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Joseph SUTEAU est né le 6 mai 1844, au Louroux-Béconnais (49), fils de Julien SUTEAU, âgé de 38 ans, Métayer à la Bourmandais, et de Jeanne FRÉMONT, âgée de 35 ans.
AD 49 NMD 1841- 1845 vue 160/240Incorporé en 1864, après tirage au sort, au 7e Régiment d'Artillerie à Rennes (35), comme canonnier conducteur, il passe en 1866 au 1er Régiment d'Artillerie, toujours à Rennes (35), jusqu'en 1867 ou il rejoint Metz (57), en garnison, puis Strasbourg (67) en 1869.
La guerre éclate, il part pour Sarrebruck en Allemagne, où son régiment est refoulé vers Metz (57).
Blessé à Gravelotte (57), fait prisonnier à Metz (57), il est envoyé en Allemagne, d'où il s'évadera en longeant la Moselle, jusqu'au Luxembourg. C'est à pied et sans aucune ressource, qu'il rejoint Rouen (76), en passant par la Belgique, les Flandres et Amiens (80).
Il obtient 8 jours de permission pour aller voir sa famille.Rentré à rennes (35), au moment ou se formait la 27e Batterie en partance pour l'armée de la Loire. Il se trouve à Chäteau-Gontier (53) quand l'armistice est signée. La paix signée, il est envoyé à Saint-Malo (35), où il ne resta que 6 jours, son Régiment recevant l'ordre de rejoindre Versailles (78).
Ses frères d'arme sont renvoyés dans leurs foyers, mais lui, s'étant de Prusse et n'ayant aucun insigne signifiant sa classe, il dut patienter jusqu'à ce que son ancien Régiment, rentré de Prusse, envoi son certificat.
C'est avec une grande fierté que la Mairie de Baugé lui remit sa médaille tant méritée.
Le ruban associe symboliquement le noir du deuil de la défaite
et le vert de l'espérance du retour de l'Alsace-Lorraine à la France.
Le Petit Courrier d'Angers en date du
lundi 18 novembre 1912 vue 56/94Il épousera, à Baugé (49), Rosalie Marie CUINÉ, le 28 avril 1909 (voir acte de naissance).
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Relevé sur le Petit Courrier d'Angers en date du mardi 21 mai 1912 (vue 64/98).
Le mois de mai a ramené les fêtes annuelles d'Orléans, où se perpétue si gracieusement le culte de Jeanne d'Arc.
Qui croira que huit ans après la mort de la Pucelle à Rouen, sur le bûcher allumé par les Anglais et leurs acolytes, une fausse Jeanne d'Arc pût se présenter aux Orléanais, les tromper sur son identité, se faire passer, en un mot, pour la vraie héroïne de Domrémy ?
C'est dans un livre récent de M. Hanotaux qu'il faut lire les aventures invraisemblables de cet imposteur en jupons, qui avait, du reste, pour mieux piper son monde, remplacé le cotillon par la cotte de maille.L'isolement des villes, l'absence de chemins, l'état de guerre, tout concourut à donner au mensonge l'apparence de la vérité.
Aucun moyen de contrôle n'existait en ce temps-là, hormis le témoignage des contemporains. Or, il se trouva, paraît-il, des Orléanais pour reconnaitre formellement une femme qu'ils n'avaient en réalité, jamais vue. Et ce sont ces détails qui nous passent aujourd'hui.
Que n'avait-on, sous Charles XII, la photographie, le cinématographe, l'anthropométrie et tout l'utile cortège des constatations bertillonnesques pour confondre les usurpateurs !
L'aventurière en question faisait son apparition première à la Grange-aux-Ormes,, près de Saint-Privat, en Lorraine.
Tout en se donnant pour Jeanne d'Arc, dont la mort tragique remontait à cinq ans, elle disait s'appeler Claude.Ici commence l’extraordinaire. Les deux frères de Jeanne, Perrinet et Jeannet, la reconnaissent publiquement pour leur sœur ! Ne cherchons pas à comprendre. Suivons le récit, qui parait solidement appuyé sur des documents.
Ce patronage ne nuit pas à la légende qui court le pays, et l'identification de Jeanne d'Arc avec Claude est un fait accepté.La coureuse d'aventures est habillée en homme, hissée sur un cheval, qu'elle enfourche gaillardement au surplus. Et c'est entre les deux frère de la vraie que la fausse héroïne s'en va par les routes,vers le duché de Luxembourg, et plus tard vers l'Orléanais.
