Une fois n'est pas coutume, je vais mettre la Maréchaussée à l'honneur

Les Maréchaux des Logis Joseph MAUSSION, de la Brigade d'Angers, Marcel HECKLY , de la Brigade de Saint-Mathuri,, René CABANES, de la Brigade de Bécon-les-Granits et Albert PERDRIAU, de la Brigade du Louroux-Béconnais recoivent la Médaille Militaire en janvier 1937.

 
AD49/Presse/Le Petit Courrier/5 janvier 1937/vue 14/131

En ce jour de départ de Jean-Marc Ayrault de Matignon, une autre homonyme a fait parler d'elle un 1er avril.

Le 1er avril 2005, la SNCF a mis à contribution Simone Hérault, la voix officielle des annonces sur les quais de gare, pour enregistrer des fausses annonces humoristiques.

Simone Hérault (Wikipédia)

Simone Hérault, née en 1950 à Enghien-les-Bains (Val-d'Oise), est une voix-off, connue notamment pour être « la voix de la SNCF » depuis plus de 30 ans. Sa voix est diffusée sur les quais des plus grandes et importantes gares de France, sur les supports multimédias de la SNCF (serveurs vocaux, manifestations, etc...) et à bord de certains trains pour les dessertes et arrêts.

Biographie

Simone Hérault commença par faire entendre sa voix à partir de 1972 à la radio, sur la station France Inter Paris (FIP), où elle a été animatrice jusqu'en 2001.

En 1981, elle intègre la SNCF après un casting sur sa voix. Avec une autre animatrice, elle enregistre les annonces de toutes les gares de France. Souvent précédés par une suite de sons distinctifs (appelé « sonal ») permettant d'obtenir l'attention des usagers, ces messages renseignent les usagers sur les trains et les activités de la gare. Depuis l'arrivée des techniques numériques, elle n'enregistre plus les annonces par phrase, mais par mot en faisant trois versions de chaque mot : intonation de début, de milieu et de fin de phrase.

Simone Hérault définit sa relation avec la SNCF comme une sorte de « contrat d'honneur », par lequel la comédienne s'interdit de réaliser « des enregistrements pour des sociétés concurrentes [de la SNCF], c'est-à-dire dans l'automobile, les avions, etc. », tandis que la SNCF garantit de n'utiliser que sa voix, et uniquement la sienne, dans les gares.

Depuis 2001, elle est impliquée dans l'association « Lire autrement », qui organise de nombreuses lectures publiques d'œuvres littéraires de tous styles.

Citation

• « Il ne vous reste guère que le bateau pour échapper à ma voix mais je n'ai pas dit mon dernier mot ! » (écrit sur son site Web car elle fait aussi la voix de l'aéroport de Bruxelles et du Caire).

 Sources: Wikipédia.fr, Libération.fr

Signalé par un colistier du Groupe Yahoo Gen56, qui s'offusque, à juste titre, de ce mot, on ne peut plus "misogyne" qui ne pourrait pas être employé de nos jours sans des poursuites certaines.
je m'empresse de le partager.

Jan et Marguerite LE CAROL
Enfants (fils & fille) gémeaux nés d'une même "Ventrée 
Le 1er juillet 1698 à Bieuzy (56) de Louis LE CAROL et Catherine BRIGENT

AD 56/Bieuzy/BMS 1680-1699 vue 257/286

Trouvé sur les AD BMS de Chinon (37), un métier pas piqué des vers, Lieutenant des Perruques
Qu'est-ce à dire ?

• Petite correction, il s'agit en fait d'un Lieutenant des Perruquiers. (voir plus bas le très bon commentaire de histoire.de.bouhet)

Le vingt quatrième jour de février mil sept
cent soixante six a été enterrée dans le cimetière
par nous prestre soussigné, Marie agée d'environ
cinq ans fille de Sieur Pierre MASSON Lieutenant
des perruques et de Dame Catherine OLIVIER. ont
assisté à l'enterrement Marie Françoise Modeste
et Julie Radegonde MASSON ses soeurs qui ont
déclarés ne savoir signer.
                                              a MORAIS Vicaire

AD BMS 1766 vue 7/31

Comme Monsieur le Curé, pour remplir du papier, et aussi parce que j'ai trouvé ça joli.

