• Voici la Une du Petit Courrier d'Angers du 16 mai 1941

    La France tête basse

     

    Un appel du Maréchal Pétain

    Il s’agit pour vous, Français
    de me suivre sans arrière
    pensée sur les chemins de l’honneur
    et de l’intérêt national.

     

    Français !

    Vous avez appris que l’amiral Darlan s’était récemment entretenu en Allemagne avec le chancelier Hitler. J’avais approuvé le principe de cette rencontre.

    Ce nouvel entretien nous permet d’éclairer la route de l’avenir et de continuer les conversations engagées avec le gouvernement allemand.

    Il ne s’agit plus, aujourd’hui, pour une opinion souvent inquiète parce que mal informée, de supputer nos chances, de mesurer nos risques, de juger nos gestes.

    Il s’agit pour vous, Français, de me suivre sans arrière-pensée sur les chemins de l’honneur et de l’intérêt national.

    Si, dans l’étroite discipline de notre esprit public, nous savons mener à bien les négociations en course, la France pourra surmonter sa défaite et conserver dans le monde son rang de puissance européenne et coloniale.

    Voilà, mes chers amis, tout ce que j’ai à vous dire aujourd’hui.

     

    Droite extrême et extrême-droite. Image de la poignée de main entre le maréchal Pétain et Adolf Hitler, à Montoire, le 24 octobre 1940. En 1941, le maréchal Pétain et l'amiral Darlan avec le maréchal du Reich Hermann Göring.




  • Le nouveau cahier des Amis de Sainte-Foy-la-Grande (33)

     

    Laura Vieillefond, 96 ans, a témoigné de son passé de secouriste
    pendant la bataille de Sainte-Foy, en 1944.

     

     

     

     

     

     

     

    Le numéro 101 de la Société vient de sortir, intitulé « Jules Steeg », une figure de la moitié du XIXe siècle du Pays foyen. Un pasteur de l’Église réformée qui a joué un rôle non négligeable dans l’instauration de l’école obligatoire laïque et gratuite, qui entrera en politique pour être élu député de la 3e circonscription
    de Gironde.

    Un cahier passionnant, fruit de recherches historiques menées par des membres. Tout un travail de mémoire « qui nous donne la responsabilité de perpétuer l’identité de Sainte-Foy au sens large et de mieux faire émerger l’histoire de la cité et de sa région », explique le président Jacques Puyaubert.

     

    Dans ce numéro figure un hommage à Henri Besson-Imbert, l’inspecteur Jean-Reclus (XIXe), l’histoire de la coopérative fruitière de Port-Sainte-Foy, Valcodor (1956-1967), l’histoire de la famille Pellegrue (XVe siècle), le témoignage de Laura Vieillefond, une jeune secouriste au cœur de la bataille de Sainte-Foy (15-17 août 1944).

    Un travail de mémoire

    « La fonction des Cahiers est d’abord de faire émerger l’histoire de la cité et de sa région, de revisiter le passé proche, de mieux faire connaître les grandes personnalités », précisent les Amis. « Il s’agit de mener recherche historique et travail de mémoire en parallèle, de maintenir une revue de qualité, d’associer le plus possible les adhérents. »

     

    La coopérative fruitière Valcodor de Port-Sainte-Foy est aussi largement évoquée. « Elle est fondée le 31 juillet 1959. Pendant trente années, plus de 5 000 tonnes de fruits y ont été traités annuellement et expédiés en France, en Europe et au Moyen-Orient », raconte le président. L’article est consacré au lancement de cette grande entreprise, avec ses pionniers dont Charles Sinsout. Conseiller général du canton de Vélines pendant quarante ans (1931-1971), sénateur de la Dordogne (1959-1985), Charles Sinsout est avant tout un élu de terrain qui fut un véritable pionnier de la modernisation du monde agricole qu’il a faite sienne dès les années 1920.

     

    Plus d’informations : Site Internet www.saintefoylagrandehistoire.com.
    Le cahier 15 euros, au siège social 102 rue de la République, 33220 Sainte-Foy-la-Grande.
    E-mail : contact@saintefoylagrandehistoire.com

    Source: Blog Sud Ouest Sainte-Foy-la-Grande


  • Il y a 408 ans aujourd'hui, à la Himbaudière, au Lion d'Angers (49), naissait Catherine GODES, ma sosa 11213.

