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Par Bruno Rivet le 5 Février 2014 à 16:09
Êtes-vous collectionneur?
Le musée des Commerces et des Marques n’aurait pas existé sans sa formidable collection de 32000 objets autour des marques et des commerces.
Pour la nuit des Musées 2014 (mi-mai 2014) nous souhaitons rendre hommage à ces collectionneurs qui patiemment amassent de petits trésors pour leur plus grand plaisir et celui du public avec qui ils partagent leur passion.
Vous collectionnez une marque, des objets insolites ou oubliés ? Vous aimeriez exposer votre collection dans un musée le temps d’une soirée ? Vous souhaitez rencontrer le public et lui expliquer votre passion ? Rien de plus simple, il suffit de nous contacter afin de réserver votre place pour notre nuit des Musées sur le thème « les collectionneurs à l’honneur ». Notre salle d’exposition temporaire vous sera ouverte gratuitement de 18h à 22h pour montrer vos plus précieux trésors.
Si vous êtes intéressés, contactez les Muséales
Il s'agit d'un établissement avec 2 musées dont l'un, le Musée des Commerces et des marques, traite de l'évolution des marques, des commerces et de la publicité au XXème siècle. Il s'agissait d'une collection privée de plus de 32000 objets. Nous souhaitons rendre hommage à cet homme et aux collectionneurs à notre façon.Flashez ce code pour connaitre les coordonnées du CDC du Haut-Perche
02 33 83 30 64
Source: A la demande de Sophie Vaillant (hautperche.fr/muséales)
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Par Bruno Rivet le 5 Février 2014 à 09:55
En 2014, Geneanet avance… avec vous !
Purs passionnés de généalogie de la première heure, généalogistes en herbe, « historiens » et tisseurs de liens de votre famille, curieux… vous êtes de plus en plus nombreux, et tous différents, à venir sur Geneanet.
Ce sont, en conséquence, mille manières de faire sa généalogie et autant de solutions à trouver pour que chacun puisse vivre sa passion comme il l’entend.
Mais il y a aussi de plus en plus de données à stocker, indexer, à mettre à votre disposition le plus efficacement possible.Le nouveau Logo
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Par Bruno Rivet le 29 Janvier 2014 à 19:17
Vous savez certainement que Victor Hugo, Molière ou encore Jean-Jacques Rousseau ont été tous trois censurés à plusieurs reprises. Mais saviez-vous que des personnages aussi innocents qu'Alice au pays des merveilles ou Gulliver avaient également subi le même traitement ? Quels crimes ont-ils commis ? Critique du gouvernement, de la religion, sujets jugés trop libertins ou immoraux…
La liberté d’expression est reconnue aujourd’hui comme une liberté fondamentale. Pourtant la censure, "peine de mort de la liberté de penser" selon Victor Hugo, touche encore de nombreux livres de par le monde.
Qu'ont donc fait Gulliver et la petite Alice pour mériter d'être réduits au silence?
Prenez quelques instants pour, peut-être, affiner votre culture littéraire, mais aussi et surtout pour vous amuser de ces quelques exemples parfois surprenants !
Le con d'Irène
Louis Aragon
Roman érotique clandestinement publié en 1928 sous le pseud. d’Albert de Routisie pour éviter la censure. Nouvelle publication en 1968 sous le titre "Irène" mais le livre est tout de même saisi.Les misérables
Victor Hugo
L'auteur met en avant dans ses œuvres les problèmes d’actualité de son époque, notamment les injustices sociales, ce qui lui vaut les foudres de la censure à plusieurs reprises.Les fleurs du mal
Charles Baudelaire
En 1857, la direction de la Sûreté Publique saisit le Parquet pour délit "d’outrage à la morale publique". Six pièces sont supprimées.Itinéraire de Paris à Jérusalem
François-René de Châteaubriand
Napoléon demanda à Chateaubriand de modifier son livre. Il dut changer "l'armée française" par "cavaliers de l'Empereur".Madame Bovary
Gustave Flaubert
Ce roman est publié en 1856 par la Revue de Paris, mais le directeur Maxime Du Camp exige la censure de nombreuses parties du livre telles que la noce, le fiacre...Odyssée
Homère
Platon avait suggéré de censurer cet ouvrage pour les lecteurs adolescents. Caligula tenta d'en faire de même car l'Odyssée est l'expression d'une conception grecque de la liberté.
