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Par Bruno Rivet le 16 Juin 2014 à 11:55
Tout est parti d'une Épitaphe truquée, trouvée sur le mur Facebook d'un ami Anglais
SIR JEFFERY HUDSON
1619-1682
A DWARF PRESENTED IN A PIE
TO KING CHARLES 1ST
Un nain présenté dans une tarte
Au ROI CHARLES 1erRien de plus, mais ça a eu le mérite de me titiller les zigomatiques et mon d'aiguiser mon Acétylcholine(*).
Incarné par Peter Dinklage dans la série "Game of Thrones", les aventures du personnage fictif Tyrion Lannister ne sont pas sans rappeler celles de Jeffery Hudson, un nain entré au service du roi anglais Charles Ier et de son épouse au XVIIème siècle.
Jeffery Hudson, fils d’un boucher, a eu une vie exceptionnelle et bourrée de péripéties. Né en 1619, il est remarqué dès l’âge de neuf ans par le duc de Buckingham avant d’entrer (grâce à sa petite taille) au service du roi Charles Ier (1600 – 1649) et de la reine Henriette Marie de France (1609 – 1669). Il se raconte qu’il était très bien proportionné mais anormalement petit. La rencontre d’Hudson avec le couple royal est pour le moins surprenante.
Les époux royaux en visite chez les Buckingham découvrent Hudson par surprise : ce dernier leur est présenté en jaillissant hors d’un gâteau tel un diable de sa boîte. Le roi et la reine tombent sous le charme du personnage. Les historiens pensent situer l’événement en 1628 – avant l’assassinat du duc de Buckingham. Hudson remplace en un sens Richard Gibson, une personne de petite taille donnée en cadeau par le roi. Ce détail a été certainement favorable pour que Jeffery entre comme page au service du roi. Il se raconte également que le roi voulait pouvoir faire une blague en utilisant Hudson et un porteur nain dénommé William Evans.
Avec les années, Hudson va jouer un certain rôle auprès de la reine, se révéler un formidable soutien. Il est chargé de ramener une sage-femme de France devant assister l’accouchement de sa souveraine. Mais la praticienne arrive en Angleterre après la naissance de l’enfant car le bateau d’Hudson avait été pris par des corsaires. Le contretemps n’empêche pas Hudson de vivre de nouvelles aventures.
Durant la Première Révolution anglaise (English Civil War), le 23 février 1641, il s’embarque à nouveau pour la Hollande où Henriette Marie de France doit lever des fonds pour soutenir la guerre de Charles Ier menée contre ses parlementaires. Elle rentre un an plus tard avec des renforts et des chariots bourrés de munitions, mais le conflit ne tourne pas du tout en faveur du roi. La reine donne naissance à un enfant durant cette période trouble avant de finalement s’exiler en France – Hudson est du voyage.
Il aimait de moins en moins les blagues à ses dépens et Monsieur Croft en tirera une leçon mortelle lors d’un faux duel en 1644 dans un parc de la ville de Nevers. Monté sur un cheval, Croft – qui n’était pas armé d’un pistolet – voulait asperger avec de l’eau Hudson et son arme à feu chargée. Mais Jeffery – lui-même en selle (sur un cheval ou un poney ?) – s’est débrouillé pour ne pas être touché par l’eau et en profite pour descendre Croft. La reine intervient elle-même pour arrondir les angles de la brouille, mais les historiens ne savent pas exactement si Hudson a été sanctionné. En tout cas, il ne disparaît pas complètement de la circulation.
Jeffery est capturé par un pirate turc au large des côtes françaises et connaîtra l’esclavage durant quelques années avant de rentrer en Angleterre en 1658. Charles II, le fils de Charles Ier, a retrouvé son trône en 1660 et Hudson s’attend à recevoir une protection royale mais ses désirs sont déçus et il retourne du côté de d’Oakham auprès de la famille du duc Buckingham.
Il est impliqué en 1678 dans le Complot papiste et est emprisonné quelques temps à la prison de Gatehouse. Hudson meurt en 1682 et aurait peut-être dans les dernières années de sa vie travaillé comme espion. Encore une zone d’ombre à éclaircir pour les historiens.
On peut dire que Jeffrery Hudons qui mesurait moins d'un mètre (trois pieds, autrement dit environ 91 centimètres) a eu une vie sous le signe de l’aventure avec un grand "A" et haute en rebondissements.
Via : Historytoday.com, io9.com et Wikipedia
Illustration via Wikipedia.org, The Yorck Project
(*) Acétylcholine: Neurotransmetteur qui entre en jeu dans les aires du cerveau associées à la mémoire, l'attention, l'apprentissage.
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Par Bruno Rivet le 5 Juin 2014 à 23:33
C'est dangereux de nourrir les vers à soie, la pauvre Etienne LEGER l'a malheureusement appris à ces dépends.
Trouvé sur les AD 37 à Chinon
Le trent unième jour de may a été enterrée dans le grand cimetière
par moy Soussigné Etienne Leger en son vivant Epouse de Fleurant Chefacier
de la paroisse de St Mexme Les champs de Chinon morte hier subitement
d'une chûte de la hauteur d'un meurier blanc où elle s'étoit montée
pour cueillir des feuilles pour la nourriture de vers à soye dans les meuriers
de Bourneuf de cette paroisse Etienne Leg agée d'environ cinquante ans en
présence de son mari, de Charles Vonier, de Jean Bouchet et Mathurin Galet et
deplusieurs autres parents et amis qui ont déclarés ne savoir signer de ce
Enquis deux mots raturés ne valent, un mot entte ligne approuvé Michau Curé
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Par Bruno Rivet le 3 Juin 2014 à 09:49
CASSAC, un de mes Patronymes directs, qui sonne bien le Sud de la France, (avé l'assent ) mais qui se situe principalement en Bretagne, à Moustoir-Ac, dans le Morbihan, pour être plus précis.