    Le 3 novembre 1626, au Lion-d'Angers, Catherine épouse Robert MÉNARD, Métayer

     


    De leur union naitrons 8 enfants

    • F Renée MENARD 1628-
    • H Pierre MENARD 1629-1717
    • H Jehan MENARD 1631-
    • H Jean MENARD 1632-
    • H René MENARD 1634-1702/
    • H Guillaume MENARD 1635-
    • H Mathieu MENARD 1637-
    • F Mathurine MENARD 1640-1679

    Catherine Godes veuve de Robert Menard, et Sébastien Menard son beau-frère, vendent une pièce de terre, Le Lion d’Angers 1641 (sur le site de Odile HALBERT)

    Catherine s'éteindra le 10 août 1679 au Lion-d'Angers


  • La une du Charente-Libre du jour

     

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    D'autres articles sur

      et 


  • Je suis Fan, j'ai l'intégrale de Lynda Lemay

    (idée du sujet piquée sur le Forum BSD pour tous)

    Ancêtre by Lynda Lemay

     

    Artiste: Lynda Lemay
    Album: Blessée
    Année: 2010
    Titre: Ancêtre

     

    Un jour je serai grande, un jour je serai sage
    J´aurai cessé d´apprendre, j´aurai tourné ma page
    Je serai la conclusion de toute mon histoire
    J´érigerai ma maison au creux de vos mémoires

    Un jour je serai bien, un jour je serai belle
    Un jour je n´serai rien, rien de moins qu´éternelle
    Je calmerai les vents qui secoueront vos cœurs
    Je serai comme le temps mais je n´aurai pas d´heures

    Un jour je serai là, près d´ ceux que j´ai perdus
    J´aurai trouvé l´endroit où vont les disparus
    Vous pleurerez ma peau, vous garderez mes cendres
    Mais je serai là-haut d´où nul ne peut descendre

    Un jour je serai loin, un jour je serai forte
    J´aurai, de mon destin, fermé la lourde porte
    Je serai silencieuse à vous en assourdir
    Et je serai heureuse qu´il vous faudra vous dire

    Et quand je serai grande d´avoir tellement souffert
    Que je me laisserai prendre par un coin d´univers
    Oui, quand je serai sage d´avoir trop bien appris
    Que la vie nous saccage petit à petit

    J´espère que mon absence vous sera parfumée
    Je s´rai la coïncidence qu´on ne peut expliquer
    Je deviendrai, je crois, un souvenir palpable
    Je trouverai vos doigts, oui, j´en serai capable

    J´emprunterai vos mains pour caresser les joues
    De vos futurs bambins, oui, je serai partout
    Quand je n´ serai plus là, quand je serai partie
    Quand je serai là-bas, je s´rai toujours ici

    Tatada tadalala...

    Un jour je serai grande, mais j´ connais pas la suite
    Un jour j´ pourrai apprendre qu´un jour je serai p´tite
    Au fond d´un autre ventre, dans une nouvelle famille
    La mémoire béante, fragile comme une chenille

    Mais si j´ pouvais choisir, je choisirais sûrement
    De ne pas revenir de mon presque néant
    Je n´ veux rien oublier de tout ce que j´ai appris
    Je vous ai trop aimés, je n´ veux pas d´autre vie

    Je voudrais patiemment vous préparer un nuage
    Pour quand vous serez grands, pour quand vous serez sages
    Je vais devenir "ancêtre" et c´est très bien ainsi
    C´est de ne jamais renaître qui s´ra mon paradis

    Tatada tadalala...

  • Il y a 342 ans, le 14 mai 1671, naissait au Lion d'Angers (49), Claude RIVERON, mon sosa 1400, de Mathieu RIVERON (Marchand) et de Jeanne MÉNARD.

    Le 22 juin 1699 Claude épouse Mathurine Bedouet, au Lion d'Angers

    Claude est alors Laboureur, puis il sera Métayer au Mas du Lion d'Angers

     

    Ils auront 6 enfants, 3 garçons, 3 filles

    • Mathurine RIVERON 1702-1748
    • Jean RIVERON 1704- +
    • Claude RIVERON 1707- +
    • Jacques RIVERON 1709-/1761
    • Marie RIVERON 1711- +
    • Jeanne RIVERON 1714-1752

    Claude s'éteindra le 27 octobre 1738 à l'age de 67 ans


  • Selon Wikipédia: "Le parrainage est une cérémonie au cours de laquelle deux personnes, le parrain ou la marraine et le filleul ou la filleule, s'engagent à se soutenir moralement pour suivre des règles d'intégration dans une famille, équipe ou communauté.

    Dans la religion catholique, le parrainage est étroitement lié au baptême, les parrain et marraine devant aider leur filleul sur le chemin de la foi. On parle également de parrain (ou de marraine) de confirmation. Le parrain et la marraine doivent normalement être eux-mêmes baptisés. Une profession de foi a lieu durant la cérémonie du baptême."

    Je pense que dans ce cas précis, ils n'ont pas dù être d'un grand secours

    Relevé sur les Affiches d'Angers de février 1811



  • Photo Bruno Rivet

    Angoulème - Le 20 aout 1940
    D'ici est parti le 1er convoi de la seconde guerre mondiale pour le Camp d'extermination de Mauthausen

    LISTE DES RÉFUGIÉS ESPAGNOLS DÉPORTÉS PAR LE CONVOI DU 24 AOÛT 1940 - ANGOULÊME-MAUTHAUSEN

     « Les SS sont venus et ont ouvert les wagons »

    José Alcubierre est l'un des 927 républicains espagnols déportés vers Mauthausen depuis la gare d'Angoulême, le 20 août 1940. Seul rescapé vivant, il témoigne.