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Par Bruno Rivet le 27 Janvier 2014 à 22:02
Est-ce le remords ou les brimades qui ont justifiés ce changement de Prénom ?
Trouvé sur le Registre BMS 1671-1699 de Saint-Aubin-du-Pavoil (49)Catherin GURY fils de René GURY et de Mathurinne BELOT voit le jour et est Baptisé le 20e jour de novembre 1680
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Feuillet de gaucheSur la même vue, mais feuillet de droite, le dit Catherin change de Prénom pour celui de Michel, le 4 juillet 1694, lors du Sacrement de sa Confirmation, à l'age de 14 ans.
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Feuillet de droite
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Par Bruno Rivet le 26 Janvier 2014 à 14:46
Encore une référence historique relevée sur un Registre de Bouillé-Ménard (49)
Assemblée des États Généraux tenus à BloisLes états généraux de 1588-1589 (ou états généraux de Blois) sont une réunion extraordinaire convoquée par le roi de France Henri III, sur fond de lutte entre les différentes factions de la huitième guerre de religion (la Ligue catholique contre l'autorité royale, soupçonnée d'être plus compréhensive envers les protestants). Ils se déroulèrent à Blois entre le 16 octobre 1588 et le 16 janvier 1589. Ils furent marqués par l'assassinat du duc de Guise sur ordre du roi.
- Contexte
La huitième guerre de religion, dite aussi guerre des trois Henri, éclate en 1585. Le principal problème est celui de l'hériter à la couronne de France : Henri III n'ayant pas d'enfant, c'est son cousin au vingt-et-unième degré, Henri de Bourbon, roi de Navarre, qui doit lui succéder selon la loi salique. Or Henri de Navarre est le chef du parti huguenot. Par peur de voir un protestant monter sur le trône de France, des catholiques intransigeants ont créé, en 1584, la Ligue, dirigée par Henri de Lorraine, duc de Guise, surnommé le Balafré, dont le but est d'extirper l'hérésie du royaume.
Les relations entre le roi de France, Henri III (1574-1589), et la Ligue se sont très vite tendues. Les ligueurs reprochent au roi son manque d'énergie dans la lutte contre le protestantisme, ainsi que des faveurs trop grandes faites à ses mignons, comme le duc d'Épernon.
Au début de 1588, la situation s'est beaucoup dégradée : par peur des complots contre sa personne, Henri III a interdit au duc de Guise de venir à Paris. Mais le duc entre dans la capitale le 9 mai. S'ensuit, le 12 mai 1588, une violente émeute à Paris contre les soldats du roi, connue sous le nom de journée des barricades.
Le 13 mai 1588, Henri III s'enfuit à Chartres. Il essaie de calmer les ligueurs en signant l'Edit d'union, en juillet, dans lequel il exclut Henri de Navarre de la succession royale et où il rappelle sa mission de lutte contre le protestantisme.
C'est à ce moment qu'Henri III convoque les états généraux, initialement prévus pour le 15 septembre, à Blois. On considère parfois que les Ligueurs auraient imposé à Henri III cette réunion des états généraux. Il est en fait plus probable qu'elle ait été un moyen pour le roi de reprendre l'initiative et de se donner une nouvelle légitimité, en jouant la province, moins ligueuse, contre Paris.
- Le déroulement des états généraux
Après une immense procession réunie le 2 septembre, la séance inaugurale eut lieu le 16 octobre dans la grande salle du château de Blois.
Pour le roi, l'enjeu était de faire voter par les états généraux des subsides, afin de lui permettre de faire la guerre contre les huguenots. Les députés au contraire, principalement ceux du tiers état, ordre non privilégié, exigeaient la baisse du montant de la taille : pour eux, l'on pouvait trouver de l'argent pour la guerre en réorganisant les finances royales.