Les différents noms latins du Baptême, préface du Registre Collection communale. Baptêmes, de Ligré (37) 1761-1767

AD Collection communale. Baptêmes, 1661-1767 vue 3/36

Relevé sur le registre BMS 1762 de Ligré (37)

Il semble que le dit Richer soit descendu de son plein gré dans le puits, pour entrainer son seau, et qu'un éboulement se soit produit, ce qui entraina sa mort, même si l'on ne retrouva pas son corps .

Le Vingt Septième jour de juin mil Sept Cent
Soixante Deux Monsieur François Métayer
Bourgeois de Grazay en Poitou et Magdeleine Poisson
femme de Gabriel Richer journallière de cette
parroisse Sont venu me déclarer que le dit Gabriel
Richer aussi de cette parroisse étant Descendu Dans
le puits de monsr. Sieur Métayer le jour au que
dessus fut enseveli Sous un monceau Considérable
de pierress et de terres qui tombèrent Sur le dit Richer
qui le Six de juillet suivant n'étoit pas encore
trouvé. Le dit écroulement arrivé présent Pierre
et André Baranger Vigneteur de Grazay et Anne
Frémonneau domestique de monsr. Métayer
qui a signé avec nous suivant son rapport la dite femme
Poisson a déclaré ne le savoir. pareil acte sur le
Registre de Grazay fait et attesté à la ligne le six juillet mil sept
Cens Soixante deux.

AD BMS 1762 vue 12/21

L'acte en question sur le Registre de Grazay (*) que je n'arrive pas, malheureusement à tout déchiffrer. et qui semble relaté les faits.
(*) Grazay est une ancienne commune d'Indre-et-Loire, annexée en 1823 à la commune d'Assay.

• Transcription ci-dessous, faite par histoire.de.bouhet (merci)

""
Voici comment le fait de laisser bêtement tomber son seau au fond du puits peut entraîner des catastrophes en chaîne... Gabriel Riché fut-il troublé et distrait par les charmes de la servante du sieur Mestayer, on ne le saura jamais...""

Procès-verbal de l'accident arrivé à Gabriel Richer fait et asserté le 6 juillet 1762

« Le six juillet mille sept cent soixante deux, s'est présenté le Sieur Mestayer, bourgeois demeurant en cette paroisse lequel nous a déclaré qu'en conséquence de l'ordonnance de Monsieur Dumoustiers avocat du Roy au bailliage de Loudun en datte du vingt-huit du mois dernier, laditte ordonnance suivie de la lettre qui nous a esté adressée par monsieur Durand procureur du Roy audit bailliage qui nous enjoint d'inscrire sur le registre le corps de Gabriel Riché, qui seroit mort dans le puits dudit Sieur Mestayer, après y estre descendu de sa propre volonté pour en tirer un sceau en présence de Pierre Bernagé, André Baragé et Anne Fremonneau domestique du sieur Mestayer, demeurants en cette paroisse, lequel Riché en voulant remonter dudit puits seroit tombé pour l'écroullement qui se seroit fait dudit puits sur luy ce qui luy auroit ocasionné sa mort arrivée le dimanche vingt septième de juin dernier. Ledit sieur Mestayer a déclaré qu'en conséquence des ordonnances de Monsieur Dumoustiers et Durand il auroit fait marché au Limousin François Savignac maçon, pour dégager les terres et pierres dudit puits pour retirer le corps dudit Richer, qui y ayant travaillé pendant deux jours consécutifs lequel s'estant de nouveau écroullé ledit Savignac auroit [mot illisible] de plus grand risque délaissé l'ouvrage dont il en auroit fait son procès-verbal présence de plusieurs témoins, lequel procès-verbal ledit sieur Mestayer auroit mis à Mr Durand, pour lui servir de décharge à tel fin que de raison. Le présent [mot illisible] fait en présence dudit sieur Mestayer et des témoins dénommés par ordre de Monsieur Durand qui ont déclaré ne savoir signer fors ledit sieur Mestayer qui a signé avec nous ledit jour et an. » 

AD BMS 1762 vue 3/5

Encore un acte anecdotique trouvé sur les AD 53. (déjà signalé aux  AD par Jean-Pierre Herriau le 30 août 2004).

