• Morceau choisi, trouvé sur le Petit Courrier d'Angers en date du 5 décembre 1914

    Der des Ders - Lettre sur la mort d'un ami

     

    Der des Ders - Lettre sur la mort d'un ami
    AD49/Presse/Le Petit Courrier/décembre 1914/vue 8/58

    J'ai poussé ma recherche à retrouver ce malheureux Soldat
    Je n'ai trouvé qu'un seul arbre sur Généanet qui semble mentionner, un Frédéric BOURCERET, mais il ne comporte que l'année de naissance, en 1883

    Der des Ders - Lettre sur la mort d'un ami

    Der des Ders - Lettre sur la mort d'un ami
    Arbre en ligne de Jean Hervé Favre sur Généanet
    (pour la date de naissance, corroborée par l'age de décès ci-dessous)

    Mais la fiche trouvée sur Mémomrial GenWeb ne laisse aucune ambiguïté.

    Der des Ders - Lettre sur la mort d'un ami

    Plus aucun doute avec sa Fiche trouvée sur Mémoire des Hommes

    Der des Ders - Lettre sur la mort d'un ami

     

    Der des Ders - Lettre sur la mort d'un ami
    JO du 12/02/1920 page 2247
    (Merci à Fabrice de pages14-18.mesdiscussions.net)

    J'ai averti Jean Hervé FAVRE (Généanet) ainsi que Mémorial GenWeb et Mémoire des Hommes, de ma petite trouvaille.


  • J'ai lu quelque part, il y a quelques jours, l'incorporation dans l'Armée Britannique, d'une jeune Recrue de 12 ans.
    Nous avons aussi eu les nôtres en France, comme le rapporte le Petit Courrier d'Angers en date du 3 décembre 1914.

    Der des Ders - Dragon à 13 ans
    Soldat Régiment de Dragons (Photo chtimiste.com)

     

    Der des Ders - Dragon à 13 ans
    AD49/Presse/Le Petit Courrier/décembre 1914/vue 6/58

    Je ne trouve malheureusement aucune trace, ni nom de ce petit soldat.

    ___________________________________________________

    30ème Régiment de Dragons

    Casernement en 1914 : Sedan, Mézières (puis Angers) ; 4e Brigade de Dragons

    A la 4e division de cavalerie d’août 1914 à nov. 1918

    Rattachée au corps de corps de cavalerie de général Conneau du 3 au 18 sept. 1914

    1914 La retraite : Guise (28-29 août) Aisne : Courpoil, ferme de la Gouttière, Epied, Courboin, Maison-Rouge (03/09), Fontenelle, Marchais (04/09), bataille de la Marne : Meillerey, Lescherolles, bois de Quincy, Bellot, Chézy (08/09), plateau d’Etrépilly (09/09), Oulchy-le-Château, Hartennes (10/09), Amifontaine (13/09)

    Bataille des Flandres : bataille de l'Yser

    1918 Somme : Argicourt, Moreuil, Bois de l'arrière-cour (26 mars-6 avril) Bois des Trottes, offensive sur Mont.

    Source: http://chtimiste.com


  • Au cimetière du Roc, un des deux cimetières de Jarnac, dans le Carré réservé à nos Héros de 14/18, est érigé une Stèle en l'honneur des soldats du 22e de Chasseurs Tchéco-Slovaques tombés pendant la Grande Guerre.

     Comment expliquer qu'à la fin de la Première Guerre mondiale, l'histoire locale de Jarnac a été bouleversée par un événement d'importance européenne ? En avril 1918, le 22e régiment de chasseurs tchécoslovaques est formé à Jarnac et le 21e à Cognac. Premiers balbutiements de ce qui allaient donner naissance à la Tchécoslovaquie puis la Tchéquie, le 22e Jarnacais est engagé dans l'Argonne dans les durs combats de Vouziers et Terron. Durant son séjour dans la cité des Chabots, ils furent trois à décéder de la grippe espagnole et à être ensevelis au cimetière du Roc, dans le carré d'honneur des jeunes combattants du canton de Jarnac.
    (Texte: Journal Sud-Ouest du 20/03/2010)

     


    (Photo Bruno Rivet)

    Extrait de l'acte de Mariage de Messire René d'Andigné, Seigneur de Ribou
    voir plus grand

    NASIM BRATRUM
    (A nos Frères)