Selon J.-M. Constant, les états généraux ont vu se dérouler une réelle "crise constitutionnelle". En effet, les députés ligueurs voulaient contrôler les finances de la monarchie, mais aussi les nominations au Conseil du roi, principale prérogative du monarque. L'historien soutient que tous ces bouleversements institutionnels étaient désirés avant tout par le tiers état, et que le duc de Guise, en grand noble, ne se préoccupait pas du tout de changer quoi que ce soit au fonctionnement du gouvernement de l'État. Pour lui, l'objectif était de se faire nommer par les députés connétable de France et que l'on trouve des subsides pour lui permettre de lutter contre les protestants.
Toutefois, Henri III pensait que le duc de Guise incitait les députés à s'opposer à lui et qu'il était le principal danger pour la monarchie.
- L'assassinat du duc de Guise
Le principal événement des états généraux de Blois fut donc l'assassinat, sur ordre du roi, du duc de Guise. La chose fut réalisée le 23 décembre 1588, dans l'antichambre de la chambre du roi, au château de Blois, alors que Guise était venu prendre part au Conseil. Il fut poignardé par huit des Quarante-Cinq, cette garde rapprochée d'Henri III.
Le roi fit ensuite exécuter le frère du duc, le cardinal de Guise, et arrêter les principaux députés ligueurs.
Les états généraux se clôturèrent donc le 16 janvier 1589 sur un échec.
Source Wikipédia
La mort de Monseigneur de Guise est annoncée le 29 décembre 1588
AD BMS 1580-1663 vue 55/144La fin des États Généraux est annoncée le 1er février 1589
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Par Bruno Rivet le 26 Janvier 2014 à 12:48
Encore une petite trouvaille historique sur un Registre
En marge de l'avis de Sépulture de André PINON, le huitième de mars 1588, à Bouillé-Ménard (49)
Henri Ier de Bourbon-Condé
Titre Prince de Condé Conflits guerres de religion Faits d'armes siège de La Rochelle, bataille de Coutras Biographie Dynastie Maison de Bourbon Naissance 1552 à La Ferté-sous-Jouarre Décès 1588 à Saint-Jean-d'Angély Père Louis de Bourbon (décédé à la Bataille de
Jarnac le 13 mars 1569) voir article précédentMère Eléonore de Roye Conjoint (1) Marie de Clèves
(2) Charlotte de La TrémoilleEnfants - Catherine (1574-1595) (1)
- Éléonore (1587-1619) (2)
- Henri (1588-1646) (2)
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Henri Ier de Bourbon, deuxième prince de Condé (La Ferté-sous-Jouarre, 1552 - Saint-Jean-d'Angély, 1588), fut le prince protecteur des protestants pendant les guerres de religion. Rival d'Henri III de Navarre (futur Henri IV), sa foi protestante était militante et il mena de nombreuses campagnes militaires contre les troupes royales.
Mariages et descendance
De Marie de Clèves, Henri de Condé a :
- Catherine de Bourbon-Condé, marquise des Isles (titre provenant de sa mère), (Paris 1574-1595)
De Charlotte, il a :
- Éléonore de Bourbon-Condé (1587-1619), mariée à Philippe-Guillaume d'Orange, fils de Guillaume Ier
- Henri II (1588-1646), prince de Condé.
Source Wikipédia
S'ensuit deux autres décès: Monseigneur de Trémoille et Capitaine Saint-Etienne de Huguenot, semble t'il au Siège de Rochefort (en Anjou), en 1592
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Par Bruno Rivet le 21 Janvier 2014 à 16:47
Ce que j'avais pris au départ pour des quadruplés, s'avère être une mise à jour des naissances sur le registre.
Certainement due à la période troublée de la Révolution. (merci à Dominique Chadal pour la remarque)Mise à jour des Naissances des enfants de Françoise BONNET, épouse de Antoine VALLEAU, le 14 nivose de l'an II
AD BMS NMD 1790-An X vue 17/61
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Par Bruno Rivet le 16 Janvier 2014 à 14:47
Régicide: Du latin regicida, regicidum de même sens, lui-même dérivé de rex, regis (« roi ») avec le suffixe issu du verbe caedere (« tuer »).