D'après le dictionnaire toponymique de Rosenzweig, il semblerait que l'étymologie de CASSAC soit: vill. et pont sur le ruiss. de ce nom, commune de Radenac ruiss. du Pont-de-Cassac voy. Siviac (Ruisseau du Pont-de-Cassac). Caczac, 1414 (duché de Rohan-Chabot). (merci à Gilles Richard de Gen56)
Dictionnaire toponymique de Rosenzweig vue 36
Les CASSAC seraient donc originaires de ce Village, situé dans la Paroisse de Radenac (56).Le 1er Maire de la Commune de Jousselin (56), fondée par le Comte de Rohan, en l'An 1000, à 14 km de Radenac, est d'ailleurs Jean Cassac, Maire de 1792-1793
Le coureur cycliste Jean Robic, né le 10 juin 1921 à Vouziers (Ardennes) et décédé dans un accident automobile le 16 octobre 1980, a vécu sa jeunesse à Radenac où son père tenait un magasin de cycles. Vainqueur du Tour de France en 1947, la commune lui a rendu hommage en créant la rue Jean-Robic où existe toujours la maison de son enfance. Elle se situe derrière l'église, où il officia en tant qu'enfant de chœur. (Wikipédia)Les premiers Baptêmes trouvés se situent sur Sarzeau en 1586, SURZUR en 1599, MOREAC en 1610, PLUMERGAT en 1618 et à partir de 1654 à Moustoir Ac (merci à Danièle ISON de Gen56)
Jan CASSAC, sosa 3866, né vers 1600, époux de Renée LE PALLEC, décède le 28 décembre 1695 à Moustoir-AC, il sera inhumé le lendemain.
De leur union naitra Marguerite CASSAC, sosa 1933, née vers 1657.
Marguerite épousera François MORVAN, le 7 novembre 1676 à Moustoir-Ac, lors d'un Mariage Groupé (2 autres frères de François se marient ce jour là. Alain MORVAN avec Jeanne LE MARIVO et Yérome (Jérome) MORVAN avec Vincente LE MARIVO, la sœur de Jeanne.Marguerite décèdera le 20 aout 1685 à Moustoir-Ac
Sources: InfoBretagne, Dictionnaire toponymique de Rosenzweig, Wikipedia
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Par Bruno Rivet le 2 Juin 2014 à 18:41
Bon, et bien pour faire comme tout le monde, je rattrape mon retard et je publie ma 2e lettre aujourd'hui.
Voici mon BBiobibliographie (nom féminin)
- Étude de la vie et des œuvres d'un écrivain.
- Ensemble des œuvres d'un auteur quelconque classées selon l'ordre chronologique.
Mon "Cousin" Julien Gracq, de son vrai nom Louis Poirier, né le 27 juillet 1910 à Saint-Florent-le-Vieil (Maine-et-Loire) et mort le 22 décembre 2007 à Angers, était un écrivain français.
Si Au château d'Argol, son premier roman, fortement influencé par le romantisme noir et par le surréalisme, avait attiré l'attention d'André Breton, c'est avec Le Rivage des Syrtes, et surtout le spectaculaire refus de son auteur de recevoir le prix Goncourt en 1951, que Julien Gracq s'est fait connaître du public (*). Reconnaissance paradoxale pour cet écrivain discret qui s'est effacé derrière une œuvre protéiforme et originale, en marge des courants dominants de la littérature de son époque (voire en opposition), qu'il s'agisse de l'existentialisme ou du nouveau roman. Après avoir abandonné l'écriture de fiction, Julien Gracq publie à partir de 1970 des livres qui mélangent bribes d'autobiographie, réflexions sur la littérature et méditations géographiques.
Traduites dans vingt-six langues, étudiées dans des thèses et des colloques, proposées aux concours de l'agrégation, publiées de son vivant dans la Bibliothèque de la Pléiade, les œuvres de Julien Gracq ont valu à leur auteur une consécration critique presque sans équivalent à son époque.
(*) Mon exemplaire perso, original (1951), du Rivage des SyrtesLouis POIRIER (Alias Julien GRACQ) est un cousin au 8e degré d'un grand-parent de Bruno RIVET.
- En effet,
- Louis LE LARDEUX (1 lien de parenté)
- Francoise JOURNÉE (1 lien de parenté)
- des ancêtres à la 10e génération de Bruno RIVET
- des ancêtres à la 8e génération de Louis POIRIER
Louis LE LARDEUX
&1674 Francoise JOURNÉE †/1700| | | Louis LE LARDEUX ca 1688- Anne LE LARDEUX 1677-/1740 | | Anne LARDEUX 1716-1781/ Marie BURON 1704-1750 | | Anne ROUSSEAU 1749-1811 Louis Gabriel POIRIER 1747-1827 | | Joseph DUPRÉ 1776-1825 Pierre POIRIER 1780-1870 | | Marie Jeanne DUPRÉ 1814-1871 Pierre François POIRIER 1807-1873 | | Louis MARTIN 1854-1886 Emmanuel POIRIER 1838-1926 | | Mathilde MARTIN 1877-/1931 Emmanuel Olivier Joseph POIRIER 1868-
| | Alexandre Edouard Raymond Louis COGNARD 1911-1976
Louis POIRIER 1910-2007
| Monique Jeanne Renée COGNARD 1939-1998
| Bruno Michel Jacques RIVET 1960
La notice bio-bibliographique
de Julien Gracq ;
Des écrivains
parlent de Julien Gracq.