Tout est dit dans la dernière phrase.

Preuve s'il en est, que les Employés Communaux préparaient les Actes avant la date du Mariage, sinon, je ne vois pas l’intérêt de le noter dans le Registre ?

 A la Brûlatte (53), le 29 avril 1827

L’an mil huit vingt sept le vingt neuf
avril à un (sic) heure du soir.

Par devant nous Julien Gatineau maire et officier
de l’état civil de la commue nde la Brulatte canton
de Loiron departement de la Mayenne sont comparus
Jaque Metayer garçon majeur laboureur demeurant à Regeu en sette
commune né en la commune d’Olivet le deusieme
jours de jenvier l’an mil sept cent quatre vingt, tel
qu’il et atesté par son acte de naissance qu’il nous a
presenté delivré par monsieur Paillard Ducléré
le six juillet mil huit cent neuf signé Paillard Ducléré
maire ; fils du légitime mariage de defunt Pierre
métayer décédé dans la commune du Genest le vingt
cinq pluviose l’an traise de la republique tel qu’il est
attesté par l’acte de décé qu’il nous a présenté delivré
par monsieur Dhommeaux maire le quatre mars mil
huit cent vingt sept, et defunte Julienne Cantin
décédé en la commune du Genest le vingt neuf decembre
mil huit cent quinze tel qu’il est atesté par monsieur

(vue 30)

d’Homeaux maire de laditte commune, délivré le
quatre mars mil huit cent vingt sept signé
d’Homeaux ; et demoiselle Marie Galbin fille majeure demeurant
à la Chaines en sette commune fileuse né le six
octobre mil sept sent quatre vingt dix neuf comme
il les (sic) constaté par acte de notoriété publique
drécé à Loiron par le juge de paix le seise mars mil
huit cent vingt sept, omologué par le presidans
du tribunal de premiere instence, seance à Laval
le vingt trois avril mil huit cent vingt sept
fille de Bejamin (sic) Galbin laboureur demeurant
commune de Loiron ci present et concentant et de-
funte Françoise Dadé décédé le vingt cinq octobre
mil huit cent vingt six comme ils les (sic) constaté
par l’acte de décé quel nous a presenté delivré
à la mairie de Loiron le seize mars mil huit cent
vingt sept signé Dénuaul maire ; lesquels nous
ont réqui de proceder à la célébration
du mariage projeté entre eux et dont les publica-
tions ont été faitte devant la porte de notre maison
commune, savoir la premiere le dimenche quatre
mars dernier à l’heure de midi et le dimenche
onze mars à la meme heure la segonde, et les meme
jours à Loiron suivant le certificat delivré
par monsieur le maire de laditte commune le
vingt qatre mar auqune opposition ne nous ayant été
sinifié audit mariage faisant droit à leurs
requisition. Après avoir donné lecture de toutte
pièce sidsus (sic) mentionné et du chapitre du titre
six du code civil institulé (sic) du mariage, avons
demandé au futures epoux s’il veule se prendre
pour marie et pour femme, la future
epouse a repondu non. Acte nule.

AD NMD 1826-1830 vues 29 & 30/106

Acte de Mariage pré-annoncé, mais Mariage annulé, les Chouans ayant enlevés le Futur Époux.

Mal en a pris à Julien-François OLIVIER, Président de l'Administration Municipale du Canton de Sainte-Suzanne (53) d'inscrire en avance sur le Registre, le Mariage de André HEURTEBISE avec Marie LE GROUX

Mariage qui devait avoir lieu le 20 prairial de l'An VII, mais voila, les Chouans sont passés par là, et on enlevés le Futur Marié la veille de la Cérémonie, comme l'atteste l'annotation en marge

AD M 1793-An X vue 143/247

Mais tout va rapidement rentré dans l'ordre, et le Mariage sera finalement prononcé 1 mois plus tard, le 20 messidor de l'An VII.

AD M 1793-An X vue 148/247

J'étais très heureux de cette trouvaille, jusqu'à ce que je me rende compte que ce fait est déjà relaté, sur le site des AD 53 (Signalé par Roland Morteveille - 2006-02-05), mais, bon, qu'importe, j'ai décidé de le publier quand même et de vous en faire profiter.