Assassinat ou tentative d’assassinat d’un roi. ( wiktionary.org)
Tout le monde connait Ravaillac, le plus célèbre des Régicides, qui a assassiné le bon Roy Henry IV, en 1610.
Mais qui a entendu parlé de Robert-François Damiens, qui a tenté d'assassiné Louis XV, à Versaille, en 1757 ?Portrait de DAMIENS
Je suis tombé sur ces mots du Curé de Lageon (79), au cours de mes recherches.Robert François Damiens ou Damier, né le 9 janvier 1715 à La Thieuloye, près d'Arras (Pas-de-Calais) et mort le 28 mars 1757 à Paris, condamné par la Justice pour avoir tenté d'assassiner le roi Louis XV, fut la dernière personne à subir le supplice de l'écartèlement en France, sous l'Ancien Régime.
- L'attentat:
Le mercredi 5 janvier 1757, alors que la cour en effectif réduit est au Grand Trianon plus facile à chauffer que Versailles et que la famille royale s'apprête, ironie de l'histoire, à « tirer les rois », Louis XV rend visite à sa fille, Madame Victoire, qui est restée alitée au château de Versailles. Damiens loue épée et chapeau dans une boutique sur la place d'armes devant le château pour se faire passer pour noble, entre au palais de Versailles, parmi les milliers de personnes qui essayent d'obtenir des audiences royales. Vers 18 heures, alors qu'il va regagner son carrosse, Damiens fend la haie des gardes, le chapeau sur la tête, frappe le roi et recule par la trouée qu'il a pratiquée. Louis XV croit d'abord à un coup de poing, puis trouve son côté ensanglanté. Le dauphin et ses compagnons maîtrisent Damiens qu'ils remettent aux gardes alors que le roi s'écrie « Qu'on l'arrête et qu'on ne le tue pas ! ». Le roi retourne à sa chambre et, se croyant moribond, demande un confesseur et l'extrême onction.
L'arme du crime est un canif à deux lames rentrantes acheté chez une marchande de quincaillerie, trouvé dans la poche de Damiens. Celle qui a frappé le roi mesure 8,1 cm. La blessure, située du côté droit, se trouve entre les 4e et 5e côtes. Les nombreuses couches de vêtement notamment celles en soie et en velours, nécessaires à cause de l'hiver rigoureux, ont amorti la plus grande force du coup. La Martinière, premier chirurgien, sonde la blessure : aucun organe n'est atteint. Il s'agit donc d'une blessure sans gravité, à moins que la lame n'ait été empoisonnée préalablement, mais le roi restera cloîtré dans sa chambre pendant dix jours : impopulaire depuis une dizaine d'années, il est prêt à changer d’attitude en marquant plus de dévotion, en renonçant à ses maîtresses et en préparant le dauphin à sa succession. Un courtisan se précipite auprès de l'assassin que l'on a traîné jusqu'à la salle des gardes. On l'interroge sur de possibles complicités, l'homme se récrie : « Non, sur mon âme, je jure que non ».
Damiens, alors que les gardes lui tenaillent les pieds avec des pincettes rougies au feu, s'écrie « Qu'on prenne garde à M. le Dauphin ! » pour faire cesser la torture. Le garde des Sceaux, Machaut d'Arnouville, arrivé peu de temps après, ordonne qu'on mette un gros fagot dans le feu et qu'on l'y jette. Il est interrompu par l'arrivée du grand prévôt de l'hôtel qui prend en charge le prisonnier.
- L'instruction:
À Paris, l'agitation est grande. On accuse d'abord les Anglais, ensuite les Jésuites ou les Jansénistes actifs dans les milieux parlementaires. Louis XV déclare tout de suite qu'il pardonne. Il aurait sans doute préféré une peine symbolique pour une blessure bénigne mais ce genre de décision ne lui revenait pas personnellement. Légalement, le crime de Damiens relève de la prévôté de l'Hôtel du roi, chargée de la police dans les résidences royales. Les premiers conseils tenus par le Dauphin évoquent une commission de conseillers d'État et de maîtres des requêtes. Mais des tractations secrètes entre le Parlement de Paris et le roi permettent au premier d'être finalement chargé de l'instruction qu'il mène dans le plus grand secret.