Inédit accordé
au Monde des Livres
le 5 février 2000.
Entretiens
Janvier 2002
Julien Gracq Julien Gracq
Julien Gracq est né le 27 juillet 1910 à St Florent-le-Vieil sur les bords de la Loire, entre Nantes et Angers, commune dans laquelle il se retirera, très éloigné des cercles littéraires et des parades mondaines, jusqu'à sa mort – le 22 décembre 2007.
Le pensionnat marque l’enfance de Julien Gracq. Il fréquente d’abord un lycée de Nantes, le célèbre lycée Henri IV à Paris puis l’École Normale Supérieure et l’École libre des Sciences Politiques. Agrégé d’histoire, Julien Gracq débute sa double activité en 1937. D’une part il entreprend son premier livre, Au château d’Argol, et de l’autre, il commence à enseigner, successivement aux lycées de Quimper, Nantes, Amiens, et se stabilise au lycée Claude-Bernard à Paris à partir de 1947, jusqu’à sa retraite en 1970. Signalons qu’il sera professeur sous son vrai nom, Louis Poirier, et écrivain sous le nom plus connu de Julien Gracq, qui construit continûment, après ce premier ouvrage, une œuvre de romancier, de poète, de nouvelliste, de dramaturge et d’essayiste. Ainsi seront publiés, toujours chez le même éditeur, José Corti, dix-huit livres.
Saint Florent-le-Vieil, l'Île batailleuse, © I. Calot1910 – Naissance de Louis Poirier le 27 juillet à Saint-Florent-le-Vieil dans le Maine-et-Loire, région des Mauges, dans la maison du grand-père paternel.
De 1921 à 1928– Etudes au lycée Clémenceau de Nantes, où il est interne. Vacances à Pornichet. Il découvre et lit avec passion Jules Verne, Edgar Poe et Stendhal. En 1925, à Saint-Nazaire il assiste au lancement du bateau L’Ile-de-France, dont "l’appareillage" le marquera durablement, et dont il s’explique dans Préférences.
1928 – Il est à Paris, étudiant en Lettres Supérieures au lycée Henri IV. Il a Alain comme professeur. A l’Opéra de Paris, il a la révélation de Wagner, dont le Parsifal sera déterminant pour son intérêt au cycle de la Table Ronde et à la quête du Graal.
1930 – Il fait des études de géographie à Normale Supérieure, et suit parallèlement des cours de l’Ecole Libre des Sciences Politiques dont il sera diplômé en 1933.
1931 – Révélation et engouement pour la Bretagne, par l’entremise de Henri Queffélec. Sur un horaire d’autocars, il découvre le nom d’Argol, qu’il n’oubliera pas.
1932 – Révélation du surréalisme, par la lecture de Nadja d’André Breton.
1933– Il se rend en Cornouailles où il visite les sites des romans arthuriens.
1935 – Après une agrégation d’histoire et la fin de son service militaire, il est nommé professeur à Nantes, au lycée Clémenceau où il était élève.
1937 – Il est professeur à Quimper. Il écrit son premier roman, Au château d’Argol, refusé chez Gallimard.
1938 –Gracq publie à compte d’auteur sous le nom de Julien Gracq – chez José Corti, son roman Au château d’Argol. L’ouvrage passe inaperçu et les ventes se totalisent à 150 exemplaires. Mais quelques esprits et non des moindres sont de ses rares lecteurs. Outre Edmond Jaloux et Thierry Maulnier, ...André Breton lui-même à qui Gracq a adressé l’ouvrage.
1939 – Gracq rencontre André Breton, à Nantes, Hôtel de la Vendée. Puis, mobilisation générale, il est affecté dans l’infanterie à Quimper, puis en Lorraine, à Dunkerque et différents villages du Boulonnais et de la Flandre.
André Breton par Hans Bellmer
1941 – Après avoir été fait prisonnier en juin 40, envoyé dans un stalag en Silésie, être tombé malade et rapatrié sur Marseille, Gracq est professeur à Amiens puis à Angers.
1943 – Il découvre avec passion Sur les falaises de marbre de Jünger, grand roman "emblématique" qui ne sera pas sans répercussion sur son œuvre. Il rencontrera Jünger après la guerre, à qui il enverra Au château d’Argol, et le voit, depuis, régulièrement.
1945 – Gracq publie Un beau ténébreux, son deuxième roman.
1947 – Il enseigne au lycée Claude Bernard à Paris, et y restera jusqu’à sa retraite en 1970. Il publie Liberté grande, un recueil de divers textes "surréalistes", auxquels s’adjoindront, en 1958, La terre habitable et La sieste en Flandre hollandaise. Hollande qu’il parcourt amplement l’année suivante.
1948 – Gracq publie André Breton, quelques aspects de l’écrivain, son premier essai.