    Trois noms apparaissent sur le Monument:

    • SLAPAK Josef
    • STRUNA Josef
    • CERMACHEK Uri

     

    77e RG de Chasseurs Tchéco-Slovaques
    (Photo Bruno Rivet)

    Extrait de l'acte de Mariage de Messire René d'Andigné, Seigneur de Ribou
    voir plus grand

    A
    NOS
    CAMARADES
    DU
    22e REG TCHECO-SLOVAQUE
    _____ . _____

    DE CHASSEURS

    • Hommage

    77e RG de Chasseurs Tchéco-Slovaques
    Anne-Marie Mandon, présidente de Ruelle,
    Valek Vojtèch, président du comité de Roundnice nad Labem,
    Joseph Siktanc, membre du comité, porteur de la gerbe.
    photo jacques rullier
     

     

    Une délégation du jumelage Ruelle-Roundnice nad Labem (Elbe) s'est recueillie sur leurs tombes avec un dépôt de gerbes suivi d'un vin d'honneur à la mairie.

    D'autres soldats tchécoslovaques épousèrent de jeunes jarnacaises qui eurent des destins fabuleux comme Nadine Foucaud (palmes académiques, la médaille de l'alliance françaises et la croix de chevalier de l'Ordre national du mérite) qui épousa le lieutenant Kadlec. Jacqueline Delamain épousa un jeune ingénieur, Gustav Kleinberg, dont la fille Ludmilla épousa Daniel Sauzey qui dirigera les cognacs Delamain et habitera toujours la lande des rochers de Saint-Brice. Un autre officier, Anton Majer, fit la connaissance dans la boulangerie Chevaleyre, de la place de l'église, d'une jolie vendeuse Henriette Violon qui eut un destin fabuleux. Henriette Mayer ayant formé plus de 700 élèves à la langue française mena durant toute l'occupation de la Tchécoslovaquie une lutte magnifique de l'esprit contre la force. Le 5 mai 1945, pendant que l'armée d'occupation faisait ses valises dans la maison en face de chez elle, la femme du général de la Wertmarch la signalait à un soldat alors qu'elle allait porter secours à des Français déportés, prisonniers de guerre, libérés des geôles nazies. Une balle « dum-dum » (explosive) atteignit à la tête Henriette Mayer qui fut tuée sur le coup. Dans la salle des conférences de l'institut Ernest-Denis, le « tout Prague » fidèle à la « France Terre de liberté » lui rendit un hommage national avec les honneurs militaires le 12 mai suivant et son cercueil fut porté par les nouveaux soldats de l'armée tchèque reconstituée.

    La Tchéquie ayant pris la présidence de l'Union européenne en janvier dernier, souvenons-nous que ses balbutiements virent le jour dans le Cognaçais dans les bureaux de son état-major, boulevard Denfert-Rochereau.
    (Texte: Journal Sud-Ouest du 20/03/2010)

    Oubli réparé sur la Base Mémorial GenWeb

    Der des Ders - 22e RG de Chasseurs Tchéco-Slovaques

     

    Lire aussi: Farac.org (Les Tchèques et les Slovaques dans le 1er conflit mondial), diplomatie.gouv.fr


  • Baptisé par Frère Fabien, Recollet Conventuel de Cognac
    Frère Franciscain

    Recollet: L'ordre des récollets frères mineurs, ordre religieux catholique fondé au XVe siècle.
    Moine de l'étroite observance de saint François, issus d'une réforme de l'ordre franciscain accomplie en Espagne au XVe siècle.

    Conventuel: Du latin conventus (« assemblée », « communauté »).
    Qui appartient à une communauté religieuse. Dans un Couvent.

    Le Couvent des Récollets de Cognac est situé à Cognac dans le département français de la Charente. Le couvent a été fondé au XVIIe siècle durant la Contre-Réforme par des frères Récollets qui sont des Franciscains organisés en ordre au XVIe siècle.


    Sources Wikipédia

    Baptisé par Frère Fabien, Recollet Conventuel de Cognac
    Couvent des Recollets Cognac

    *****************************

    Pierre HUORT (sosa 432), est né le 2 et baptisé le 3 janvier 1724 à Burie (17), fils de Pierre HUORT, Panellier (Vannier) et de Marguerite TESSIER.

    En l'absence de Mr HURGOUNEAU, Curé de Burie, c'est Frère Fabien, Recollet Conventuel de Cognac, qui officie à la cérémonie de Baptême.

