cité, fort peu sûre au Moyen-Âge. ce dispositif sera ensuite adopté par les autres grandes villes de province. Mais, comme on entendait venir de loin une telle troupe, les "malfrats, aigrefins, vides-greniers et autres tire-laine" avaient tout le temps de s'éclipser. En revanche, les dormeurs réveillés en sursaut profitaient pleinement de ces bruyantes parades. De cette pratique nous est restée la chanson Les Compagnons de la Marjolaine: " Qui est-ce qui passe ici si tard ? Compagnon de la Marjolaine. Qui est-ce qui passe ici, si tard ? Gai, gai, dessus le quai ... "
- Source: Les Jeux de Maxi, Wikipédia
Étameur, pour vos poêles et vos casseroles !
L'étamage consistait à recouvrir d'une fine couche d'étain les ustensiles culinaires en cuivre car ce métal peut s'oxyder en vert-de-gris, ce qui représente un danger pour la santé. L'étain, non toxique, fondant à basse température, l'étamage se faisait sur un fourneau, directement chez le client. L'étameur confectionnait également de petit miroir de verre qu'il recouvrait d'une très fine couche d'étain. De leur côté, les vendeurs de vaisselle en étain proposaient plats, aiguières à eau, couvert et gobelets, que les bourgeois recherchaient et qui servaient également d'objets de décoration. Mais, le plus souvent, les convives d'origine modeste mangeaient sur une large tranche de pain coupée posée sur la table.
Elles sont bonnes mes oublies !
Ancêtre de la gaufre, cette pätisserie mince et de forme ronde est composée de farine et d'eau, de lait, d'oeufs et de sucre ou parfois de miel. Elle est cuite entre deux fers, comme une gaufre très fine, puis souvent roulée en cylindre creux. Au Moyen Âge, les vendeurs d'oublies proposaient leurs gâteaux sur les marchés publics, devant les églises et dans la rue. Ils étaient regroupés en corporation et il ne leur était permis de cuire les gâteaux aux portent et le long des murs des églises que les jours de fête des saints patrons et les jours de pardon. Dans le but de limiter les bagarres qui se déclanchaient souvent entre vendeurs, chaque fourneau devait être distant des autres de quatre mètres.
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