1949 – Il crée sa pièce Le Roi Pêcheur, jouissant d’une aide financière à la première pièce, sous le patronage du Ministère de l’Education Nationale. La mise en scène est de Marcel Herrand dans des décors et costumes de Léonor Fini. Jean-Pierre Mocky incarne Perceval et Maria Casarès Kundry. Le "comportement" du milieu de la presse et de l’édition rend furieux Julien Gracq qui s’en "souviendra" pour La Littérature à l’estomac.
1950 – Gracq publie dans la revue Empédocle son pamphlet La Littérature à l’estomac, violente condamnation des mœurs mercantiles et mondaines de l’édition.
1951 – Après un voyage au Danemark, et notamment à Elseneur, site shakespearien, Gracq publie son troisième roman, Le Rivage des Syrtes. Il se voit décerner le prix Goncourt – qu’il refuse, premier écrivain à le faire. Fidèle à son éditeur, il demeure aux éditions José Corti.
1952 – Il écrit dans la revue Arts qui l’y invite, sur Alfred Jarry et sa révélation chrétienne.
1954 – A la demande de Jean-Louis Barrault, il écrit une traduction de Penthésilée de Kleist.
1955 – Gracq entreprend un roman, qu’il n’achèvera pas et dont restera le texte La Route, publié dans La presqu’île en 1970.
1958 – Gracq publie Un balcon en forêt.
1959 – A Monte-Carlo, un opéra est créé par Luciano Chailly à partir du Rivage des Syrtes.
1961 – Gracq publie Préférences, un recueil de textes de critique, où est repris La Littérature à l’estomac et où figure l’interview radiophonique Les yeux ouverts.
1967 et 1974 – Il publie Lettrines puis Lettrines 2, recueils de textes de critique et d’humeur.
1970 – Gracq publie La Presqu’île, recueil de trois textes romanesques : La Route, La presqu’île, le Roi Cophétua.
1976 – Gracq publie Les Eaux étroites, et commence à jouir d’un très vaste lectorat "de fond" pour toute son œuvre, y compris à l’étranger.
1981 – Publication de En lisant en écrivant, recueil de textes critiques.
1985 – Publication de La Forme d’une ville. Chez Gallimard, le projet de l’œuvre complète de Julien Gracq, en deux volumes, en Pléiade est en cours.
1988 – Publication de Autour des sept collines, promenades dans Rome d’un voyageur déçu, critiques assez vives de la presse.
1989 – Julien Gracq est l’un des rares écrivains publié de son vivant dans la Pléiade.
1992 – Publication de Carnets du grand chemin.
Saint Florent-le-Vieil, © I. Calot
L'intégralité de l'œuvre de Julien Gracq est publié aux éditions Corti.
Au château d’Argol, 1938
Un beau ténébreux, 1945
Liberté grande, 1947
Le Roi pêcheur, 1948
André Breton, quelques aspects de l’écrivain, 1948
Le Rivage des Syrtes, 1951
Prose pour l’Etrangère, 1952, 36 pages, 63 exemplaires, HC
Penthésilée, 1954
Un balcon en forêt, 1958
Préférences, 1961
Lettrines, 1967
La Presqu’île, 1970
Lettrines II, 1974
Les Eaux Etroites, 1976
En lisant en écrivant, 1980
La Forme d’une ville, 1985
Autour des sept collines, 1988
Carnets du grand chemin, 1992
Entretiens, 2002
Préfaces, témoignages et certains entretiens figurent dans les appendices de la Pléiade (deuxième tome, p.1115) consacrée à Julien Gracq, éditée par Bernhild Boie, avec la collaboration de Claude Dourguin.
Julien Gracq © Roland Allard
Principaux ouvrages de langue française consacrés à Julien Gracq :
Amossy Ruth, Les Jeux de l’allusion littéraire dans "Un beau ténébreux" de Julien Gracq, Neuchâtel, La Baconnière, coll. Langages, 1980.
Amossy Ruth, Parcours symboliques chez Julien Gracq : "Le rivage des Syrtes", Paris, CDU-SEDES 1982.
Berthier Philippe, Julien Gracq critique : d’un certain usage de la Littérature, Lyon, Presses Universitaires de Lyon, 1990.
Boyer Alain-Michel, Julien Gracq, Bretagne et Loire, Aix-en-Provence, Edisud, 1989.
Bridel Yves, Julien Gracq et la Dynamique de l’imaginaire, Lausanne, L’Age d’Homme, 1981.
Cardonne-Arlyck Elisabeth, La métaphore raconte. Pratique de Julien Gracq, Paris, Klincksieck, coll. "Bibliothèque du XXe siècle, 1984".
Carrière Jean, Julien Gracq, Qui êtes-vous ? La Manufacture, coll. "Qui êtes-vous ?", n° 15, 1986.
Coelho Alain, Lhomeau Franck, Poitevin Jean-Louis, Julien Gracq, écrivain, Laval, Ed. Siloe, coll. "Le Temps singulier", 1988.
Denis Ariel, Julien Gracq, Paris, Seghers, coll. "Poètes d’aujourd’hui", n° 234, 1978.
Collectif, Qui vive ?, autour de Julien Gracq, José Corti, 1989.
Dobbs Annie-Claude, Dramaturgie et Liturgie dans l’œuvre de Julien Gracq, Paris, José Corti, 1972.
Francis Marie, Forme et Signification de l’attente dans l’œuvre romanesque de Julien Gracq, Paris, Nizet, 1979.
Faye, Éric, Le Sanatorium des malades du temps, José Corti, 1996.
Goux Jean-Paul, Les Leçons d’Argol, Paris, Temps actuels, 1982.