    Baptisé par Frère Fabien, Recollet Conventuel de Cognac
    AD BMS 1704-1750 vue 290-396

     


  • Trouvé sur le Registre BMS 1666-1681 de Sainte-Gemmes-d'Andigné (49), le six may mil six cent quatre vingt, la retranscription du Mariage de Messire René d'Andigné, Seigneur de Ribou avec Damoiselle Renée Marie Suyrot.

    Contrairement à ce qui est dit dans le Registre de la Noblesse de France, ce Mariage n'a pas eu lieu le 20 octobre 1679 à Niort, mais le 6 mai 1679 à Saint-Gelays (79), à 11kms de Niort.

    Extrait de l'acte de Mariage de Messire René d'Andigné, Seigneur de Ribou
    d’argent à trois aigles de gueules becquées et membrées d’azur


    Mariage célébré en la Paroisse de Saint-Gelays (79), le vingt & deux octobre mil six cent Soixante & dix neuf.

                                     + 1680
    Le Sixième jour de May mil Six Cent Quatre vingt Messire
    René d'Andigné Chevalier Seigneur de Ribou, de la Blanchaye
    & de cette paroisse nous a présenté l'extrait de son Mariage
    avec Damoiselle Renée Marie Suyrot a présent Son épouse, tiré du
    Regesté de L'église de St Gelays à Pays de Poitou Évêché de
    Poitiers en ces mots ________________________________
    Le Vingt deuxième d'octobre mil six cent Soixante & dix neuf
    me sont présenté Messire René d'Andigné, Chevalier Seigneur
    de Ribou Fils de Messire René d'Andigné en son vivant -
    Chevalier Seigneur de Ribou & de dame Susanne d'Andigné
    père & mère dudit Seigneur d'Andigné & damoiselle Renée Marie
    Suyrot fille de Messire François Suyrot Chevalier Seigneur
    des Champs & de dame Janne de Villiers père & mère de ladite
    damoiselle assisté de Messire Jacques d'Andigné Chevalier
    Seigneur des Couches Comme son parent proche ayant avec luy
    Michel l’Étang porteur de procuration de Madame de l'Isle
    pour consentir le Mariage avec toutes les cérémonies &
    formes de l'église aportée soit proclamations de bans & la
    permission du Sr Curé de St Gelays tant du Sr Curé
    de Chiré & de celuy de Ste Gemme datté du 12 octobre 1679
    & celuy de Chiré du 22 octobre 1679 portant pouvoir ...
    ...................................................................................................
    ...........................................................................................etc...

    Extrait de l'acte de Mariage de Messire René d'Andigné, Seigneur de Ribou
    AD BMS 1666-1681 vue 129/139

    Extrait de l'acte de Mariage de Messire René d'Andigné, Seigneur de Ribou
    voir taille réelle

     Extrait de l'acte de Mariage de Messire René d'Andigné, Seigneur de Ribou
    Famille D'Andigné sur Google Books

    Extrait de l'acte de Mariage de Messire René d'Andigné, Seigneur de Ribou

    Suit le Baptême de René François d'Andigné, né du Mariage ci-dessus, le 26 septembre 1681 et Baptisé le 3 octobre 1681 à Sainte-Gemmes-d'Andigné

    Extrait de l'acte de Mariage de Messire René d'Andigné, Seigneur de Ribou
    AD BMS 1666-1681 vue 137/139

    Quelques généalogie d'Andigné sur Généanet


  • Encore une belle trouvaille sur les Registres de Chazé-sur-Argos(49), un Baptême pour le moins historique, Anthoine Du Bellay.
    (corrigé, Anthoine plutôt que Toussaint, merci Tatiana)

    Heureux qui comme Toussaint, descend de Joachim...

    Le 16 jour de septembre 1619 a été baptisé Anthoine Filz
    de Haut et puissant Seigneur Gui du Bellay Chevalier Seigneur de Courbe
    et de Raguin
    et Haute et puissante

    dame Marie de Pluvinel son espouse ...


    (Ayant quelques lacunes en paléographie, je laisse le soin aux spécialistes de décrypter la suite)

    Heureux qui comme Toussaint, descend de Joachim...
    AD49/Chazé-sur-Argos/BMS 1613-1662/vue 26/240

    Heureux qui comme Toussaint, descend de Joachim...