On la voit au pèlerinage de Notre-Dame-de-Liesse; tout un chacun est bien certain d'admirer là cette tant courageuse fille qui releva les affaires du roi de France.C'est qu'il n'y a pas encore de journaux pour divulguer à travers les France, et l'Allemagne, et les Flandres, le crime ignoble de Rouen. Chacun croit que la Pucelle a échappé à ses geôliers, et que c'est bien elle qui parcourt le pays. N'a-t-elle pas deux écuyers qui se portent garants, les deux frères ?
Il y a là quelque chose de fantastique, comme supercherie. Car enfin les deux frères d'Arc n'ont pas pu reconnaitre leur sœur dans l'amazone sans scrupules, qui s'est présentée devant eux. Peut-être étaient-ils des simples d'esprit que la carrière prodigieuse de Jeanne mettait dans la main de la première venue ?
Peut-être, en paysants madrés, cherchèrent-t-ils à profiter de la confusion? Ce sont là des suppositions que nous ne saurions formuler sans preuves, sans documentation d'aucune sorte.*
**Analyser le récit de M. Hanotaux suffira pour mettre en relief cette curieuse figure d'arriviste femelle.
A Luxembourg, la farceuse est très sérieusement accueillie par la duchesse. Après une tournée en Allemagne, elle séjourne à Arlon, et, pour comble, s'y marie avec un sieur des Armoises ou des Hermoises. Elle n'en continue pas moins à se faire appeler Jeanne, la Pucelle d'Orléans.
Voici mieux, ou pire: elle veut aller à Orléans, à présent. Et elle écrit aux bourgeois de la ville, qui lui répondent, et se cotisent pour lui envoyer l'argent de son voyage!
Mais elle disparait tout à coup. Ce n'est que trois ans plus tard, en juillet 1439, dix ans après la mort de la vierge martyre, qu'elle arrive au bord de la Loire.
Les gens de la ville la reçoivent avec les honneurs qu'ils rendent aux personnes illustres. On l'héberge; on lui offre pintes et chopines à profusion; elle est surchargée de présents. Et, chose extravagante, pas un habitant de la ville ne se trouve pour dire aux autres que cette Jeanne d'Arc n'est pas la leur, celle qui a chassé le Anglais de leur cité dix ans auparavant !Les dépenses que fit la ville pour la réception et le séjour de la fausse Jeanne d'Arc demeurant consignées sur les registres municipaux.
Brusquement, plus de trace, sinon de loin en loin, dans le Maine et le Poitou, où la fausse Jeanne guerroye en compagnie de ses deux "frères",décidément tenaces.
C'est à Paris qu'on va s'émouvoir enfin d'un tel scandale.
L'Université et le Parlement firent saisir la femme suspecte pardes hommes d'armes. Amenée au Châtelet, elle fut montrée au peuple "dans la grande cour du palais, sur la pierre de marbre. Et là; fut preschée et traitée sa vie et tout son estat".
L'escroque avoua enfin qu'elle n'était point la Pucelle. On la mit hors de la ville, et elle s'en fut à d'autres aventures.
Le Petit Courrier d'Angers en date du
mardi 21 mai 1912 vue 64/98Lire aussi: Jeanne des Armoise sur Wikipédia, Jeanne des Armoises,la fausse Jeanne d'Arc ssur montjoie.net, Le secret de Jeanne sur jeannedomremy,
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Le 15 octobre 1912, un habitant de Flaignes-les-Oliviers fit célébrer une messe à l'occasion de la mort de son frère, décédé à Moscou le 15 octobre 1812, à la suite de blessures reçues au cours de la Campagne de Russie, qu'il avait faite sous les ordres de MURAT, en qualité de sous-officier.
C'est M. Arsène LAPLANCHE, bedeau de la paroisse, qui fit célébrer la messe. Or son père, Florestan LAPLANCHE, né en 1769, d'après les registres conservés à la mairie, s'était marié en 1788, et avait eu, en 1789, un fils, Rigobert LAPLANCHE, le sous-officier mort à Moscou.
Devenu veuf en 1834, il contracta, en 1835, à l'âge de soixante-six ans, un second mariage, dont il eut un fils unique : Arsène LAPLANCHE, qui fit célébrer la messe en question. (Source Wikipédia)Relevé sur le Petit Courrier d'Angers en date du lundi 14 octobre 1912
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Le Petit Courrier d'Angers en date du
jeudi 17 octobre 1912 vue 50/96Joseph Michel ANIZAN voit le jour le 27 octobre 1857 à Tartas (40), fils de Pierre Jacques ANIZAN, linguiste, et de Anne Léontine ROUSSELET.
AD 40/Tartas/NMD 1852-1870 vue 238/587- 8 février 1876, il entre dans l'Administration en qualité d'employé auxiliaire stagiaire.