Grossmann Simone, Julien Gracq et le Surréalisme, Paris, José Corti, 1980.
Guiomar Michel, Miroir de ténèbres : images et reflets du double démoniaque. Julien Gracq : Argol et les rivage de la nuit, Paris, José Corti, 1984.
Haddad Hubert, Julien Gracq. La Forme d’une vie, Le Castor Astral, 1986.
Hetzer Francis, Les débuts narratifs de Julien Gracq (1938-1945), Munich, Minerva Publikation Saur, 1980.
Le Guillou Philippe, Julien Gracq, fragments d’un visage scriptural, Paris, La Table ronde, 1991.
Leutrat Jean-Louis, Gracq, Paris, Ed. Universitaires, coll. "Classiques du Xxe siècle", n° 85, 1967.
Monballin Michèle, Gracq, création et récréation de l’espace, Bruxelles, De Boeck Université, coll. "Prismes Méthodes", 1987.
Murat Michel, "Le Rivage des Syrtes" de Julien Gracq. Etude de style. Vol. 1 : Le Roman des noms propres. Vol. 2 : Poétique de l’analogie, Paris, José Corti, 1983.
Murat Michel, Julien Gracq, Dossiers Belfond, 1991.
Peyronie André, La Pierre de scandale du "Château d’Argol" de Julien Gracq, Paris, Minard, coll. "Archives des lettres modernes", n° 133, 1972.
Plazy Gilles, Voyage en Gracquoland, Paris, Ed. De l’Instant, 1989.
Rousseau Laurence, Images et métaphores aquatiques dans l’œuvre romanesque de Julien Gracq, Paris, Minard, coll. "Archives des lettres modernes", n° 200, 1981.
Vouilloux Bernard, Gracq autographe, Paris, José Corti, 1989.
Vouilloux Bernard, De la peinture au texte. L’image dans l’œuvre de Julien Gracq, Genève, Droz 1989.
Julien Gracq
par Hans Bellmer
Marginales (Bruxelles), n° 134, octobre 1970
Cahiers de l’Herne (Paris), n° 20, décembre 1972
Givre (Charleville) n° 1, mai 1976
Magazine littéraire (Paris) n° 179, décembre 1981
Julien Gracq. Actes du Colloque International. Angers. 21-24 mai 1981. Presses de l’Université d’Angers
Entretiens sur "Le Rivage des Syrtes" de Julien Gracq, Cahiers de recherche de sciences des textes et documents (Université de Paris VII), n° 9, mars 1982.
Revue d’Histoire Littéraire de la France, mars-avril 1983 (Julien Gracq : "Le rivage des Syrtes").
La Revue des pays de Loire, 1er trimestre 1986.
Paysages et sites dans l’œuvre de Julien Gracq, Maison du Livre et des Ecrivains de Montpellier, 1988.
Lendemains (Berlin), n° 58, 1990.
Les carnets bibliographiques, Julien Gracq Oeuvres et critique (1988-1990), Peter C. Hoy, 1992.Roman 20-50, Revue d’Etude du roman du XXe siècle, n° 16 décembre 1993, Julien Gracq.
Julien Gracq, Comité d’Etablissement du Crédit Lyonnais, mars 1996.
Les Editions des Femmes ont édité en 1985 deux cassettes de textes de Julien Gracq lus par lui-même. Ces textes sont : le prologue d’Un beau ténébreux, le chapitre du Rivage des Syrtes intitulé "Une croisière" et les trois dernières pages du chapitre précédent, "Noël" (p 210-237), dans la première cassette; la seconde comporte : les pages 48 à 58 de Lettrines 2 (celles que Julien Gracq avaient données pour le numéro du Cahier de l’Herne qui lui a été consacré et qu’il avait intitulées : "Chemins"). Les pages 95 à 105 d’En lisant en écrivant ("Proust considéré comme terminus") et les pages 83 à 105 de La Forme d’une ville (sur le cœur balzacien de Nantes, l’opéra, le passage Pommeraye...).
Un balcon en forêt de Michel Mitrani
L’action se déroule en octobre 1939. Un jeune aspirant et trois soldats sont affectés à la défense d’une maison forte, en pleine forêt des Ardennes. C’est l’attente de ces quatre hommes en armes que l’on suit avec intérêt. Mais le 10 mai 1940, les envahisseurs déferlent. Film de réflexion, "Un Balcon en forê"t est une admirable reconstitution.
Le Parisien Libéré, mars 1979
Michel Mitrani avait une chance sur mille de réussir : il ne l’a pas laissé échapper. Son "Balcon en forêt" est un chef d’œuvre. Il n’y a pas dans ce film d’anecdote inutile et la mise en scène incarne avec une précision rigoureuse, respectueuse, attentive et toujours réfléchie, la très humble et souvent très naïve vérité humaine de cette expérience où la mort est la rançon de la liberté.
Le Figaro, février 1979
Un beau ténébreux de Jean-Christophe Averty"J’avais rêvé longtemps de cette réalisation. Vous dire que le tournage a été un paradis – non, c’était un enfer. D’une part, je me suis heurté à une atmosphère, au fond c’était un film qui ne rendait pas les acteurs gais, et surtout je ne pouvais pas conjurer l’indifférence glacée des techniciens de l’ORTF pour qui l’œuvre qui se tourne n’est jamais l’œuvre de leur vie."
Le Rendez-vous à Braye tourné d’après une nouvelle de La Presqu’île par André Delvaux avec Mathieu Carrière et Anna Karina.