  • Le challenge AZ à la radio

    1

    Le 12 mars 2014, Sophie Boudarel eu le plaisir de parler du challenge AZ sur Radio Moun Païs en compagnie de Stéphane Cosson et Michel Bergnes.

    Stéphane Cosson, généalogiste professionnel et auteur du Généalogie Blog, et Michel Bergnes m'ont interrogée, dans le cadre de leur émission de généalogie sur Radio Mon Païs, sur le Challenge AZ. Nous sommes revenus sur la genèse et le succès du Challenge ainsi que sur le dynamisme des généablogueurs, 
    Vous pouvez écouter l'interview sur le site de la radio (lien) ou l'écouter ici :




    Ecrit par Sophie Boudarel

  • En fouillant les Registres, on espère toujours faire de belles trouvailles, sinon pour notre généalogie, au moins pour le plaisir de tous.
    Celle que je viens de faire, nous ne sommes certainement pas nombreux à l'avoir relevée.

    Henri Arnaud, l'Évêque ressuscité
    Henry ARNAUD
    1597-1692
    Évêque d'Angers (1649-1692)



    Sur le Registre BMS 1682-1697 de Sainte-Gemmes-d'Andigné (49)

    Henri ARNAULD, Curé de Sainte-Gemmes-d'Andigné (49), puis Évêque d'Angers, est décédé le 26 janvier 1692 à , à l’âge de 96 ans,
    après être devenu aveugle, presque sourd et très atteint de la goutte.

     

    Le vingt et six de Janvier L'an mil Six
    cent quatre vingt douze mourut vers les trois
    heures après midy Messire Henry Arnault
    Évêque d'Angers âgé de quatre vingt seize ans.
    Depuis près de quarente ans, Évêque deux
    après être devenu aveugle presque sourd et
    fort abattu des gouttes. Requiem  pace

    Fin du présent mémoire ....

    Henri Arnaud, l'Évêque ressuscité
    AD BMS 1682-1697 vue 79/174

    Jusque là, rien de bien extraordinaire ...
    Si ce n'est ce petit texte en marge, qui lui vaut son pesant de cacahuètes.

    Il était mort
    mais il revint
    comme par
    miracle de mort
    à vie et il vi
    encore en assez
    bonne santé
    fait ce 2e moy
    1692

    Henri Arnaud, l'Évêque ressuscité
    AD BMS 1682-1697 vue 79/174

    Il s'éteindra finalement 5 mois plus tard:

    Le Dimanche septieme jour de Juin 1692 décéda ______
    Illustrissime et révérendissime Henry Arnault ________
    Évêque d'Angers âgé de quatre vingt dix sept _________
    Ans et depuis quarente et quatre ans Évêque et fut _____
    enterré Le Samedy Suivant avec beaucoup de _________
    cérémonies et de tristesse étant le plus digne Évêque ___
    Dont on ait entendu de nos jours. Requiem cat ________

    Henri Arnaud, l'Évêque ressuscité
    AD BMS 1682-1697 vue 85/174

    Ce qui m'étonne, c'est que ni Google, ni Wikipédia (ci-dessous) ne fasse pas mention de cette singularité exceptionnelle, qui me parait quand même d'une extrême importance ?

    Aurais-je déniché une perle ?

    Henri Arnauld

     
    Henri Arnauld
    Image illustrative de l'article Henri Arnauld
    Biographie
    Naissance 30 octobre 1597
    Paris
    Décès 8 juin 1692
    à Angers
    Évêque de l’Église catholique
    Consécration épiscopale 29 juin 1650
    Dernier titre ou fonction Évêque d'Angers
    Évêque d'Angers

    Ornements extérieurs Evêques.svg
    Blason ville fr Pomponne (Seine-et-Marne).svg
     

     ***

    Henri Arnauld est un évêque janséniste, né à Paris le 30 octobre 1597 et mort à Angers le 8 juin 1692.

    Biographie

    Un membre de la famille Arnauld

    Henri Arnauld est le second fils d’Antoine Arnauld l'avocat et de Catherine Marion. Il est donc le frère de Robert Arnauld d'Andilly, du Grand Arnauld et des mères Agnès et Angélique, abbesses de Port-Royal. Il est enfin l’oncle de Simon Arnauld de Pomponne, ministre de Louis XIV.