- 1er mai 1893, Breveté de l’École professionnelle supérieure des postes et télégraphes.
- En 1893 il effectue une mission aux États-Unis.
- 16 décembre 1893, il devient Rédacteur à l'Administration Centrale.
- 16 décembre 1900, il est nommé Sous-Chef de bureau à l'Administration Centrale.
- En 1901, il effectue une mission en Allemagne.
- En 1903, il est porté sur le tableau d'avancement pour le grade de Chef du bureau.
- 1er juin 1905, il devient Directeur départemental à Auch (32).
Il apparait sur le recensement de 1906 à Auch (32)Les archives du Gers n'étant pas encore en ligne, je n'ai pas trouvé son Mariage.
AD 32/Recensement de 1906 vue 16/188Il y sera d'ailleurs, Directeur des PTT en 1911
Source: Bulletin mensuel des postes et télégraphes (Gallica)- 1er avril 1912, il est muté Directeur départemental à Angers
Le Petit Courrier d'Angers en date du
jeudi 17 octobre 1912 vue 50/96- Il est l'inventeur du cryptogramme ANISAN, adopté par le Ministère de économie. (trouvé sur la base LEONORE, mais absolument rien sur Google ?)
- Il est fait Chevalier de la Légion d'Honneur, le 11 janvier 1919
Il prendra sa retraite des PTT en novembre 1919
Source: J.O La Poste.fr vue 6/141Sources: AD32, AD40, AD49, Gallica, la Poste.fr, LEONORE, Wikipédia
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Daniel Pierre Joseph Prunet voit le jour le 03/07/1871 à Marmande, fils de Joseph Clément PRUNET, Professeur de musique, et de Marie Louise Alexia BETHOULIERES.
Il prendra les rênes du Théâtre d'Angers de 1912 à 1913
jeudi 3 octobre 1912
Ouverture de la saison
Le Petit Courrier d'Angers en date du
jeudi 3 octobre 1912 vue 7/96
Passé dans l'ordre par Besançon, Dijon, Angers, Nancy, Alger, Marseille puis Toulon.
Venu du monde du théâtre, Daniel PRUNET prend la place de directeur de l’Opéra de Marseille pour la période de 1925 à 1933.
Source GallicaDaniel PRUNET est décédé le 14/05/1952 à Chaumont-en-Vexin (60).
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René DIETRené DIET est né le 29 juin 1837 à Moncontour (86), fils de René DIET, Riveron (*) et Marie Jeanne CAILLETEAU.
(*) Riveron: A Moncontour (86) au 19ème siècle : journalier ou cultivateur qui entretenait les rives de la Dive. (vieuxmétiers.org).
Le Petit Courrier d'Angers en date du
jeudi 3 octobre 1912 vue 8/96
Médaille commémorative de la campagne d'Italie 1859
Source Léonore
Médaille de Chevalier de la Légion d'Honneur 1891Il demeure, à cette époque, à Chälon-sur-Marne.
Il prendra sa retraite en 1897 et viendra s'installer à Angers, ou il décèdera le 29 décembre 1916, à l'age de 80 ans.
Le Petit Courrier d'Angers en date du
31 décembre 1916 vue 60/63
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En Allemagne, en janvier 1894, un curé sauvait de la noyade, dans la Passau, un enfant de 4 ans, d'une mort certaine. Cet enfant avait pour nom Adolphe Hitler.
Trouvé ce jour, sur le Petit Courrier d'Angers, en date du samedi 7 septembre 1912 (vue 20/92).
Ah, si l'on pouvait récrire l'histoire ...
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Trouvé sur le Petit Courrier d'Angers, en date du vendredi 19 juillet 1912
Jean SIMON, né à Ille-sur-Têt, (Pyrénées-Orientales), le 15/04/1846, fils de Jean SIMON, Jardinier, âgé de 32 ans, et de Marie MartY. (AD 66 NMD 1842-1847 vue 221/326)
Je ne lui ai pas trouvé d'épouse, mais ça ne veut pas dire qu'il n'est pas été marié.
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A partir d'avril 1901, Jean SIMON est domicilié à Baugé, où il est Chef de musique. Le Petit Courrier lui rend un hommage mérité en juillet 1912.
Multi décoré et honoré
5 juillet 1888
Médaille miltaire14 juillet 1888
Chevalier de l'ordre royal
du Cambodge14 juillet 1894
Chevalier de l'ordre impérial
de l'Annam11 juillet 1896
Chevalier de la
Légion d'honneurjuin 1899
Kin-Kam en or de 3e classe
de l'Empire d'Annam