Le 15 janvier, des lettres patentes ordonnent donc que Damiens soit jugé par la grande chambre du Parlement — au lieu de la Tournelle, salle ordinaire des audiences criminelles. Le chef d'accusation de cette justice d'exception est le régicide. Louis XV précise en préambule :
« Les sentiments de religion dont nous sommes pénétrés et les mouvements de notre cœur nous portaient à la clémence. Mais nos peuples, à qui notre vie n'appartient pas moins qu'à nous-mêmes, réclament de notre justice la vengeance d'un crime commis contre des jours que nous désirons de conserver pour leur bonheur. »
- La torture, le procès, la sentence
Robert François Damiens devant ses juges.Dans la nuit du 17 au 18 janvier, Damiens est transféré de Versailles à la Conciergerie à Paris — là où Ravaillac avait été enfermé. Aucune torture n'est épargnée au malheureux qui est attaché sur son lit par un assemblage inouï de courroies de cuir qui lui tiennent chaque membre et sont retenues par des anneaux scellés au plancher. Mais les deux médecins qui s'assurent de sa santé obtiennent des magistrats qu'il lui soit permis de se déplacer dans sa chambre et de marcher chaque jour.
Tandis que les magistrats instructeurs entendent le prisonnier dans le plus grand secret et font arrêter tous les proches, tous également mis au secret, le procès s'ouvre à la Grand'chambre le 12 février.
Dix audiences se passent et Damiens n'est entendu que le 26 mars 1757. Harcelé de questions interro-négatives (« s'il n'est pas vrai qu'il a dit que », ou « s'il n'a pas dit que ») ne lui permettant pas de s'exprimer, il réussit tout de même à dire : « Si je n'étais jamais entré dans les salles du palais, et que je n'eusse servi que des gens d'épée, je ne serais pas ici ».
Damiens est condamné pour régicide à « faire amende honorable devant la principale porte de l'église de Paris », où il doit être « mené et conduit dans un tombereau, nu, en chemise, tenant une torche de cire ardente du poids de deux livres », puis, « dans le dit tombereau, à la place de Grève, et sur un échafaud qui y sera dressé, tenaillé aux mamelles, bras, cuisses et gras des jambes, sa main droite tenant en icelle le couteau dont il a commis le dit parricide, brûlée au feu de soufre, et sur les endroits où il sera tenaillé, jeté du plomb fondu, de l'huile bouillante, de la poix résine brûlante, de la cire et soufre fondus et ensuite son corps tiré et démembré à quatre chevaux et ses membres et corps consumés au feu, réduits en cendres et ses cendres jetées au vent ». Une fois la sentence prononcée, Damiens aurait eu cette phrase laconique restée célèbre : « la journée sera rude ».
Le 28, la sentence est exécutée, dans des conditions particulièrement atroces. Les seize bourreaux venus de toute la France, sans réelle pratique de ce genre de torture, attachent quatre chevaux rétifs conduits par des cavaliers enivrés, probablement pour les besoins de la cause. Le supplice dure deux heures et quart, les bourreaux ayant l'interdiction des juges de couper d’abord les tendons des membres pour faciliter l’arrachement. La mort de Damiens survient seulement à la tombée de la nuit, à l’enlèvement du bras droit, le dernier membre ; une image qui hantera le jeune bourreau Charles-Henri Sanson, alors tout juste âgé de dix-huit ans.
Une foule immense assiste à ce spectacle, les balcons des maisons de la place de Grève sont loués jusqu'à 100 livres. Alors que des femmes du grand monde croient se faire bien voir du roi en trouvant plaisant le spectacle, la foule gronde car les exécuteurs, horrifiés, n'ont réussi leur œuvre qu'au bout de soixante reprises.
Après sa mort, sa maison natale est rasée avec interdiction de rebâtir. Sa femme, sa fille et son père sont bannis du royaume, sous peine de mort immédiate en cas de retour, et le reste de sa famille est contraint de changer de nom. Plusieurs branches de la famille ont repris le nom de Damiens pendant la Révolution française.
Source: Wikipédia
A quelques litres d'huiles près, la sentence fut la même que pour Ravaillac.
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