Le Roi Pêcheur
1949 –Le Roi Pêcheur est créé et jouit d’une aide financière à la première pièce, sous le patronage du Ministère de l’Education Nationale. La mise en scène est de Marcel Herrand dans des décors et costumes de Léonor Fini. Jean-Pierre Mocky incarne Perceval et Maria Casarès Kundry. Très mauvais accueil du public et de la presse. Le "comportement" du milieu de la presse et de l’édition rend furieux Julien Gracq qui s’en "souviendra" pour La Littérature à l’estomac.
1991 - Le Roi Pêcheur a été montée à Lyon au théâtre des Célestins en 1991 par Jean-Pierre Lucet. Julien Gracq ira voir la pièce et appréciera la façon dont elle a été montée. Il a aimé infiniment le décor de Jean-Paul Vergier alors qu’il avait détesté les costumes et le décor de la pièce de Marcel Herrand.
La pièce a aussi été montée ensuite en 1996 en Italie à San Miniato.
1959 – A Monte-Carlo, un opéra est créé par Luciano Chailly à partir du Rivage des Syrtes. Opéra en trois actes et un prologue, La Riva delle Sirti dont le livret de Renato Prinz Hofer.
Troupe italienne de premier ordre. Mise en scène fort adroite de Maurice Besnard. L’orchestre de Monte-Carlo, devenu à la suite d’une importante réorganisation l’un des meilleurs de France.
Monsieur Julien Gracq, qui assistait à la représentation, a déclaré, en se défendant de vouloir apporter la moindre critique : "La musique est extraordinaire. Luciano Chailly manie les chœurs de façon étonnante."
Un siècle d’écrivains, France 3
Portrait d’un écrivain pour qui l’attente est magnifique. Michel Mitrani a suivi le parcours de Julien Gracq pendant cinquante minutes. Un parcours commenté par Julien Gracq qu’on ne voit pas. La seule indiscrétion de ce portrait c’est la voix de Monsieur Louis Poirier, agrégé de géographie.
Ce beau croquis s’ouvre sur une phrase d’André Breton extraite de L’Amour fou. "J’aimerais que ma vie ne laissât pas après elle d’autre murmure que celui d’une chanson de guetteur, d’une chanson pour tromper l’attente. Indépendamment de ce qui arrive, n’arrive pas, c’est l’attente qui est magnifique."
Extrait de presse de décembre 2007 :
Avec le recul, le plus frappant encore dans l'itinéraire de Gracq, c'est sa cohérence. Il s'était fixé jeune un absolu de la littérature et il s'y est tenu. Avoir très tôt une forte idée de ce qui nous fait vivre et ne jamais en dévier toute une vie durant, n'est-ce pas le début d'une forme de sagesse ? Ni compromis ni compromission. Cela autorise de jongler entre les exercices d'admiration et les exercices d'excécration. Il n'a rien concédé à la mode, aux pressions, à l'esprit du temps. En cela, son attitude même, qui ne fut jamais une pose, peut demeurer comme un modèle, quelque chose de si rare dans ce milieu qu'il en devient exemplaire par contraste.
Pierre Assouline, Blog du Monde, 23 décembre 2007
Rectitude… gratitude. Gracq est unique. Ses textes luisent dans la pénombre littéraire comme ces “beaux vaisseaux fantômes” qu'évoquait Claude Roy. On ne peut comparer l'expérience de lecture de Gracq.
Prosaïquement liée à la découpe des pages non massicotées de ses livres chez José Corti, on en sort avec un puissant sentiment de gratitude. À chaque page découverte on le remercie pour la beauté, l'intelligence, le dépaysement. Il nous emmène sur des sentiers qui ne croisent aucun autre, où nul autre sinon lui ne peut nous orienter. Installant des paysages mentaux fabuleux et de précises topographies, il crée, à proprement parler, des lieux-dits.
Didier Pourquery, Éditorial de Libération, 24 décembre 2007.
[Julien Gracq] n'est pas seulement le meilleur paysagiste de notre littérature - plus exact que Chateaubriand, plus musical que Stendhal, plus sensuel que Proust - il est aussi l'un des écrivains contemporains qui donne le plus intensément à ses lecteurs, le sentiment de l'énergie, de l'air vif, de l'étincelle électrique, de la respiration, des rythmes du corps et de l'intelligence - et de ce qu'il nommait “la mélodie de la vie”.
Pierre Lepape, Télérama, 24 décembre 2007
«Pourquoi le sentiment s'est-il ancré en moi de bonne heure que, si le voyage seul -le voyage sans idée de retour- ouvre pour nous les portes et peut changer vraiment notre vie, un sortilège plus caché, qui s'apparente au maniement de la baguette de sourcier, se lie à la promenade entre toutes préférée, à l'excursion sans aventure et sans imprévu qui nous ramène en quelques heures à notre point d'attache, à la clôture de la maison familière?»
Ainsi s'ouvre les Eaux étroites que Julien Gracq publia en 1976. Adulte aux sortilèges, l'écrivain s'est attaché tout au long de son œuvre ouverte par Au château d'Argol, en 1938, à rendre compte de ce romanesque de l'habitude, aux paysages et aux «excursions» aussi bien intérieurs qu'extérieurs qui se révèlent tout à fait imprévus et aventureux à force de sembler ne pas l'être.