    L’abbé mondain et le diplomate

    Henri Arnauld fait des études de droit et reçoit en parallèle la tonsure en 1615. Il exerce un temps le métier d’avocat, à la suite de son père. Après la mort de celui-ci, il refuse d'être pensionné par les protecteurs de son père et se tourne vers une carrière ecclésiastique. Il prend le nom de M. De Trie (ou Trye), du nom d'un fief hérité de sa mère, près de Montmorency. En 1621, il part à Rome comme secrétaire du cardinal Bentivoglio, ancien nonce apostolique en France. Il refuse la charge d’auditeur de rote, prestigieuse mais contraignante. Il y rencontre l'ambassadeur de France à Rome, Noël Brûlart de Sillery, qui lui pourvoit l'abbaye Saint-Nicolas d'Angers en 1622.

    Il en prend possession en 1624, et devient la même année aumônier ordinaire du roi et prend les ordres mineurs et majeurs à Rome. Il rentre en France en 1625 et partage sa vie entre Paris et Pomponne, domaine de son frère Robert Arnauld d'Andilly.

    Grâce à la protection de son cousin Manassès de Feuquières, il reçoit l’archidiaconé de Vittel avant d’être élu évêque de Toul (1637). L’élection est acceptée par le roi mais le pape Urbain VIII refuse de lui envoyer sa bulle de provision. Il fréquente alors les salons, notamment celui de Madame de Rambouillet, écrit des vers et correspond notamment avec Jean Chapelain, Balzac ou Valentin Conrart.

    D’après les Mémoires de son frère, il refuse l’évêché de Périgueux et la charge de visiteur général en Catalogne et se tourne encore une fois vers l’Italie. Le cardinal Mazarin le charge d’une mission diplomatique en 1645 après l’avoir nommé conseiller d’État.

    Il doit réconcilier le pape Innocent X avec la famille Barberini afin de s’opposer au parti espagnol à Rome. Henri Arnauld demeure en Italie de 1645 à 1648, en compagnie de son neveu Antoine, effectuant également de courtes missions à Parme ou à Florence.

    L’évêque janséniste

    Peu de temps après être rentré en France, il est nommé évêque d'Angers par le roi (30 janvier 1649). Sacré dans l’église de l’abbaye de Port-Royal de Paris, il gagne définitivement Angers à la fin de l’année 1650, décidant de strictement résider dans son diocèse. Avec Nicolas Pavillon, Il constitue le modèle de l’évêque janséniste. Il s’entoure de personnes capables et intelligentes et entreprend de régulièrement visiter son diocèse et surveille le clergé séculier.

    En janviers 1652, alors qu'il était parti porter ses condoléances à un ami, la fronde angevine éclate. Il est arrêté aux Ponts-de-Cé alors qu'il regagne Angers. Réfugié à Brissac puis à Saumur, il exhorte la régente Anne d'Autriche à l'indulgence et réussi à diminuer les représailles que les troupes royales devaient faire subir à Angers, sans pouvoir empêcher les exils des conjurés.

    Son jansénisme amène cependant des situations de conflits avec le pouvoir royal. En particulier, il fait partie des quatre évêques qui refusent de signer le Formulaire, avec Nicolas Pavillon, François-Étienne de Caulet et Nicolas Choart de Buzenval.

    Après la Paix de l'Église, Henri Arnauld se voue entièrement à son diocèse : il rédige un catéchisme avec les évêques de Luçon et de La Rochelle, tente de convertir les protestants d’Anjou, poursuit ses visites pastorales. Il est ainsi en odeur de sainteté dans son diocèse et dans les cercles jansénistes : Madame de Sévigné écrit ainsi : « Sa sainteté et sa vigilance pastorale est une chose qui ne se peut comprendre. […] J’ai trouvé dans sa conversation toute la vivacité de l’esprit de ses frères. C’est un prodige, je suis ravie de l’avoir vu de mes yeux » (lettre du 21 septembre 1684).

    Il meurt le 8 juin 1692. Le corps est exposé pendant 6 jours pour permettre aux angevins de se recueillir. Le curé de Sainte-Gemmes-d'Andigné écrit sur son registre: « Ce fut le plus digne évêque dont on ait entendu de nos jours ». Ses obsèques sont solennels. Il est enterré dans le bras gauche du transept de la cathédrale d'Angers, sous une dalle en marbre.

    Source: Wikipédia