    José Alcubierre, hier, à la cérémonie près de la gare. (Photo T. Kluba)

    José Alcubierre n'avait pas 15 ans lors de son arrivée à la gare de Mauthausen, village d'Autriche où le tristement célèbre camp de concentration était en construction. C'était le 24 août 1940. Le convoi de déportés où il se trouvait avec ses parents venait de rouler quatre jours et trois nuits depuis la gare d'Angoulême.

    « on ne savait pas où on était », rappelle aujourd'hui ce papy de 88 ans habitant Soyaux. « Les SS sont venus et ont ouvert les wagons. » Là, ils ont fait le tri et n'ont fait descendre sur le quai que les hommes. Quand ils ont vu l'adolescent, les SS lui ont demandé son âge. José Alcubierre a fait « 15 », avec les mains, doigts écartés. Il s'est retrouvé en bas. « J'étais content, se rappelle-t-il aujourd'hui, car même si je laissais ma mère, j'étais avec mon père. » Les cris et les pleurs des femmes et des enfants accompagnent la déchirure.

    Une stèle en mémoire

    Depuis 2008, à l'initiative de l'Association des Espagnols de Charente, une stèle rappelle le départ de la gare d'Angoulême du premier train de déportation de la Seconde Guerre mondiale (voir 1er article), avec 927 républicains espagnols. Le texte, en français et en castillan, se termine par « la plupart seront exterminés, véritable crime contre l'humanité. N'oublions pas. » Hier, à la date anniversaire, une cérémonie a réuni une quarantaine de personnes, dont plusieurs élus municipaux et le maire. « Votre présence prouve l'intérêt que vous portez au devoir de mémoire », a remercié le président de l'association, Gregorio Lazaro. Il a rappelé dans son discours que « ces républicains réfugiés étaient qualifiés d'indésirables » et que « seuls 73 d'entre eux survivront au camp », les « femmes et les enfants repartiront vers l'Espagne, livrés à Franco ». Il a rappelé enfin que les républicains espagnols se sont très souvent engagés dans la Résistance. « À quand une reconnaissance nationale ? », a-t-il lancé.

    Pour en savoir plus sur le convoi des 927, nous recommandons la synthèse « Premier convoi de déportés », sur le site de la fondation pour la mémoire de la Déportation, fmd.asso.fr

    Les wagons venus d'Angoulême transportaient au total 927 républicains espagnols réfugiés en France depuis 1939. Il s'agissait du premier transport de déportés au départ du territoire français, deux mois à peine après l'entrée des Allemands à Angoulême. Un an et demi avant le premier transport de juifs depuis la France vers Auschwitz. Après le tri, les femmes et les enfants restés dans le convoi à Mauthausen ont été aussitôt renvoyés vers l'Espagne (Irún), via Berlin et… Angoulême.

    Hier 20 août, à la date anniversaire du départ du convoi depuis la Charente, une cérémonie s'est tenue près de la gare (lire ci-contre). Malgré ses 88 ans, José Alcubierre, seul rescapé survivant, y participait.

    Un de ses frères, Mariano, était tombé pendant la guerre en Espagne. Plus tard, en 39, le reste de la famille a fui l'avancée des troupes franquistes via Le Boulou (66) et a été mis dans un train pour Angoulême.

    Au camp des Alliers

    Son autre frère et ses cinq enfants sont ensuite partis au Mexique. « Mon frère était une petite personnalité politique et syndicale en Espagne », glisse José Alcubierre, pour expliquer ce tour de force. Ses parents et lui ont été installés au camp de réfugiés des Alliers, à Angoulême. José Alcubierre n'en garde pas un mauvais souvenir. « on était relativement bien. » Deux compagnies de travail avaient embauché presque tous les Espagnols : « on gagnait notre vie comme les autres. »

    Après l'entrée en guerre, il y eut une première alerte. « L'armée allemande est venue, nous a fait sortir des baraques, a fouillé. » Sans doute sur dénonciation, les Allemands cherchaient des armes.

    Mais le 20 août 1940, « il était peut-être 13 h 30/14 heures, ils sont revenus. C'était l'armée allemande, j'insiste là dessus. Ils nous ont dit : "Ramassez tout ce que vous pouvez emporter". Ils nous ont transportés à pied, des Alliers jusqu'à la gare de marchandise. Nous, on ne savait rien. Personne ne savait rien. »

    José Alcubierre a perdu son père à Mauthausen. Le 24 janvier 1941, « ils ont séparé les plus jeunes des moins jeunes. Ils ont pris mon père pour aller à Gusen, dans un autre camp. C'est la dernière fois que je l'ai vu. » Après la guerre, il n'a pas pu revoir sa mère. Lui ne pouvait aller en Espagne, sa mère en sortir jusqu'à ce que son frère exilé au Mexique arrive à la faire venir. Lorsque José Alcubierre a réussi à aller au Mexique, sa mère était déjà décédée.

    « Quand nous étions jeunes, confie sa fille, il ne parlait pas. Avec l'âge, il s'est mis à témoigner. » Pour le bénéfice de tous.

    Source: Article du jour de Natacha Thuillier Sud Ouest.fr

    (copié-collé d'un article que j'avais fais en mai 2011 sur généalogie.com)