Mathieu Lindon, Libération, 23 décembre 2007
Fidèle à l'idée de l'écrivain du XIXem siècle, il pensait que seuls comptent les livres, que l'ego sciptor n'avait guère d'intérêt.
Il aimait les échecs, le cinéma, le fantastique allemand, Wagner puis Brahms, les romans policiers, Le Seigneur des Anneaux de Tolkien, Maurice de Guérin, Jules Verne, le football, le rugby et, plus surprenant, le boomerang, dont il était fin connaisseur. Il se fichait des mondanités car il n'avait pas besoin de briller pour être ce qu'il fut: Julien Gracq, écrivain français.
Anthony Palou, Le Figaro, 28 décembre 2007
Tel le feu sous la glace, l'écriture de Gracq consume d'immobiles roideurs. Tout le contraire d'un Céline : « Un homme qui s'est mis en marche derrière son clairon », note-t-il ( En lisant en écrivant), avant de lâcher : « Le drame que peuvent faire naître chez un artiste
les exigences de l'instrument qu'il a reçu en don »… Lui, aura toujours exercé sur les bouillonnements de la vie et de l'oeuvre un contrôle qu'il sut rendre magique.
Le travail qu'il accomplissait sur la langue semble résumé par ce qu'il écrit, dans La Presqu'île, à propos de « cette heure de fête rapide et menacée, aussi précieuse, aussi passagère que le rayon vert », quand l'Atlantique donne toute sa mesure sur les plages
occidentales : « La marée montante et presque étale, avec cette exaspération de son tonnerre sur le sable ferme, qu'on lui voit à ce moment-là, ces derniers coups de bélier plus rageurs contre un obstacle qui se durcit. »
L'ascétisme du personnage en fit oublier l'humour - sa description de grappes de touristes visitant les Causses déchaîne le rire. (…)
On croyait que Julien Gracq gravait dans le marbre, alors qu'il inoculait des rémanences : « Les plaisirs dont on est redevable à l'art, c'est, pour les neuf dixièmes, au cours d'une vie, non le contact direct avec l'oeuvre qui en est le véhicule, mais son seul
souvenir. »
Antoine Perraud, La Croix, 24 décembre 2007
Loin d'être à l'écart de tout, Gracq cherchait précisément, par des chemins singuliers, à participer de ce Tout, à ne jamais se couper de son mystérieux champ d'attraction. C'était pour ne pas rompre cet accord fragile, incertain, avec l'unité du monde qu'il ignorait avant-scènes et parades. Il ne désertait que le jeu de miroirs, l'écume dérisoire, pas le flux profond, pas la présence alertée aux êtres et aux choses. Comme Novalis dont il se disait proche, il concevait un réel plus vaste, mais sans fêlure, ouvert à toutes les lignes de fuite, mais sans évasion radicale. (…)
Tous les livres de Julien Gracq manifestent cette aptitude, cette sensibilisation extrême, qui change le plus simple déplacement, la plus courte errance, en éléments d'une quête où le Graal n'est qu'un souffle, une énergie conquise sur l'imaginaire, une subversion du destin. Pour Gracq, le roman n'est pas un territoire balisé, une construction planifiée, mais un mouvement plus ou moins brusqué, avec élan, sursaut, suspens, dont la tentation première est une prise de possession de l'espace.
D'où ces personnages au bout et au bord d'eux-mêmes, déstabilisés, désancrés, en état de
disponibilité, de vacance, prêts à se découvrir, se dévoiler ou mourir en situation de perpétuel départ. D'où cette mobilité des images, cette simultanéité des perceptions, des sentiments, des pensées, comme si l'auteur-sourcier captait dans le monde et les songes toutes les sources à la fois et tentait, par le glissement des mots, par le déversement des phrases, de transmuer cette ivresse pure en possible plénitude.
En plénitude physique s'entend, car rien n'est moins ineffable que l'écriture hautement charnelle de Gracq, car rien n'est moins désincarné que sa bouleversante respiration.
André Velter, Le Monde, 24 décembre 2007
Ses livres sont des blocs. Plus encore que l'intangibilité de l'équation, ils ont la densité des minéraux qui leur donne à la fois l'étrangeté inépuisable et la précision parfaite. Mais comment cela se fait-il ? Julien Gracq, bien qu'il aime Tolkien, ne joue pas au surnaturel : « J'écris presque comme tout le monde, en commençant par le début et en finissant par la fin », dit-il avec humour. Le secret est à portée de main.
Laurent Wolf, Le Temps, Genève, 24 décembre 2007
Sur le Web :
– Les pages de l'ADPF
– Les pages du site Remue.Net
– La page du poète Jean-Michel Maulpoix
– Le fonds de la bibliothèque d'Angers
[La maison de Julien Gracq,
Saint-Florent-le-Vieil]
Source: Wikipédia,
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Par Bruno Rivet le 2 Juin 2014 à 17:52
#ChallengeAZ
Suis-le seul à ne pas mettre mon B aujourd'hui ?
Certes, hier c'était le 1er juin, et notre Challenge commençait le 1er juin, mais je pensais qu'à l'origine, le dimanche n'était pas comptabilisé ?
Ce qui fait donc que, normalement aujourd'hui 2 juin, nous démarrons par le A ?
je sais bien qu'il n'y a pas de règles précises (et ça en arrange certains ), que chacun fait comme il le sent, mais comme je vois tout le monde mettre le B aujourd'hui, je me pose la question ??
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Par Bruno Rivet le 2 Juin 2014 à 08:55
Naguère, nous ne parlions pas de magie ou de prestidigitation, mais d'escamotage.
Escamotage vient de l'arabe escamote qui désigne une petite balle de liège a laquelle on a donne plus tard le nom de muscade, a cause de sa ressemblance avec ce fruit.
L'escamotage s'appliquait alors, presque uniquement aux gobelets.
La pratique magique remonterait a la préhistoire. Bien que les spécialistes ne soient pas tous d'accord sur leur signification, les gravures rupestres de sorciers et d'animaux mythiques semblent bien en attester.
L'Ancien Testament décrit le " combat " que livrèrent Moise et Aaron contre les magiciens de Pharaon.
" Aaron jeta devant Pharaon son bâton qui se transforma en serpent. Pharaon a son tour, convoqua les sages et les enchanteurs. Et les magiciens d’Égypte, eux-aussi, accomplirent par leurs sortilèges le même prodige.
Ils jetèrent chacun leur bâton qui se changea en serpent, mais celui d'Aaron engloutit ceux des magiciens ".
Les premiers objets magiques retrouves intacts sont des coupes grecques truquées datant du VIe siècle av. J.-C.
Ce vase comporte un siphon permettant de le vider et de le remplir a plusieurs reprises. Un autre vase conserve au Musée Allard Piierson D'Amsterdam date du IVe siècle av. J.-C. permettait de verser a volonté deux liquides différents.
Les écrits grecs et romains relatent leur intérêt pour les " faiseurs de prestiges ".
De la plus haute Antiquité a nos jours l'art de manipuler les objets, comme l'utilisation des marionnettes, et de prétendre que cette manipulation est le fruit d'un phénomène surnaturel, existe.Jean Eugène ROBERT-HOUDIN
Né(e) Jean Eugène ROBERTCélèbre magicien français du XIXe siècle
Source de l'information : , Cercle Généalogique Poitevin , Thierry CHESTIER
Né(e) : le 07 décembre 1805 à Paris, France Décédé(e) : le 13 juin 1871 à Saint Gervais, France
BiographieJean-Eugène Robert-Houdin, né à Blois le 7 décembre 1805 et mort à Saint-Gervais-la-Forêt le 13 juin 1871, est le plus célèbre illusionniste français du XIXe siècle, surnommé le « rénovateur de l'art magique ». Considéré comme l'un des plus grands illusionnistes et prestidigitateurs de tous les temps, à l'origine de presque tous les « grands trucs » de la magie actuelle, c'était aussi un grand constructeur d'automates.
Né Jean-Eugène Robert à Blois, il allie plus tard à son patronyme le nom de sa femme, Cécile Églantine Houdin, pour ne pas brusquer sa famille. Il devient Robert-Houdin.
Après des études au collège d'Orléans, il se rend à Paris où il étudie l'horlogerie, l'électricité et la construction d'automates. Il dépose plusieurs brevets d'inventions. Il est le premier à perfectionner l'ampoule électrique à incandescence. Il répare entre autres le « Componium », ancêtre des robots musicaux. Ce travail lui apporte une notoriété certaine et, devenu horloger reconnu, il travaille pour la Maison Destouche. Il dépose en 1837 son premier brevet : un « réveil briquet ». Puis il crée des pendules mystérieuses dont le mécanisme est invisible, et enfin ses propres automates. Son « écrivain dessinateur », clou de l'Exposition nationale de 1844, est acheté par le célèbre Barnum et lui ouvre les portes du marchand Alphonse Giroux, pour qui il fabrique différents automates.Source : http://www.wikipedia.org
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Par Bruno Rivet le 1 Juin 2014 à 09:20
Aujourd'hui, dimanche 1er juin 2014, notre Jour J à nous, démarre le 2e Challenge AZ.
Pour des raisons personnelles, j'ai bien failli ne pas participer du tout, mais certains articles étant déjà dans les cartons, je suis heureux de faire au moins l'effort de prendre le départ, l'avenir dira si je verrais la ligne d'arrivée.
Quoi qu'il en soit, je souhaite à tous les participants, un bon Challenge, à tous les lecteurs, et bien une bonne lecture, à notre Sophie Nationale, de gros bisous et un grand merci pour ce 2e Challenge..
C'était il y a tout juste 101 ans, Georges Carpentier, boxeur français, devenait champion d’Europe des poids lourds en battant le Britannique Bombardier Wells(en) à Gand (Belgique).
Source images expo1913.beRelevé sur le Petit Courrier d'Angers en date du lundi 2 juin 1913
AD 49/Presse/Le Petit Courrier de juin 1913
vue 5/92Georges Carpentier, né à Liévin le 12 janvier 1894 et mort à Paris le 28 octobre 1975, est un boxeur professionnel qui a marqué l'histoire de la boxe française en devenant le premier français à devenir champion du monde le 12 octobre 1920 à Jersey City (États-Unis) en mettant KO Battling Levinsky. (Source Wikipédia)
William Thomas Wells, mieux connu sous le nom de Bombardier Billy Wells (31 Août 1889-1812 Juin 1967), était un Anglais lourds boxeur. Combattant sous le nom de "Bombardier Billy Wells," il était Colombie et Empire britannique Champion de 1911 jusqu'en 1919, la défense de son titre quatorze fois. En 1911, il est devenu le premier poids lourd de gagner la ceinture Lonsdale , qui avait été introduite pour les champions britanniques à tous les poids en 1909. (Source Wikipédia.en)